Références scientifiques d'Arthropure
NUTRIPURE a développé un complément alimentaire à visée articulaire associant plusieurs principes actifs:
- De la N-Acetyl-Glucosamine KANEKA® et de la Chondroïtine sulfate SOLABIA® qui sont les molécules élémentaires des glycosaminoglycanes
- Du MSM® qui constitue un apport en soufre indispensable à la constitution des protéoglycanes. C’est par un groupement sulfaté que le glycosaminoglycane se lie à une protéine formant ainsi le protéoglycane, constituant majeur de la matrice cartilagineuse. Cette matrice confère au cartilage son élasticité et sa capacité d’amortir les forces mécaniques
- Un extrait standardisé de résine de Boswellia serrata, utilisée dans la tradition ayurvédique, qui suscite un intérêt devant les potentiels effets des acides boswelliques sur la santé des articulations
- La vitamine C
Le choix de ces molécules a été orienté par deux études d’envergures datant de 2018, une méta-analyse du British Journal of Sports Medicine (1) et un article publié dans Rheumatology (2).
Pour vous, NUTRIPURE souhaitait retrouver la synergie de toutes ces molécules dans un seul complément : l’ARTHROPURE.
NB : La curcumine semble être également une molécule de choix qui existe déjà. Vous pouvez consommer l’ACTIVE CURCUMINE en association avec l’ARTHROPURE.
La glucosamine
La glucosamine est un élément de base à partir duquel sont fabriqués des substances du cartilage. Chez l’homme, elle est le sucre structurant des glycosaminoglycanes et donc des protéoglycanes du cartilage osseux. Elle entre également, sous forme acétylée (la N-Acétyl-Glucosamine), dans la composition de l’acide hyaluronique présent, notamment, dans le liquide synovial (3).
La glucosamine est une substance endogène que le corps synthétise naturellement à partir de la glutamine (un acide aminé) et du glucose, dont la synthèse diminue avec l’âge, ce qui justifie une complémentation.
1. Effets
Son action est encore mal connue mais la glucosamine semble avoir plusieurs effets sur l’articulation:
Action sur les cellules cartilagineuses. Des études in vitro et in vivo suggèrent que la glucosamine stimulerait ou faciliterait la synthèse des protéoglycanes (4) et des glycosaminoglycanes par le chondrocyte. Or son mécanisme d’action est encore mal connu. Action sur les symptômes. Chez 262 patients atteint d’arthrose du genou, une supplémentation par 1500mg/ jour de glucosamine sulfate pendant 4 semaines réduisait la douleur dans 52% des cas contre 37% des cas pour le groupe placebo. La tolérance était bonne et similaire dans les deux groupes (5). De plus, une étude portant sur 318 patients comparait la glucosamine sulfate à un placebo et à un traitement anti-douleur après 6 mois de supplémentation (6). Les patients étaient randomisés pour recevoir soit 1500 mg/j (n = 106) de glucosamine sulfate, soit 3 g/j de paracétamol (n = 108) ou bien un placebo (n = 104). L’effet sur le douleur était meilleur avec la glucosamine sulfate (39.6%) et le paracétamol (33.3%) qu’avec le placebo (21.2%). Action structurale sur le cartilage. Dans un essai randomisé incluant 202 patients présentant une arthrose du genou faiblement et modérément évolutive, la progression radiologique de l’arthrose ainsi que la douleur étaient réduites après 3 ans de complémentation journalière par 1500 mg de glucosamine sulfate (7).
2. Origine, fabrication et biodisponibilité:
Habituellement, la glucosamine est extraite de la carapace de crustacés tels que crabes ou crevettes, plus précisément de la chitine de crustacés. L’N-Acetyl-Glucosamine est fabriquée par hydrolyse enzymatique de carapaces de crustacés. Ce procédé naturel et breveté assure la qualité du produit et permet de limiter la présence du principal allergène des fruits de mer, le tropomyosine. Lors de l’hydrolyse, la chitine libère les unités de glucosamine.
Certains travaux suggèrent la difficulté de trouver des compléments alimentaires à base de glucosamine de bonne qualité.
NUTRIPURE a fait le choix de vous proposer l’N-Acetyl-Glucosamine produite par le laboratoire japonais KANEKA à base de crustacés sauvages, pour vous assurer un maximum de garanties sur la qualité et l’efficacité de notre produit.
La N-Acetyl-Glucosamine est le précurseur de l’acide hyaluronique dans le corps humain alors que la glucosamine sulfate elle doit être convertie en N-Acetyl-Glucosamine.
