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La racine d'or, une plante millénaire

La Rhodiola Rosea est une plante traditionnelle utilisée depuis des siècles dans les pays scandinaves, la Russie et l’Asie où elle pousse dans les pentes rocheuses.

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* Étude de satisfaction réalisée auprès d'un panel de clients tirés aléatoirement

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La racine d'or, une plante millénaire

La Rhodiola Rosea est une plante traditionnelle utilisée depuis des siècles dans les pays scandinaves, la Russie et l’Asie où elle pousse dans les pentes rocheuses.

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Références scientifiques nav-arrow-down

Rhodiola

Présentation générale

L’orpin rose, de son appellation botanique Rhodiola rosea, est une plante appartenant à la famille des Crassulaceae. A travers les âges et les régions du globe, les peuples ont toujours prêté à l’orpin rose d’innombrables vertus. Il est connu depuis l’antiquité grecque. Dioscoride en 77 après JC, l’évoque dans « De Materia Medica » sous le nom de Rodia Riza. (4) C’est une plante vivace poussant dans les régions montagneuses circumpolaires de l’hémisphère nord, en Asie, Europe et Amérique du Nord. (1) Il existe 30 espèces de Rhodiola à travers le monde, mais Rhodiola rosea est la seule à justifier d’un emploi médicinal puissant. Elle est la plus riche au sein de sa famille botanique en principes actifs. (2) Elle est décrite comme une plante adaptogène, ce qui signifie qu’elle aurait le pouvoir de s’adapter aux différents stress, quelles que soient leurs origines. Une substance adaptogène permet à l’organisme de se défendre contre les divers stress qui l’affectent, en développant une résistance non spécifique qui l’aide à s’adapter lui-même et à réagir de manière la plus appropriée.

Cette plante a fait l’objet de nombreuses études en Russie, aux Etats Unis, en Suisse, en Norvège, en Finlande, au Japon, en Chine… Cependant elle est peu étudiée et mal connue en France. La plupart des études cliniques connues ont porté sur Rhodiola rosea venue de Sibérie en Russie. Il semblerait qu’il y ait des spécificités selon la région d’origine, selon la sous-espèce étudiée et les techniques d’extraction et d’analyse utilisées. En effet, bien que déjà vendue dans certains produits en pharmacie, l’orpin rose ne figure pas au sein de la Pharmacopée Française. Elle n’est utilisée qu’en complément alimentaire. Il n’y a donc pas d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). De nombreuses confusions sont donc possibles entre les différentes espèces. Il est donc très important de pouvoir faire une identification botanique de la plante avant toute utilisation. (3)

De nombreuses propriétés sont attribuées à cette plante comme des effets relaxants, nootropiques et antioxydants. La plupart de ces effets ont fait l’objet d’études et d’articles de recherche, qui convergent pour démontrer la réelle efficacité de cette plante.

Composants phytochimiques

Les composants phytochimiques sont les composés retrouvés au niveau de la plante susceptibles d’avoir une activité biologique. La composition chimique et les propriétés physiologiques de Rhodiola dépendent de l’espèce, même si elles comportent beaucoup de similitudes. Les substances biologiquement actives sont retrouvées au niveau des racines. 28 composés ont été isolés à partir des parties souterraines de Rhodiola rosea. On retrouve des acides organiques, des flavonoïdes, des tanins et des glycosides phénoliques. Les principaux composés nécessaires à l’activité thérapeutique sont le rhodioloside, le tyrosol, la rosavine, la rosarine, la rosine et la rhodioline. (5)

Les acides organiques

Les acides organiques possèdent des propriétés anti-oxydantes. (5) On en retrouve 3 principaux dans les racines de Rhodiola rosea, qui ont chacun des caractéristiques différentes.

Acide caféique : c’est un composé organique naturellement présent dans toutes les plantes herbacées car il a un rôle clé dans la biosynthèse de la lignine, indispensable à la rigidité et l’imperméabilité des végétaux. L'acide caféique, comme tous les polyphénols, possède des groupes hydroxyles phénoliques -OH, capables de prévenir ou ralentir l'oxydation des lipides. (6)

Acide chlorogénique : il est présent dans de nombreux végétaux, particulièrement dans l’artichaut et le café. De nombreuses propriétés biologiques sont revendiquées, notamment un pouvoir antioxydant important. (7) Dans une étude comparative avec l'acide caféique, l'effet de ces deux acides sur l’oxydation du triacylglycérol a été étudié par Marinova et al. Il a été démontré qu'à la concentration de 2,8 10-4 moles/L, ces deux acides avaient pratiquement la même activité mais qu'à des concentrations plus élevées, l'acide caféique était plus efficace. (8)

Acide gallique : il est retrouvé notamment dans le café ou la pomme, c’est également un antioxydant. (9)

Les flavonoïdes

Ce sont des pigments que l’on retrouve dans la plupart des végétaux. Ils ont des structures différentes mais ont tous une structure de base : le 2-phénylchromane. (10) Chez Rhodiola rosea, on en retrouve 14 différents, nous allons étudier plus en détail les flavonoïdes qui impactent l’activité physiologique de la Rhodiola :

Gossypétine : c’est un composé organique appartenant à la famille des flavonols. Il est principalement connu pour ses propriétés antibactériennes, et est retrouvé en grandes quantités dans l’Hibiscus sabdariffa ou la Primula veris. Certaines études ont également montré que la gossypétine disposait de propriétés antioxydantes, en piégeant les radicaux libres qui s'attaquent aux composants des cellules. (12)

Kaempférol : c’est un flavonoïde de type flavonol, retrouvé dans les fraises, les brocolis ou les poireaux, reconnaissaible à sa pigmentation jaune. Sa principale vertu et son pouvoir antioxydant, comme la plupart des flavonols. (6)

A titre indicatif, on retrouve également l’herbacétine, la rhodionine, la rhodionidine, la rhodiolgine, la rhodiolgidine, la rhodioline, la rhodaline, la rhodalidine, la rhodiosine, l’acétylrhodalgine et la tricine.