La N-Acetyl-Glucosamine, de part son faible poids moléculaire, est facilement absorbée dans l’organisme et serait efficace dès 500 mg/jour (8). Ainsi, elle présenterait une biodisponibilité meilleure que la glucosamine sulfate (9).
KANEKA NAG®:
- Bonne biodisponibilité
- Stabilité à la chaleur et au PH
- Issus de crustacés sauvages
- Extraction brevetée par processus enzymatique sans solvants
- Absence d’allergènes analysée par chromatographie en phase liquide à haute performance, HPLC
- Procédures strictes qui garantissent la sécurité alimentaire et sanitaire
3. Dose et conseils d’utilisation
En 2008, l’Afssa a défini une dose maximale d’apport de 500 mg/j pour la glucosamine. La DGCCRF recommande de ne pas dépasser la dose journalière de 1000 mg/j pour la glucosamine dans les compléments alimentaires. Elle est à prendre pendant ou en dehors des repas.
La glucosamine est une molécule d’action lente, ce qui nécessite une bonne observance sur le long terme. La complémentation est recommandée pendant 3 à 4 mois afin de juger de son efficacité.
4. Précautions d’emploi et effets indésirables
La glucosamine est déconseillée aux personnes asthmatiques ou allergiques aux crustacés, aux diabétiques, aux personnes traitées par des anticoagulants de type anti-vitamine K (10), aux femmes enceintes ou allaitantes, ainsi qu’aux enfants.
Les effets indésirables sont rares: nausées, troubles digestifs, fatigue, céphalée, réactions allergiques, exacerbation d’un asthme, déséquilibre de l’INR chez les patients sous AVK.
La chondroïtine sulfate
La chondroïtine sulfate appartient à la famille des glycosaminoglycanes. Tout comme la glucosamine, c’est un constituant essentiel du cartilage mais aussi des tissus conjonctifs, du derme, des ligaments et des tendons. La chondroïtine sulfate est synthétisée par l’organisme à partir de glucosamine, elle-même synthétisée à partir de fructose-6-phosphate et de glutamine. La chondroïtine joue un rôle dans la structure et l’élasticité des cartilages, des tendons et de la peau.
1. Effets
Son action est encore mal connue mais la chondroïtine semble avoir plusieurs effets sur l’articulation:
- Action sur les cellules cartilagineuses. In vitro, elle participerait à la structure du cartilage et améliorerait la balance anabolisme/catabolisme de la matrice cartilagineuse (11). Elle réduirait les facteurs pro-inflammatoires (12) et les propriétés de résorption des ostéoblastes de l’os sous-chondral (13).
- Action sur les symptômes :
Dans une étude pilote multicentrique randomisée portant sur 69 patients souffrant d’une arthrose du genou, la prise quotidienne de 800mg de chondroïtine sulfate avait un effet bénéfique sur les douleurs articulaires et sur l’altération du cartilagineuse (perte cartilagineuse et lésions de l’os sous-chondral) (14).
Une revue Cochrane publiée 2016 portant sur l’analyse de 43 essais randomisés recensant principalement des patients atteints d’arthrose du genou, pour certains de faible qualité, suggère que la chondroïtine (seule ou en combinaison avec la glucosamine) a un effet faible à modéré sur la douleur arthrosique dans les études à court terme mais aussi sur la gène fonctionnelle (mesurée par l’index de Lequesne) (15). L’étude européenne CONCEPT (16) publiée dans la revue Annals of the Rheumatic Diseases qui a comparé l’efficacité de la chondroïtine sulfate (Chondrosulf®) à un AINS largement prescrit, le celecoxib, suscite notre intérêt. Cet essai de phase III multicentrique randomisé en double aveugle révèle que la chondroïtine sulfate pharmacologique est aussi efficace qu’un AINS (celecoxib) et supérieure au placebo pour réduire la douleur et la gène fonctionnelle chez des patients souffrant d’arthrose du genou. L’analyse portait sur 604 patients, randomisés en 3 groupes, le premier recevant de la chondroïtine sulfate (800 mg/j), le deuxième un traitement par celecoxib (200 mg/j) et le troisième recevant un placebo. La douleur et la gêne fonctionnelle s’améliorent dès la fin du 1er mois dans chacun des groupes, l’amélioration persistant au terme des 6 mois de l’étude. Mais l’amélioration était plus importante dans les groupes traitement actif que dans le groupe placebo, cette amélioration étant cependant plus rapidement obtenue sous celecoxib que sous chondroïtine sulfate. Ces deux molécules donnent des résultats comparables tant sur la douleur que sur la fonctionnalité articulaire. La tolérance a été bonne dans les deux groupes mais il existe des effets secondaires au traitement par AINS par rapport à la chondroïtine. - Action structurale sur le cartilage. L’étude clinique MOSAIC (17) suggère un effet positif de la chondroïtine sulfate sur la perte du volume cartilagineux évaluée par IRM. 194 atteints d’arthrose du genou étaient randomisés dans 2 groupes qui recevaient pendant 24 mois soit la chondroïtine sulfate (1200 mg/j) soit du celecoxib (200 mg/jour). L’IRM réalisé à 24 mois révélait que la perte du volume cartilagineux était inférieure sous chondroïtine sulfate que sous celecoxib. Pendant toute la durée de l’étude la chondroïtine sulfate et le celecoxib se sont révélés équivalent sur les symptômes (douleur et gène fonctionnelle).
Les études cliniques sont difficilement comparables du fait de l’hétérogénéité des chondroïtines sulfates utilisées. Comme on l’évoque plus loin, les effets variables de la chondroïtine sont notamment en lien avec le problème de qualité et de pureté de cet ingrédient dans les compléments alimentaires.
2. Origine
La chondroïtine sulfate est extraite puis purifiée à partir de cartilage des bovins et des porcs, parfois à partir du cartilage des requins et des poissons. D’autres techniques de production utilisant des biotechnologies (biotransformations enzymatiques ou procédés de fermentation) existent et relèvent du secret industriel.
3. Pureté et qualité
La qualité de la chondroïtine sulfate est un élément essentiel qui conditionne son action pharmacologique. La chondroïtine sulfate, comme de nombreux polysaccharides naturels, dérive de source animale par extraction et processus de purification. En conséquence, son hétérogénéité structurale naturelle, la source/tissu natif ou l’espèce animale source de fabrication, le processus de transformation, la présence de contaminants, la pureté contribuent à l’action pharmacologique de cette molécule(18).
a) La structure
Il existe deux grands types de sulfatation de la chondroïtine sulfate : sulfatation en position 4 (C4S) et sulfatation en position 6 (C6S). Dans le cartilage articulaire de l’adulte, la forme C6S prédomine sur la forme C4S. Les proportions des formes C4S/C6S et la masse moléculaire de la chondroïtine sont variables selon l'espèce animale source. La chondroïtine sulfate bovine et porcine a une masse moléculaire de 14 à 26 kDa alors que la référence est estimée autour de 21,4 kDa (19). Elle est constituée de chondroïtine essentiellement monosulfatée représentée à 61% de forme C4S et à 33% de forme C6S, comme la chondroïtine standard. Dans la chondroïtine sulfate de requin, de masse moléculaire 50-70kDa, la forme C6S prédomine et on observe une proportion non négligeable de chondroïtine disulfatées (surtout par une sulfatation supplémentaire en position 2) qui élève son poids moléculaire la rendant trop massive et altérant ainsi son absorption. La chondroïtine d’origine fermentaire ne semble pas sulfatée à l’état naturel et présente une masse moléculaire moyenne de 9 kDa.
L’absorption de la chondroïtine est variable en fonction du poids moléculaire. Ainsi les propriétés de la de la chondroïtine sulfate dépendent de son type de sulfatation et donc du tissu source dont elle est extraite.
b) Les contaminants (18)
La chondroïtine sulfate peut être extraite de différentes sources : bovin, porcin, aviaire, marin…. En fonction du processus de purification, les extraits peuvent être plus ou moins riches en chondroïtine sulfate et avoir un grade variable de pureté en raison de la présence de produits polluants secondaires. De plus un mix de toutes ces sources est possible produisant un produit fini hétérogène non contrôlé et faiblement reproductible.
Les contaminants potentiels :
- Par d’autres polysaccharides qui sont co-extraits et confondus avec la chondroïtine sulfate pendant leur préparation en raison d’une structure moléculaire très proche (acide hyaluronique, dermatane sulfate, héparane sulfate et kératane sulfate) à l’origine d’effets secondaires notamment immuno-allergiques.
- Par des macromolécules telles que des protéines ou des acides nucléiques co-purifiés pendant l’extraction
- Par des agents infectieux comme des virus, bactéries ou encore des prions. Des procédés chimiques spécifiques doivent être appliqués pour inactiver ou détruire ces agents infectieux.
- Par des molécules rajoutées de manière intentionnelle. La chondroïtine est un ingrédient très coûteux. L’ajout de polysaccharides à bas coûts, très similaires à la chondroïtine sulfate, est réalisé par certains industriels véreux pour réduire la matière première couteuse. Des puretés mensongères sont affichées et leurrent certains revendeurs de compléments alimentaires et bien évidemment le consommateur. L’analyse de seize échantillons de chondroïtine sulfate pharmacologiques révélait que seulement cinq d’entre elles étaient conformes et contenaient plus de 90% de chondroïtine sulfate alors que onze d’entres elles contenaient moins de 15% de CS (20). Les principaux contaminants étaient de la maltodextrine et du lactose.