Les tannins

Les tannins sont des substances largement retrouvées chez les végétaux, souvent hydrosolubles. La biogenèse de ces substances est encore mal connue, mais on sait qu'elles se localisent dans les vacuoles des cellules végétales, qu'elles sont souvent associées à des protéines, à des alcaloïdes ou à des oses. Ces métabolites secondaires sont utilisés par les plantes (arbres, plantes à fleur, etc.) comme moyen de défense chimique contre les microbes pathogènes et les herbivores. On les retrouve dans quasiment tout type de partie végétale exposée à des risques de prolifération microbienne (écorces, racines, feuilles, fruits, etc.), et donc, dans certaines boissons comme le thé, le café, la bière, le cidre et le vin. (13) On en retrouve 2 principaux chez l’Orpin Rose :

Catéchine : elle est connue pour ses propriétés anti-oxydantes (c’est un polyphénol) et servirait aux défenses des végétaux dans lesquels elle s’accumule. Au niveau gustatif, elle se caractérise par un goût astringent et amer, caractéristique des aliments dans lesquels on la retrouve en grande quantité comme le café, le cacao ou le vin. (15)

Proanthocyanidines : ce sont des tannins condensés, également connus pour leur fort pouvoir antioxydant. Ce sont en fait des polymères de flavanols, reliés par des liaisons carbone-carbone. Ils sont très abondants dans les végétaux et confèrent également une astringence aux produits dans lesquels ils sont retrouvés, comme le vin. (16)

Les glycosides

Ce sont des dérivés du phénylpropane, les principaux composés responsables des propriétés adaptogènes de Rhodiola rosea selon de nombreuses publications. Si les autres composés de la plante énoncés précédemment sont surtout responsables du pouvoir antioxydant de celle-ci, les glycosides sont spécifiques de la Rhodiole et responsables de ses propriétés médicinales.

Le p-tyrosol : cette substance possède des propriétés adaptogènes, anti-oxydantes et inhibitrices de l’activité de la 5-lipoxygénase (enzyme  responsable de l’oxydation des acides gras). La teneur en p-tyrosol dans les racines de Rhodiola rosea, mesurée dans des échantillons de différentes régions de Chine est de 0,3 à 2,2 mg/g. (17) Il est le précurseur de la salidroside, cependant il a été démontré que le p-tyrosol avait une meilleure activité antioxydante et neuroprotectrice par rapport au salidroside chez les rats, aussi bien in vitro qu’in vivo. (18)

Le salidroside : également appelé rhodioloside, est la molécule responsable des effets antidépresseurs et anxiolytiques attribués à Rhodiola Rosea avec la rosavine. Il est obtenu à partir du p-tyrosol par ajout d’un glucose. Les extraits hydro-éthanoliques les plus concentrés d’Orpin rose contiennent généralement 1 à 2% de salidroside au maximum. (3)

La rosavine : elle est également l’une des molécules conférant à la plante ses vertus anxiolytiques et antidépressives, mais également neurostimulantes. La famille des rosavines regroupe en fait plusieurs composés (la rosavine, la rosine et la rosarine), mais la rosavine est majoritairement plus représentée (3 à 4 fois plus concentrée que les autres molécules chez Rhodiola rosea). Les rosavines sont des glucosides spécifiques de l’Orpin rose et ne sont retrouvés en quantité significative dans aucune autre plante. Ils sont extraits à partir des racines. (19)

Ce sont les substances retrouvées dans les racines de la plante. Il est possible de sélectionner les composants que l’on veut en purifiant l’extrait, cela dépend de la façon de procéder.

Safran

Présentation générale

Originaire des régions de Perse qui constituent aujourd'hui l'Iran, le safran est cultivé depuis des millénaires. Des recherches récentes font reculer ses origines à plus de 3000 ans avant notre ère dans la région de Santorin en Crête. (31) Cette épice est obtenue à partir de la culture de Crocus sativus L. Il s’agit d’une plante vivace appartenant à la famille des Iridacées fleurissant au commencement de l’automne. On peut obtenir le safran à partir des stigmates de la plante. Originaire du bassin méditerranée de l’Europe, il est très répandu dans de nombreuses médecines traditionnelles. On la reconnait principalement grâce à sa couleur caractéristique jaune-orangé, due essentiellement à ses composants phytochimiques. (30)

Au fil des siècles, on lui a donné de nombreuses vertus. La plus connue d’entre elles et certainement la plus établie par les articles de recherche est l’effet antidépresseur associé au safran. Plus particulièrement, cette caractéristique semble rattachée au safranal, composé organique isolé de cette épice. Associé à la Rhodiole, il peut ainsi agir en véritable synergie avec cette dernière et compléter ses vertus adaptogènes.

Propriétés pharmacologiques 

Les notes organoleptiques caractéristiques du safran sont liées à certains de ses constituants dont les quantités et les proportions apportent toute sa typicité à cette épice.

La couleur est attribuée à la crocine, appartenant à la famille des caroténoïdes. La saveur amère du safran est due à la présence de picrocrocine, et son arôme typique est lié à la présence d'un aldéhyde volatile qui apparaît après la récolte des stigmates pendant leur séchage, le safranal.

La crocine : c’est un caroténoïde naturel retrouvé dans les fleurs de crocus. C’est un diester qui est le principal responsable de la couleur caractéristique du safran. Certaines études menées sur ce composé phytochimique lui confèrent des propriétés antioxydantes (32) et anti dépressives. (33) 

La picrocrocine : c’est un hétéroside formé de glucose et de safranal. C’est le principal responsable du goût du safran. 

Le safranal : c’est la molécule principalement responsable des vertus thérapeutiques du safran. Il agirait sur l’humeur et la dépression en inhibant la recapture de la sérotonine au niveau des synapses nerveuses. Ainsi, les taux de sérotonine, hormone régulant l’humeur; l’anxiété et l’apprentissage, augmentent. (36)

Synergie avec la rhodiole 

L’association de plantes est une pratique courante en phytothérapie. Cela permet de potentialiser l’effet des plantes médicinales dans le but d’obtenir une puissante synergie, également cela permet aux effets des deux plantes de se combiner et de se compléter.