Une des difficultés réside dans l’identification de ces polysaccharides non réalisable par les analyses de routine.
NUTRIPURE a fait le choix de vous proposer la chondroïtine sulfate produite par le laboratoire français SOLABIA.
- Pureté : 90%
- Origine : Bovine
- Matières premières certifiées BSE free
- Matières premières collectées sous la supervision d’un vétérinaire
- Traçabilité totale jusqu’au produit fini
- Productions réalisées dans des équipements dédiés, selon les GMP et sur un site certifié ISO 9001
- Extraction et purification ne faisant intervenir aucun conservateur ni surfactant
4. Dose et conseil d’utilisation
En 2008, l’Afssa a défini une dose maximale d’apport de 500 mg/j pour la glucosamine et la chondroïtine sulfate. La DGCCRF recommande de ne pas dépasser la dose journalière de 900 mg/j pour la chondroïtine sulfate dans les compléments alimentaires. Elle est à prendre pendant ou en dehors des repas.
Tout comme la glucosamine, la chondroïtine sulfate est une molécule d’action lente, ce qui nécessite une bonne observance sur le long terme. La complémentation est recommandée pendant 3 à 4 mois afin de juger de son efficacité.
5. Précautions d’emploi et effets indésirables
La chondroïtine sulfate est déconseillée aux personnes diabétiques ou pré-diabétiques, asthmatiques, présentant des troubles de la coagulation ou traitées par anticoagulant, aux personnes présentant une allergie alimentaire aux crustacés ou aux insectes, aux femmes enceintes ou allaitantes et aux enfants devant l’absence de données sanitaires suffisantes.
Il vaut mieux éviter de l’utiliser en cas de régime sans sel du fait de la teneur élevé en sodium de certains produits à base de chondroïtine sulfate. Eviter l’association avec le chitosane car l’absorption est bloquée par cette substance.
Les effets indésirables sont rares: nausées, diarrhées, douleurs abdominales, aigreurs d’estomac et éruptions cutanées
Le méthyl sulfonyl méthane (MSM)
Le méthyl sulfonyl méthane (MSM) est une substance riche en soufre, un minéral essentiel à l’élaboration du collagène de la peau, des articulations et des vaisseaux sanguins. Dans les articulations, le soufre contribue à la synthèse des glycosaminonoglycanes (notamment de la chondroïtine) (21). En effet, c’est par un groupement sulfaté que le glycosaminoglycane se lie à une protéine formant ainsi le protéoglycane, constituant majeur de la matrice cartilagineuse. Cette matrice confère au cartilage son élasticité et sa capacité d’amortir les forces mécaniques.
La synthèse de protéoglycanes diminue naturellement avec le temps (22), à l’origine d’une détérioration du cartilage, la supplémentation apparaît donc logique.
1. Effets
D’après des travaux scientifique, le MSM pourrait avoir plusieurs effets (23–25):
- Action sur les signaux de l’inflammation: diminution d’un facteur de transcription tel que la protéine NF-ΚB et régulation de l’expression de cytokines pro-inflammatoires comme l’IL-1, l’IL-6 et le TNFalpha (26)
- Action sur le stress oxydant. En modulant des facteurs de transcription, le MSM pourrait réguler la balance du ROS et d’enzymes antioxydantes. Ces mécanismes biologiques sont à explorer par des études complémentaires.
- Action sur les symptômes. Des études scientifiques ont montré l’effet positif du MSM sur les douleurs articulaire (27–30) et sur la gène fonctionnelle induite par l’arthrose dans la vie quotidienne (30). Dans une étude randomisée portant sur 50 patients atteint d’arthrose du genou, la prise de 1125 mg de MSM, 3 fois par jour, avait un impact sur la douleur ressentie et sur leur fonction physique au bout de 12 semaines en comparaison à un placebo (28). De plus, une revue systématisée portant sur le MSM suggère un effet positif dans le traitement de l’arthrose légère à modérée du genou, par rapport à un placebo (31). Un essai clinique de qualité a également montré que l’association MSM et glucosamine soulagent efficacement les douleurs chez des patients souffrant d’arthrose du genou faiblement évolutive. Pendant 3 mois, 49 patients recevaient de la glucosamine associée à de la chondroïtine, 50 patients recevaient du MSM associé à de la glucosamine et de la chondroïtine et 48 patients recevaient un placebo (32). A l’issu des 12 semaines, une amélioration de la douleur et du retentissement fonctionnel dans la vie quotidienne était visible après supplémentation par l’association MSM/glucosamine/chondroïtine. Le MSM était également efficace pour réduire la douleur en combinaison avec l’acide boswellique (33).
2. Origine et fabrication
Le MSM est obtenu par synthèse chimique à partir de la pulpe de bois. On le retrouve sous forme de gélules, en mélange avec de la glucosamine et parfois de la chondroïtine sulfate.
3. Dose et conseil d’utilisation
Le MSM doit être pris de façon régulière chaque jour et prolongé afin d’en voir les effets. Les premiers résultats apparaissent au bout de 6 semaines.
4. Précautions d’emploi et effets indésirables
Le MSM est contre-indiqué chez les personnes souffrant d’une pathologie rénale ou recevant une chimiothérapie anticancéreuse, chez les femmes enceintes ou allaitantes.
Le méthylsulfonylméthane améliore l'engagement chondrogénique des MSC et favorise la formation de pré-ostéoblastes (33’)
En fonction des actions physiologiques de l'ARNm qui a changé, certains effets potentiels logiques du MSM sur la santé peuvent être qu'il aide à ce qui suit :
(1) soutenir la récupération musculaire en améliorant la réponse des macrophages à l'exercice,
(2) accélérer la récupération et la restauration des tissus musculaires endommagés,
(3) soutenir la réactivité immunitaire innée aux DAMP, et
(4) réduire et/ou améliorer la résistance au stress oxydatif après l'exercice. Les recherches futures devraient chercher à valider la façon dont les changements observés avec l'exercice peuvent s'appliquer à divers états inflammatoires chroniques. (33’’)
BOSWELLIA
1. Botanique et composition
Le Boswellia serrata est un arbre à encens appartenant à la famille des Burseraceæ, présent notamment dans les régions tropicales d’Asie, d’Afrique et d’Amérique. Les arbres de la famille des Burseraceæ sont producteurs d’encens et possèdent une écorce qui s’exfolie et qui exsude des oléorésines gommeuses et odorantes. La gomme-résine exsudée du tronc du Boswellia serrata est souvent appelée «boswellie».
La médecine ayurvédique et la médecine traditionnelle chinoise décrivent l’effet de l’encens indien en rhumatologie, en gynécologique ou en gastrologie, généralement en lien avec un terrain inflammatoire.
La résine est la fraction majoritaire de l’oléo-gomme-résine. Elle est composée d’un mélange d’acides organiques, dont les plus représentés sont les acides triterpéniques. Parmi eux, il y a une grande proportion d’acides triterpéniques pentacycliques, appelés par extrapolation « acides boswelliques » qui sont les constituants biologiquement actifs de la gomme-résine.
Les mécanismes d’action des acides boswelliques ont été largement étudiés depuis leur isolement et leur caractérisation dans les années 1980. Les essais in vitro révélèrent un mécanisme d’action complexe, avec plusieurs cibles au sein de la cascade inflammatoire.
-> Les acides boswelliques
Au moins douze acides triterpéniques pentacycliques différents auraient été individualisés mais les constituants principaux de la résine sont au nombre de six.
Boswelline Forte® est un extrait standardisé de la gomme-résine de Boswellia serrata contenant un minimum de 65% d’acides organiques et de 40% d’acides boswelliques mesuré par chromatographie en phase liquide à haute performance (HLPC) répartis de la manière suivante:
- acide β-boswellique (βBA): le plus abondant 17.63 ± 2.40 %
- acide α-boswellique (αBA) : 7.11 ± 0.67 %
- acide 11-céto-β-boswellique (KBA) : 6.70 ± 1.11 %
- acide 3-O-acétyl-11-céto-β-boswellique (AKBA) : 2.01 ± 0.85 %
- acide 3-O-acétyl-β-boswellique (AβBA) : 5.93 ± 1.90 %
- acide 3-O -acétyl-α-boswellique (AαBA) : 2.73 ± 0.97 %
-> Les autres acides
Dans la résine de Boswellia serrata sont également présents des acides tétracycliques: les acides tirucalliques et leurs dérivés
2. Fabrication
Les acides boswelliques sont considérés comme les constituants biologiquement actifs de la gommo-résine de Boswellia serrata. Le procédé industriel d’extraction des acides boswelliques commence par un dégraissage de la résine à température ambiante afin d’éliminer les graisses et les huiles essentielles. Puis, l’extrait subit une succession d’étapes de fabrication (percolation, extraction sélective, fractionnement, et concentration sous vide. Il en résulte) permettant l’obtention d’une poudre blanchâtre, de couleur crème. L’extrait final représente environ 12% de la matière première initiale. Concernant le choix du solvant d’extraction, il s’agit généralement d’un alcool (l’éthanol généralement, parfois le méthanol). Les procédés d’extraction précis sont bien souvent difficiles à obtenir, ils relèvent du secret industriel.