L’association RHODIOLA + SAFRAN est une combinaison qui se révèle très intéressante notamment pour réduire l’anxiété, la fatigue et les troubles de l’humeur tels que la dépression. Une étude menée en 2018 à permis d’évaluer une combinaison fixe de rhodiola et de safran dans la dépression légère à modérée. (42) Dans cette étude observationnelle menée auprès de médecins généralistes (MG), 45 adultes (âgés de 18 à 85 ans) souffrant de dépression légère ou modérée et atteignant un score sur l'échelle d'évaluation de Hamilton pour la dépression de 8 à 18 ont été complétés par une combinaison d'extraits de rhodiola et de safran (un comprimé, 154 mg de rhodiola et 15 mg de safran ; dose recommandée de deux comprimés par jour pendant 6 semaines). Après 6 semaines (J42) de supplémentation, les scores de l'échelle d'évaluation de la dépression de Hamilton (résultat principal) ont diminué de manière significative. Une amélioration du score a été rapportée chez 85,4 % des patients. Une baisse significative des scores d'anxiété et de dépression à l'échelle d'anxiété et de dépression à l'hôpital a également été observée à J42, la diminution étant significative à partir de 2 semaines de supplémentation. À la fin de l'étude, les médecins généralistes et les patients ont estimé qu'il y avait une amélioration significative de la dépression. 

En effet, les propriétés respectives de ces plantes se complètent et s’additionnent très bien. La Rhodiole est une plante adaptogène aux multiples vertus sur le stress, la fatigue et l’anxiété tandis que le safran est connu pour ses propriétés antidépressives. Le terme “adaptogène” est une propriété, et ne peut pas vraiment se décrire comme un mécanisme. Cela signifie que la plante améliore l’état de résistance non spécifique au stress et diminue la sensibilité aux facteurs de stress, ce qui va permettre de protéger l’organisme. Au final, elle s’adapte à l’état de stress du corps et permet de “normaliser” le niveau de stress quand celui-ci augmente trop. L’effet est général et ne touche pas un organe en particulier, et la réponse induite est non spécifique, c'est-à-dire que cela va agir au niveau de tous les facteurs de stress. Ces deux plantes présentent ainsi une complémentarité permettant l’amélioration des cas dépressifs, de la stabilité de l’humeur, tout en assurant le bien-être général du corps.

Également, les principes actifs du safran tels que le safranal et la crocine ont des effets bénéfiques sur la mémoire. Une étude a indiqué une amélioration des performances lors de tests cognitifs réalisés par des personnes souffrant d’Alzheimer après un an et demi de traitement. (37) La rhodiola, quant à elle, est une puissante plante adaptogène qui permet au corps de mieux réagir face aux différents stress et ainsi d’améliorer les performances cognitives. 

En définitive, la synergie rhodiole et safran se révèle efficace surtout chez les personnes dépressives, anxieuses, stressées, et chez les personnes qui désirent augmenter leurs performances cognitives. Les utilisateurs de cette association observent une bonne adaptation au stress émotionnel, un renforcement des fonctions cognitives et du système nerveux. Les résultats obtenus par ces plantes, notamment dans les cas dépressifs, sont similaires à ceux des antidépresseurs chimiques mais sans les effets secondaires qui leur sont associés.

La supplémentation en rhodiola et safran

Connue pour ses vertus sur le stress, le sommeil et les fonctions cognitives, la Rhodiola est une plante largement utilisée dans les compléments alimentaires et consommée couramment en tant que tel. Ainsi, elle répond à une réglementation spécifique et ses différents aspects pharmacologiques sont largement décrits dans la littérature.

Aspect pharmacodynamique 

L’extrait de Rhodiola rosea est un adaptogène qui stimule les résistances non spécifiques vis-à-vis de différentes situations de stress. Les mécanismes d’action suivants sont décrits : il est possible que le mécanisme d’action de l’effet adaptogène de l’extrait de Rhodiola repose sur la normalisation de la monoamine, du cortisol et la transformation des β-endorphines, ainsi que sur la modulation du système primaire de réaction de l’organisme au stress, le système HHS. Le produit a également des effets antioxydants et il améliore la production cellulaire d’énergie, via l’augmentation des taux d’ATP, par exemple. (21)

Contre-indications et effets indésirables 

La rhodiole est une plante relativement inoffensive. Cependant, en raison d’un manque de données toxicologiques complètes, la racine de rhodiole est contre-indiquée chez la femme enceinte. On recommande la prudence auprès des patients atteints du trouble bipolaire (psychose maniacodépressive) chez qui la racine pourrait déclencher des épisodes d’excitation psychique (manie).

De la surexcitation et de l’agitation peuvent se manifester lors de la prise de Rhodiole. Dans ce cas, on conseille de diminuer le dosage et de l’augmenter ensuite très progressivement. Il est également recommandé de ne pas prendre de la rhodiole le soir afin de ne pas perturber le sommeil. (3)

La toxicité du safran administré par voie orale est faible. La Ld50 (dose létale à 50%) mesurée chez l’animal est de 20.7g/Kg, très au dessus des doses mises en œuvre pour obtenir des effets sur le stress chez l’homme. L'ingestion de safran est déconseillée aux femmes enceintes à cause de sa capacité à provoquer des contractions utérines.

Le safran ne fait pas partie de la liste des substances considérées comme allergènes et officialisées par l'union européenne dans ses directives 2003/89/CE et 2006/142/CE. Son allergénicité est considérée comme négligeable ou nulle. (34) 

Allégations disponibles pour la rhodiole et leurs justifications scientifiques 

La rhodiole a de nombreuses vertus et son utilisation est très variée. Cependant, il est nécessaire de justifier ces allégations par des études cliniques et toxicologiques et de se baser sur des travaux existants confirmant ces indications. Ici, trois allégations sont portées sur Rhodiola rosea :

  • La rhodiole aide à réduire le stress et la fatigue
  • La rhodiole participe à l’amélioration des performances cognitives
  • La rhodiole améliore l’endurance lors d’un effort physique

Intérêt de la rhodiola sur le stress et la fatigue 

Données disponibles 

Nous allons nous intéresser à plusieurs études qui ont été menées afin de déterminer l’effet réel de la rhodiole sur le stress et la fatigue qui en découle chez des volontaires soumis à différentes situations.