NUTRIPURE a fait le choix de vous proposer la Boswellia serrata Boswellin® :
- extrait standardisé de la gomme-résine de Boswellia serrata contenant un minimum de 65% d’acides organiques et de 40% d’acides boswelliques mesuré par chromatographie en phase liquide à haute performance (HLPC)
- Sans GMP, OGM, glyphosate, gluten
- National animal Supplement council
- Contrôle strict de fabrication assurant la sécurité du produit fini
3. Effets
Les mécanismes d’action des acides boswelliques ont été largement étudiés depuis leur isolement et leur caractérisation dans les années 1980. Les essais in vitro révélèrent un mécanisme d’action complexe :
- Action sur la cascade inflammatoire : L’AKBA et les acides boswelliques (α-boswellique, β-boswellique et leurs dérivés acétylé) modulent in vitro les enzymes et la cascade inflammatoire :
- Inhibition de la 5-lipoxygénase (5-LOX), enzyme clé de la synthèse des leucotriènes(34,35). C’est notamment cette activité 5-LOX qui confère à l’encens indien son action antalgique
- Action modulatrice de la 12-lipoxygénase (12-LOX) et des dérivés de type 12-HETE. Il s’agit d’une autre voie de médiation du phénomène pro-inflammatoire et vasomoteur.
- Effet de l’AKBA et du KBA sur la cyclo-oxygénase 1 (COX-1), une enzyme clé de la réponse inflammatoire (36).
L’activité anti-inflammatoire des acides boswelliques a été étudiée sur différents modèles animaux (arthrites induites et œdèmes). Après l’induction d’un œdème de la patte sur des rats et des souris (provoqué par une injection in situ de carraghénane), l’administration per os de doses comprises entre 50 et 200 mg/kg de poids d’un extrait alcoolique de B. serrata a entraîné une inhibition marquée de l’œdème. La même observation a été faite chez des rats adrénalectomisés, ainsi que sur des modèles de pleurésies induites par la carraghénane et le dextran. Sur un modèle d’arthrite induite chez des rats par injection de formaldéhyde, une administration per os de 50 à 200 mg/kg d’un extrait alcoolique de B. serrata versus phénylbutazone a permis d’inhiber le gonflement. Pour les doses les plus faibles, il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes, mais pour la dose la plus élevée, l’extrait alcoolique de Boswellia serrata a été plus efficace que la phénylbutazone. En 2011, une équipe a testé les acides boswelliques sur un modèle d’inflammation de patte induite par le latex de papayer. Ce modèle est particulièrement adapté à l’étude des drogues antiarthritiques qui agissent plus lentement que certains AINS ou glucocorticoïdes. Le résultat a été significatif, avec une inhibition moyenne de 26% de l’inflammation pour des doses administrées per os de 50 à 150 mg/kg. Chez la souris, un effet inhibiteur a été évalué entre 42 et 60% sur la perméabilité vasculaire induite par l’acide acétique (dose inconnue).(36’)
- Action sur les articulations :
Une revue Cochrane publiée en 2014 (37) fait un état des lieux des essais cliniques contrôlés randomisés conduits chez l’homme (entre 2000 et 2013) dans lesquels l’administration par voie orale des plantes est testée chez des patients atteints d’arthrose du genou versus placebo ou témoins actifs. Parmi les études scientifiquement et statistiquement acceptables, cinq études portant sur trois extraits différents de Boswellia serrata ont été incluses.
Une étude a porté sur le produit Boswellia Wokvel®. L’extrait de Boswellia serrata a été comparé à un placebo chez 30 participants atteints d’arthrose du genou dans un essai cross-over randomisé. L’administration l’extrait de Boswellia serrata (333 mg, 3 fois par jour) se faisait sur 8 semaines. La douleur et la fonction (perte de mobilité) ont été évaluées en utilisant une échelle de 0 à 3 (0 : absent, 1 : léger, 2 : modéré, 3 : grave). Une amélioration significative de la douleur, de la mobilité articulaire du genou et du périmètre de marche ont été observés dans le groupe ayant reçu l’extrait de Boswellia serrata au cours des 8 semaines (38).
Deux études de 12 semaines ont étudié le Boswellia serrata 5-Loxin®, concentré à 30% d’AKBA, comparant trois groupes parallèles: deux groupes d’étude et un groupe contrôle recevant un placebo. La première étude, conduite en 2008, comparait des doses élevées (250mg/ jour) à des doses plus faibles (100mg/ jour) chez des patient souffrant d’arthrose du genou. Une amélioration significative des douleurs et de la fonction articulaire a été constatée dans les deux groupes recevant du Boswellia serrata et non avec le placebo (39).
La deuxième étude randomisée, menée en 2010, a permis de comparer, chez 60 patients, la prise de 100mg/jour de 5-Loxin® à la prise de 100mg/jour d’un autre extrait de Boswellia serrata (Aflapin®) par rapport à un placebo dans la prise en charge de l’arthrose. Dans les deux cas, la prise de Boswellia serrata améliorait la douleur et la fonction physique (40).
Le niveau de preuve a été jugé de qualité moyenne par les auteurs de la revue Cochrane, pour l’ensemble de ces études.
Une essai randomisé conduit chez des patients atteints d’arthrose du genou comparait l’efficacité d’un extrait de Boswellia serrata par rapport à un AINS (anti-inflammatoire non stéroïdien), le Valdécoxib (41). Les 66 participants ont pris pendant 6 mois soit un extrait standardisé de Boswellia serrata Wokvel® titré à 40% en acides boswelliques (333 mg, 3 fois par jour) soit du Valdécoxib (10 mg/jour). Les résultats suggèrent un effet du Valdécoxib au bout d’un mois mais son efficacité semble se dissiper à l’arrêt du traitement. Le Boswellia serrata aurait soulagé significativement la douleur au bout de 2 mois et ses effets auraient persisté pendant une durée d’un mois après l’arrêt de la supplémentation. Toutefois cette étude était jugée de qualité insuffisante : échantillon faible, essai « ouvert » signifiant que le participant avait connaissance de la molécule qu’il recevait et analyse statistique peu fiable.
Dans une étude en double aveugle, contrôlée par placebo, le Boswellia a démontré un effet bénéfique sur l'arthrose du genou. Trente patients ont reçu soit 1 000 mg de Boswellia par jour, soit un placebo en trois doses divisées pendant huit semaines.
semaines. Les patients du groupe Boswellia ont connu une diminution significative de la douleur et de l'enflure, ainsi qu'une l'amplitude des mouvements par rapport au placebo (p < 0,001).
Dans une étude en double aveugle, contrôlée par placebo, le Boswellia a démontré un effet bénéfique sur l'arthrose du genou. Trente patients ont reçu soit 1 000 mg de Boswellia par jour, soit un placebo en trois doses divisées pendant huit semaines.
semaines. Les patients du groupe Boswellia ont connu une diminution significative de la douleur et de l'enflure, ainsi qu'une l'amplitude des mouvements par rapport au placebo (p < 0,001). (43)
Dans une étude croisée en double aveugle, contrôlée par placebo le boswellia associé à l'ashwagandha, au curcuma et au zinc a été étudié chez des patients souffrant d'arthrose.(44) Quarante-deux patients ont reçu soit la préparation à base de plantes et de minéraux, soit un placebo pendant trois mois.
Le groupe traité a connu une diminution significative de l'intensité de la douleur (p<0,001) et des scores d'invalidité (p<0,001).
et de l'incapacité (p<0,05) par rapport au placebo.
Une étude placebo (n=19) versus Boswellia (n=18)chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde n'a révélé aucune différence significative entre les deux groupes en ce qui concerne les paramètres mesurés. La dose d'AINS a toutefois diminué de 5,8 % dans le groupe traité et de 3,1 % dans le groupe placebo.(45) Les chercheurs ont conclu que des études contrôlées incluant un plus grand nombre de sujets sont justifiées.Afin de mieux évaluer l’action analgésique d’une substance, il est préférable de mettre en place un modèle expérimental de la douleur chez des volontaires sains. En effet, il est souvent difficile d’évaluer la douleur cliniquement chez des patients malades, en raison de facteurs de confusion liés à la maladie. Le test mesure la douleur subjective après avoir induit une douleur mécanique. (46)
En 2014, une équipe indienne a publié le résultat d’une étude visant à démontrer l’activité analgésique d’un extrait alcoolique de B. serrata (Salaki®), administré per os (250 mg en dose unique) à douze volontaires sains. L’étude était randomisée, en double aveugle, versus placebo. La force et le temps de seuil de la douleur ainsi que la tolérance de la douleur ont été augmentés significativement par rapport au placebo, deux heures et trois heures après l’ingestion de l’extrait de B. serrata. Le temps de tolérance de la douleur a été augmenté deux heures après l’ingestion de l’extrait. (47)