(a) Etude sur la fatigue induite par le stress

Une faible dose d’un extrait standardisé SHR-5 de racine de Rhodiola rosea est administrée à un groupe de 56 jeunes médecins en bonne santé. L’effet sur la fatigue due au travail de nuit est testé.

L’extrait standardisé de racines Rhodiola rosea de 170 mg contenait 3,6% de rosavine, 1,6% de salidroside et moins de 0,1% de p-tyrosol. L’effet est mesuré grâce à un index de fatigue basé sur les performances mentales. Cinq tests reflétant le niveau total de fatigue et qui font appel aux fonctions cognitives et de perception ont été choisis. Les tests utilisés portent sur la mémoire à court terme, l’association d’idées, le calcul, la capacité de concentration et la vitesse des perceptions audio-visuelles.

Deux groupes sont constitués :

  • Groupe A : 26 personnes dont 14 femmes et 12 hommes d’âge moyen 25,5 ± 3,8 ans
  • Groupe B : 30 personnes dont 19 femmes et 11 hommes d’âge moyen 27,3 ± 2,9 ans

Tous les paramètres sont testés avant et après une garde de nuit durant 3 périodes de 2 semaines :

  • Une période test : un groupe témoin B prend un placebo tous les jours et un groupe test A prend l’extrait de Rhodiola rosea tous les jours
  • Une période sans traitement
  • Une période identique à la première : un groupe témoin et un groupe test. 

L’essai est fait en double aveugle : le groupe A prend le placebo et le groupe B l’extrait. 

Aucun effet secondaire n’a été signalé. Une amélioration statistiquement significative pour chacun des tests chez le groupe traité pendant la 1ère période de 2 semaines est constatée. Ces résultats suggèrent que l’extrait de rhizome de l’orpin rose permet de réduire la fatigue générale sous certaines conditions de stress. (22) 

(b) Effets sur le stress et la fatigue induits par une période d’examen :

L’objectif de l’essai est d’étudier les propriétés adaptogènes de Rhodiola rosea sur plusieurs étudiants. L’effet de faibles doses répétées de l’extrait standardisé de racine de Rhodiola rosea est observé durant une période d’examen stressante chez des étudiants volontaires. Les volontaires ont reçu de l’extrait standardisé de racines Rhodiola rosea de 170 mg contenant 3,6% de rosavine, 1,6% de salidroside et moins de 0,1% de p-tyrosol . L’étude est menée en double aveugle après randomisation : 

  • Un groupe test recevant l’extrait standardisé de la racine de Rhodiola rosea 
  • Un groupe témoin recevant un placebo 

L’administration de l’extrait et du placebo se fait pendant 20 jours au cours d’une période d’examen sur des étudiants étrangers pendant leur première année en Russie (facteur de stress supplémentaire). Les performances physiques et mentales sont évaluées avant et après cette période. 

On réalise une évaluation à la fois objective et subjective des paramètres suivants :

  • Performance physique par un test de vélo ergonomique : on mesure la capacité de travail physique à la fréquence cardiaque de 170 battements par minutes (PWC-170) PWC-170 = Physical Working Capacity at a Heart Rate of 170 Beats Per Minute
  • Fonction psychométrique avec un test de labyrinthe 
  • Capacité de travail mental 
  • Test d’auto-évaluation de la fatigue 
  • Test d’auto-évaluation de bien-être général 

Pour chacun des tests de travail, un test antifatigue (AFI) est calculé : rapport du résultat avant le traitement sur le résultat après le traitement.

Une amélioration significative est observée chez le groupe traité par l’extrait au niveau de la fatigue mentale, des tests neuro-moteurs et des aptitudes physiques. L’autoévaluation par les étudiants montre un sentiment de meilleur état général chez le groupe traité par Rhodiola rosea. En revanche, aucune amélioration au niveau des tests portant sur la correction de textes et sur des tests neuromusculaires de dactylographie n’est mesurée. La substance étudiée fournit donc des résultats significatifs par rapport au placebo mais l’absence d’amélioration dans certains tests pourrait peut-être être expliquée par le fait que la dose testée n’était pas optimale. D’autres études seraient nécessaires afin de définir la dose idéale. (23)

Conclusion 

Les différentes études menées sur des volontaires soumis à différentes situations, engendrant stress et fatigue, ont démontré l’efficacité de l’Orpin Rose. Cependant, étant une plante adaptogène, l’effet rencontré ne sera pas inconditionnellement identique en fonction des sujets et de leur état psychique. La Rhodiole agit sur l’axe hypothalamo-hypophysaire, via principalement la salidroside. Son mécanisme d’action reste incomplètement connu, mais il semble avoir une action sur le niveau et sur l’activité des monoamines et peptides opioïdes tels que les bêta-endorphines, qui jouent un rôle clé dans le système nerveux central et interviennent dans les circuits de la récompense et du plaisir. Néanmoins, des études complémentaires afin de déterminer la dose efficace de Rhodiola rosea sont encore nécessaires pour en tirer les plus grands bénéfices possibles. (24)

Intérêt de la rhodiola sur l’activité intellectuelle et cognitive 

Une autre allégation porte sur les vertus de l'Orpin Rose sur les performances cognitives et l’activité intellectuelle. Une étude a été menée sur les capacités de travail mental chez des étudiants supplémentés en rhodiola.

Données disponibles 

L’étude est réalisée en double aveugle, de façon randomisée. L’objectif de l’essai est d’étudier les propriétés adaptogènes de Rhodiola rosea sur plusieurs étudiants de l’institut militaire du ministère de la défense de la fédération russe pendant une période de 6 jours durant laquelle ils ont effectué des manœuvres de routine nocturne. Les sujets sont âgés de 19 à 21 ans et sont en bonne santé.

L’étude se fait sur 4 groupes :

  • Groupe 1 : 41 sujets reçoivent un extrait sec standardisé de racine de Rhodiola rosea (370 mg/jour) à 3,6% de rosavines. 
  • Groupe 2 : 20 sujets reçoivent un extrait sec standardisé de racine de Rhodiola rosea (555 mg/jour) 
  • Groupe 3 : 40 sujets reçoivent le placebo 
  • Groupe 4 : 20 sujets ne reçoivent pas de traitement, c’est le groupe de contrôle

Les paramètres étudiés sont les suivants afin d’évaluer les performances de travail :

La capacité pour un travail mental 

  • T1 : c’est un test de repérage d’un symbole déterminé parmi un ensemble d’autres similaires en un temps donné
  • T2 : c’est un test sur la mémoire à court terme 
  • T3 : c’est un test d’arrangement des chiffres 

Les paramètres physiologiques 

  • Pouls 
  • Tension artérielle

Les paramètres de sécurité 

  • Un questionnaire d’autoévaluation de son ressenti 
  • Un examen médical afin d’évaluer l’état de santé général des sujets 

Table 1 : Index antifatigue total sur les 3 tests (T1, T2, T3) en fonction des groupes de patients.

Table 2 : comparaison statistique de la différence d’index antifatigue entre le groupe contrôle et les deux groupes supplémentés en rhodiole.

Table 3 : Résultats des différents tests au niveau de ma capacité mentale de travail avant et après la supplémentation chez les différents groupes

L’index d’antifatigue total a été calculé comme la valeur de référence des états de fatigue individuels des individus lors des différents tests. Il y a une différence significativement élevée entre les groupes ayant reçu une supplémentation en rhodiola et les groupes placebo et de référence (table 1).Une comparaison statistique des résultats a été reprise dans la table 2, montrant la différence entre le groupe contrôle et les deux groupes supplémentés en rhodiole. 

Le détail des résultats des différents tests cognitifs est récapitulé sur la table 3. Ces résultats aux tests reflètent la capacité mentale de travail des volontaires. Ils montrent à la fois que les volontaires réussissent mieux les tests (nombre de réponses correctes : T1s, T2 et T3a) ) mais également qu’ils sont moins sujets à faire des erreurs (T1e et T3e), et ce de façon significativement élevée encore une fois. 

Conclusions 

Les groupes traités par la rhodiola ont eu des résultats significativement supérieurs par rapport aux groupes placebo et de référence, que ce soit au niveau de l’index anti-fatigue ou au niveau de la capacité mentale de travail. L’auto-évaluation par les étudiants ayant reçu l’extrait de Rhodiola montre un sentiment de meilleur état général. En revanche, on n’observe pas de différence significative entre les deux dosages de rhodiola.

Intérêt de la rhodiola sur l’endurance

La rhodiole dispose également de propriétés permettant d’améliorer les capacités d’endurance lors de la pratique d’un sport. Celles-ci ont été étudiées en prenant en compte différents paramètres, notamment dans une étude menée par Bock et al. en 2004. (26)

Données disponibles

L’étude a pour but de déterminer si la prise de Rhodiola rosea pouvait améliorer les capacités d’endurance lors d’un exercice physique ainsi que la force musculaire des volontaires. De plus, d’autres paramètres comme la capacité à maintenir l’attention, la vitesse de déplacement d’un membre et le temps de réaction avaient également été évalués.

L’étude comprenait 24 participants de sexes masculins et féminins qui pratiquaient une activité physique de manière occasionnelle. Elle comptait deux phases séparées par une période de « washout » de 5 jours. La phase 1 avait pour but d’évaluer les effets lors d’une prise unique de rhodiole et la phase 2 après un traitement prolongé sur 4 semaines selon les mêmes critères.

Phase 1 de l’étude, effets d’une prise unique de Rhodiola rosea sur l’endurance : la phase 1 correspond à une étude cross over, randomisée en double aveugle contre placebo. Les 24 participants étaient répartis en un groupe placebo (PL) et un groupe rhodiole (RR). Les participants du groupe RR consommaient 2 gélules contenant chacune 100 mg d’extrait de Rhodiola rosea (titré à 3% de rosavines et 1% de salidroside) et 250 mg d’amidon. Les participants du groupe PL consommaient 2 gélules contenant 350 mg d’amidon. Chaque groupe comprenait 6 hommes et 6 femmes. La prise des gélules se faisait une heure avant le début des épreuves. 

Différents paramètres sont évalués, notamment la vitesse de déplacement d’un membre, le temps de réaction, la capacité à maintenir l'attention ainsi que la force musculaire et la capacité d’endurance. Au niveau physiologique, la VO2 pic, la Ve (ventilation pulmonaire), la concentration en lactate sanguin et le rythme cardiaque sont mesurés. La VO2 pic est la mesure la plus élevée du volume d’oxygène utilisé lors d'un effort maximal. Contrairement à la VO2 max, la VO2 pic peut varier chez le même sujet selon l’effort maximal réalisé. 

Phase 2 de l’étude, effets de prises répétées de Rhodiola rosea sur l’endurance : la phase 2 correspond à une étude en double aveugle contre placebo (sans crossover). Elle reprenait le même schéma que la phase 1 sauf qu’elle permettait d’étudier les critères après 4 semaines de consommation de rhodiole entre les sessions 3 et 4. Les doses consommées étaient équivalentes à celles de la phase 1 et étaient également consommées juste avant chaque exercice. Les résultats obtenus lors de la phase 1 ont permis de créer de nouveaux groupes PL (n: 12) et RR (n: 12). En effet, il y a eu un remodelage des groupes. Les participants ont été assignés dans de nouveaux groupes en fonction de leur sexe, de leur capacité d’endurance, de leur force musculaire isométrique maximale ainsi que leur vitesse de déplacement, afin de constituer des groupes homogènes.

Résultats obtenus :

Pendant la phase 1, lors du test d’endurance, le temps nécessaire afin d’arriver à la période d’épuisement, appelé temps d’épuisement (TE) est plus important de 24 secondes chez les participants ayant consommés de la rhodiole. La prise d’une dose unique de rhodiole permet d’augmenter significativement le TE (p<0,05). De plus, VO2 pic et VCO2 pic sont supérieurs d’environ 5% (p<0,05) dans le groupe RR. VO2 pic augmente (p<0,05) dans le groupe RR comparativement au groupe PL de 50,9±1,8 ml·min-1·kg-1 à 52,9±2,7 ml·min- 1·kg-1. VCO2 augmente (p<0,05) dans le groupe RR comparativement au groupe PL de 60,0±2,3 ml·min-1·kg-1 à 63,5±2,7 ml·min-1·kg-1 (table 1).

Table 1 : Résultats des paramètres suite à la prise unique ou après 4 semaines de consommation de Rhodiola rosea (1/2)

Table 2 : Résultats des paramètres suite à la prise unique ou après 4 semaines de consommation de Rhodiola rosea suite (2/2)

Le volume pulmonaire tend à être supérieur (p=0,07) dans le groupe RR mais ne l’est pas significativement (RR: 115,9±7.7 L/min; PL: 114,8±7,7 L/min). Le taux de lactate ainsi que le rythme cardiaque sont augmentés après l’effort mais on n’observe pas de différence significative entre les résultats obtenus dans les 2 groupes. À l’exception de la valeur du rythme cardiaque obtenue à 6 minutes qui est significativement inférieure dans le groupe RR (RR: 98±3 bpm; PL: 104±3 bpm) (table 1).

Lors de la phase 2, on observe après la période de 4 semaines de prise de rhodiole, une diminution significative (p<0,05) du taux de lactate avant l’effort dans le groupe RR. De plus, l’information la plus importante est que les résultats du taux de lactate sont inférieurs dans le groupe RR que par rapport au groupe PL tout au long de l’effort et même lors de la phase de récupération (table 1).

Les différents tests réalisés permettant de mesurer la force musculaire, la vitesse de déplacement d’un membre, le temps de réaction ainsi que la capacité à maintenir l’attention ne permettent pas de démontrer un intérêt lors de la prise de rhodiole pendant le test. En effet, il n’y pas de différence significative des résultats obtenus aux tests que ce soit entre les groupes PL et RR, ni entre l’administration d’une dose unique ou répétée (table 2).

Les différences des résultats obtenus lors de la phase 1 pourraient venir d’une mauvaise homogénéisation des groupes PL et RR. En effet, les résultats obtenus lors de la phase 1 ont permis de réaliser de nouveaux groupes PL et RR pour la phase 2. Les groupes obtenus lors de la phase 2 sont donc plus homogènes car ils sont réalisés avec davantage de données. Les informations les plus certaines sont donc celles tirées de la phase 2. On peut donc dire que la consommation pendant 4 semaines de Rhodiola rosea agit positivement en abaissant les taux de lactates sanguins avant, pendant et après l’épreuve.

Le lactate est un substrat issu de la glycolyse qui peut s’accumuler en cas d’excès de production ou de défaut de sa clairance métabolique. Sa concentration plasmatique est normalement inférieure à 2 mmol/l et sa demi-vie normale est brève, inférieure à dix minutes. On observe une élévation du taux plasmatique de lactate lors d’une situation associée à une hypoxie tissulaire relative (exercice physique intense). Lors de la glycolyse, on assiste dans le cytosol à la transformation du glucose en pyruvate. En présence d’oxygène, le pyruvate est oxydé et produit de l’eau et du CO2 dans la mitochondrie (cycle de Krebs). Au contraire, en cas d’anaérobiose, le muscle est en souffrance, le pyruvate est alors métabolisé par fermentation pour produire du lactate. Ainsi, une meilleure diminution du lactate est signe d’une récupération plus efficace et plus rapide. 

Cette étude permet également de révéler que l’absorption en prise unique de 200 mg de Rhodiola rosea améliore l’endurance lors d’un test visant à atteindre un état d’épuisement avec l’utilisation un cyclo-ergomètre. En effet, la durée nécessaire pour atteindre l’épuisement est augmentée en moyenne d’environ 3% (les différences observées pour chacun des participants entre la prise de placebo ou la prise de rhodiole s’échelonnant de -3,2% à +9,7%). On observe aussi une augmentation significative VO2 et du VCO2 au moment de l’épuisement dans le groupe RR. Cette observation n’est pas renouvelée après quatre semaines de consommation de Rhodiola rosea.

Conclusions

Rhodiola rosea semble avoir des effets positifs sur la récupération et la diminution du temps d’épuisement. Ces deux paramètres combinés permettent une meilleure endurance. En revanche, les effets sur la force, la vitesse et le temps de réaction restent peu significatifs et ne sont pas démontrés ici. 

Autres intérêts de la rhodiola

Effets cardioprotecteurs

Une étude a été réalisée sur une population de rats. Un extrait de Rhodiola rosea à 3,5 mL/Kg/jour pendant 8 jours a été administré aux cobayes afin d’observer les effets cardioprotecteurs de l'Orpin Rose. Il a été observé un effet préventif marqué sur les arythmies induites par l’adrénaline et le chlorure de calcium (CaCl2).

Pour connaître le mécanisme d’action de l’effet anti-arythmique de Rhodiola rosea, une autre étude a été menée se basant sur la précédente. Cette expérience a mis en évidence le rôle des récepteurs opioïdes entrant en jeu dans l’action anti-arythmique. L’effet anti-arythmique de l’extrait est donc lié à l’activation du système opioïde et à la stimulation des récepteurs κ en particulier. (27)

D’autres études ont démontré que l’administration de Rhodiola rosea chez le chien génère une diminution de la consommation d’oxygène par le myocarde ainsi qu’une baisse de la résistance des artères coronaires. La pression artérielle est également abaissée et le rythme cardiaque est ralenti. En revanche, aucun effet sur le flux sanguin coronaire n’est observé. (28)

Ces études se basent sur des modèles animaux, mais les résultats sont prometteurs et révèlent des mécanismes d’action qui sont extrapolables au modèle humain, en théorie. 

Effets antioxydants

Une étude a été réalisée sur l’effet de l’extrait aqueux de racine de Rhodiola rosea sur les globules rouges humains exposés à un stress oxydatif à l’acide hypochloreux (HClO). Suite à l’ajout d’acide hypochloreux, les globules rouges subissent différents dommages au niveau des lipides et protéines de la membrane changeant la forme des hématies de discocytes à echinocytes et provoquant finalement la lyse de la cellule. Des doses croissantes d’extrait de Rhodiola rosea ont été ajoutées en co-incubation ou en incubant après l’exposition à l’acide hypochlorique. L’évolution est suivie au microscope électronique et en suivant les hémolyses. Les résultats démontrent une protection significative des hématies en présence de l’agent oxydatif. (29)

Allégations disponibles pour le safran et leurs justifications scientifiques

Diverses pharmacopées traditionnelles décrivent l'usage du safran dans la lutte contre la dépression, à des époques où son usage médicinal dépassait de loin l'utilisation culinaire. C'est par exemple le cas en Inde et en Iran. Cette utilisation était tombée dans l'oubli après des centaines d'années de pratique empirique, elle est aujourd'hui redécouverte et fait l'objet d'études scientifiques décrivant et mesurant les effets du safran sur les troubles de l'humeur.

Intérêt du safran sur l’humeur

De nombreuses études ont démontré que le safran améliorait les troubles de l’humeur et ses effets sur la dépression ont été largement étudiés.

Données disponibles

Bien qu'une variété d'agents pharmaceutiques soient disponibles pour le traitement de la dépression, les psychiatres constatent que de nombreux patients ne peuvent pas tolérer les effets secondaires, ne répondent pas de manière adéquate ou finissent par perdre leur réponse. Notre objectif était d'évaluer l'efficacité du safran dans le traitement de la dépression légère à modérée dans le cadre d'un essai randomisé en double aveugle, contrôlé par placebo et randomisé de 6 semaines. (38)

Déroulement de l’étude : 40 patients atteints de dépression majeure (diagnostic basé sur entrevue clinique structurée par le DSM IV) ont participé à l’étude. Dans ce double aveugle, les patients ont été assignés au hasard pour recevoir une capsule pétale de safran 30 mg/j (groupe A) ou capsule placebo (groupe B) pour une étude de 6 semaines.  Tous les participants ont été évalués à l'aide du score HDRS par un psychiatre au départ et aux semaines 1, 2, 4 et 6.

Le HDRS contient 17 questions (sur une échelle de 3 ou 5 points) qui évaluent la gravité des symptômes dépressifs.  Le critère de jugement principal de cet essai était d'évaluer l'efficacité du safran en se basant sur une amélioration des scores HDRS initial. Tout au long de l'étude, la personne qui a administré les médicaments, l'évaluateur et les patients étaient aveugles aux affectations afin de ne pas biaiser l’étude.

Résultats obtenus : Les scores moyens ± SEM (composante statistique, définit l’erreur standard de la moyenne et permet de compenser l’effet d’un effectif sur la valeur de l’écart type. Aide à avoir des résultats plus significatifs.) de deux groupes de patients sont indiqués sur la figure 1 . Il n'y avait pas de différences significatives entre les deux groupes à la semaine 0 (base de référence) sur l'échelle d'évaluation de la dépression de Hamilton. Dans les groupes safran et placebo, les comparaisons ont montré un changement significatif par rapport aux semaines 1 et 2, respectivement, sur les scores de l'échelle de dépression de Hamilton. La différence entre les deux protocoles était significative au point final (semaine 6). Les changements au point final par rapport à la ligne de base étaient: -14,01 ± 5,53 (moyenne ± écart-type) et -5,05 ± 4,63 pour le groupe safran et le placebo, respectivement. Une différence significative a été observée sur la variation des scores de l'échelle d'évaluation de la dépression de Hamilton à la semaine 6 par rapport au départ dans les deux groupes.

Figure 1 : Moyenne ± scores SEM de deux groupes de patients sur l' échelle d'évaluation de la dépression de Hamilton . ns, non significatif, ** et ***. Les symboles horizontaux (** et ***) ont été utilisés pour exprimer la signification statistique par rapport à leur valeur de base respective et le symbole vertical et ns ont été utilisés pour les comparaisons entre les groupes.

Conclusions 

Cette étude a montré que les patients souffrant de dépression légère à modérée recevant des pétales de C. sativus ont présenté des bénéfices statistiquement significatifs dans leur humeur après 6 semaines de traitement. La pertinence clinique de ces résultats a été soulignée par les améliorations observées dans les mesures de l'échelle d'évaluation de la dépression de Hamilton dans le groupe safran. En effet, les résultats de cette étude indiquent l'efficacité du safran dans le traitement de la dépression légère à modérée.

Autres intérêts du safran 

Activité sur le métabolisme du cholestérol

L’hyperlipidémie est un facteur de risque important impliqué dans l’initiation et la progression des lésions athéromateuses et par conséquent des complications cardiovasculaires. L’effet bénéfique d’une baisse du taux de cholestérol dans la prévention des maladies coronaires a bien été établi. 

Une étude a donc été menée par le département de médecine de Téhéran, en Iran, et le Centre de recherche sur les drogues indigènes a confirmé les effets positifs du safran sur les maladies cardiovasculaires. L’étude impliquait vingt participants dont dix souffrant d’une maladie cardiaque. Selon le journal indien des sciences médicales, tous les participants ont vu leur état de santé s’améliorer, mais les progrès ont été plus marqués chez ceux présentant des maladies cardiovasculaires. En raison de la présence de crocétine, le safran aide indirectement à réduire le taux de cholestérol dans le sang et ainsi la sévérité de l'athérosclérose, réduisant le risque d’une crise cardiaque. (39)

En 2005, Zheng et ses collaborateurs ont administré de la crocine à des lapins afin de déterminer ses effets sur le développement de l’athérosclérose. Les auteurs ont donné aléatoirement à des lapins trois régimes différents sur une période de huit semaines : un régime standard, un régime riche en graisses HLD (High Lipid Diet, régime riche en lipides), et un régime riche en graisse associé à une prise de crocine. Le groupe HLD a développé une hypercholestérolémie et de l’athérosclérose, alors que le groupe supplémenté en crocine a vu diminuer les effets négatifs sur la santé d’un régime à haut pourcentage lipidique. Les résultats ont décelé une diminution significative des dépôts de cholestérol dans l’aorte, des plaques d’athérome et du nombre de lésions athérosclérotiques dans le groupe recevant la crocine. (39). 

En 2006, une autre étude a été menée par Sheng et ses collègues afin d’établir un lien entre la crocine et l’amélioration des perturbations lipidiques. Sur une période de dix jours, on a administré de la crocine à des rats. Un groupe en a reçu 25 mg/kg/jour, un autre 50 mg/kg/jour et le troisième groupe 100 mg/kg/jour. On a observé une réduction significative des niveaux sériques de triglycérides, de cholestérol total, de LDL-c et de VLDL-c de façon dose dépendante. Ainsi, plus la dose de crocine reçue était élevée, plus la baisse de ces taux était forte. L’effet hypolipémiant de la crocine serait attribué à l’inhibition d’une lipase pancréatique, limitant ainsi l’absorption des graisses et du cholestérol (39). 

En conclusion, le safran aide à réduire la survenue de maladies cardio-vasculaires ainsi que ses complications en renforçant le système circulatoire, en limitant la formation de plaques d'athérome.

Activité sur le système digestif 

Dans la médecine traditionnelle orientale, le safran est utilisé communément dans le traitement des désordres gastriques. Une étude de 2009 menée par Kianbakht et Mozaffari met en avant ses effets sur des souris comme potentiel agent antiulcéreux. L’étude montre l’efficacité de trois différents traitements (extrait éthanolique de safran, crocine et safranal) et détermine que ces deux composants ainsi que l’extrait ont une activité anti-ulcéreuse similaire à l’oméprazole, un médicament inhibiteur de la pompe à proton utilisé pour traiter les maladies ulcéreuses. Safran, crocine et safranal, de par leurs propriétés antioxydantes, réduisent les formations d’ulcère en prévenant les dommages au niveau de la muqueuse gastrique causés par l’indométacine (un anti-inflammatoire reconnu pour causer des ulcères), en augmentant le niveau de glutathion et en prévenant l’oxydation lipidique. (41)

Le safran peut aussi avoir des bénéfices sur la santé en améliorant la digestion. Une étude récente menée par Nabavizadeh et ses collègues atteste des bénéfices d’un extrait aqueux de safran sur la digestion. L’étude met en évidence la production d’acide gastrique et de pepsine chez des souris nourries avec du sel ou par 100 mg/kg de safran et découvre que celles traitées par du safran ont une production significativement plus élevée d’acide et de pepsine. Le safran peut activer l'oxyde nitrique synthase (NOS) qui améliore la libération d'histamine des entérocytes, augmentant les sécrétions gastriques et la sécrétion de 80 pepsine. Ces résultats mettent en avant la capacité du safran à améliorer la digestion des protéines avec l'avantage des conditions de pH faible facilitant la digestion. Toutefois d’autres études seront nécessaires pour préciser l’impact de la production accrue d’acide gastrique sur l'ulcération (40) 

Conclusion générale

Rhodiola rosea, plus communément appelée Rhodiole ou Orpin rose, est dotée de nombreuses propriétés. Cette plante adaptogène aux composants phytochimiques nombreux a des vertus principalement axées au niveau du circuit de la récompense de l’axe hypothalamo hypophysaire. Ainsi, elle agit sur le stress, la fatigue et les capacités mentales. En parallèle, elle est utile à la récupération et au renforcement de l’endurance dans le cadre des pratiques sportives. Cette plante adaptogène, qui n’a certainement pas encore dévoilé toutes ses propriétés, fait encore l’objet de nombreuses études in vivo et in vitro qui promettent de nouvelles utilisations de Rhodiola Rosea. L’association de cette plante avec le safran permet de compléter ses effets et de combiner les bénéfices des deux plantes. Le safran, principalement connu et utilisé comme épice culinaire, s’est révélé très efficace dans le traitement des troubles de l’humeur et de la dépression. La combinaison entre ces deux composés est donc très intéressante pour les personnes souhaitant retrouver calme, équilibre émotionnel et performances cognitives.

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Composition nav-arrow-down

Composition

Extrait de racine de rhodiola (Rhodiola rosea) titré à 3% de rosavines, gélule végétale (agent d’enrobage : pullulane) fibre d’acacia, extrait de stigmates de safran (Crocus sativus) titré à 2% de safranal, huile de tournesol (0,3%).

Indications

Complément alimentaire à base d’extraits de rhodiola et de safran

Informations Nutritionnelles

Informations nutritionnellesQuantité par dose journalière (2 gélules)
Extrait de racine de Rhodiola
Dont rosavines
1200 mg
36 mg
Extrait de fleur de Safran
Dont safranal
30 mg
0.6 mg

Transparence

Origine Rhodiola

Avertissement

Les compléments alimentaires doivent être utilisés dans le cadre d’un mode de vie sain et ne pas être utilisés comme substituts d’un régime alimentaire varié et équilibré. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Tenir hors de la portée des jeunes enfants.

Réservé aux adultes déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes

Utilisation nav-arrow-down

Dosage & Préparation

 Prendre 1 puis 2 gélules par jour avec un grand verre d’eau, de préférence le matin. Nous conseillons d'augmenter la posologie à 2 gélules par jour lorsque les effets d'1 gélule ne se font plus sentir.

Conseils d'utilisation

Dans la tradition russe, on recommande de prendre la plante pendant 3 semaines, puis d’arrêter 1 à 2 semaines avant de reprendre le cycle.

A prendre de préférence

 Le matin ou le midi en début de repas

Rhodiola Rosea + Safran
Rhodiola Rosea + Safran
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