Une revue Cochrane publiée en 2014 (48) fait un état des lieux des essais cliniques conduits chez l’homme (entre 2000 et 2013) dans lesquels des plantes sont testées chez des patients atteints d’arthrose du genou. Il s’agit ici d’essais contrôlés randomisés versus placebo ou témoins actifs, dans lesquels les plantes testées sont administrées par voie orale. Parmi les études scientifiquement et statistiquement 91 acceptables, cinq études portant sur trois extraits différents de B. serrata ont été incluses. Les extraits de B. serrata ont été sous-regroupés par propriété car il est impossible d’affirmer que le principe actif dans chacun des produits est identique. Une étude a porté sur le produit Boswellia Wokvel®. L’extrait de B. serrata a été comparé à un placebo chez 30 participants atteints d’arthrose du genou. La prise du produit (333 mg, trois fois par jour) se faisait sur 8 semaines. La douleur et la fonction (perte de mouvement) ont été évaluées en utilisant une échelle de 0 à 3 (0=absent, 1=doux, 2=modéré, 3=grave). Une amélioration significative a été observée dans le groupe ayant reçu l’extrait de B. serrata au cours des 8 semaines de prise : diminution de la douleur du genou, augmentation de la flexion du genou et distance de marche accrue. (49) Deux études ont étudié le produit Boswellia serrata 5-Loxin®, concentré à 30% d’AKBA. Ces deux études menées par Sengupta, K. et al. ont duré plus de 12 semaines et ont impliqué trois groupes parallèles : deux groupes d’étude et un groupe de contrôle par placebo. La première étude, conduite en 2008, comparait des doses élevées (250 mg/jour) à des doses plus faibles (100 mg/jour). Une amélioration significative a été constatée dans les deux groupes versus placebo. En revanche, une prise de 250 mg/jour de 5-Loxin® n’a pas amélioré significativement les symptômes par rapport à une prise de 100mg/jour, ce qui sous-entend qu’il existe un effet de plafond. Des études futures sont nécessaires pour identifier les doses journalières optimales. Le risque de survenue d’effets indésirables ne diffère pas significativement entre les groupes. (50) La seconde étude, conduite en 2010, a permis de comparer, chez 60 patients et sur 90 jours, la prise de 100 mg/jour de 5-Loxin® à la prise de 100 mg/jour d’un autre extrait de B. serrata (produit breveté Aflapin®), le tout versus placebo. Dans les deux cas, la prise de B. serrata a permis de réduire la douleur et d’améliorer la fonction physique du genou. Le risque d’apparition d’effets indésirables est apparu plus faible dans le groupe 5-Loxin®. (51) Deux études ont étudié le produit Aflapin® élaboré à partir de B. serrata, à la dose de 50 mg deux fois par jour. La première est précitée (test comparatif entre produit Aflapin® et produit 5-Loxin®, versus placebo ; 60 participants sur 90 jours). La seconde étude incluait 60 participants pendant une durée de 30 jours. Les résultats ont là encore été significatifs dès 5 jours de prise de l’extrait de B. serrata, tant sur la diminution de la douleur que sur l’amélioration fonctionnelle (échelle visuelle VAS, indice algofonctionnel de Lequesne, douleur WOMAC, score de fonction WOMAC). (52)
Il existe donc de nombreuses études cliniques montrant l’efficacité des extraits de Boswellia serrata sur le confort articulaire.
Nous avons fait le choix de partir sur le Boswellin forte de Sabinsa titré à 40% d’acides beta boswelliques.
Il existe plusieurs études cliniques réalisées avec Boswellin forte et les dosages de ces études ont été réalisées avec des dosages journaliers différents.
Les preuves d’efficacité significatives pour les dosages les plus faibles avec cet ingrédient ont été observées avec des dosages d’acides beta boswelliques à 50mg/j. (53)
Dans notre formule nous sommes sur des dosages de 100mg d’acides beta boswelliques, nous pouvons donc bien justifier l'utilisation sur le confort articulaire avec notre dosage.
UCII
L’UC-II se distingue radicalement des autres suppléments articulaires par son mode d’action. Contrairement à ceux qui fournissent des nutriments destinés à reconstruire le cartilage, l’UC-II agit via un processus immunologique complexe appelé tolérance orale. Ce mécanisme explique comment une très faible dose peut produire des effets cliniques significatifs.
La tolérance orale est un phénomène physiologique essentiel par lequel le système immunitaire apprend à ne pas réagir de façon excessive aux antigènes ingérés, tels que les protéines alimentaires. Ce processus est orchestré par le tissu lymphoïde associé à l’intestin (GALT, pour Gut-Associated Lymphoid Tissue), qui joue un rôle de centre d’éducation immunitaire. L’UC-II exploite ce système naturel pour moduler la réponse immunitaire dans un contexte pathologique.
Après ingestion, l’UC-II, sous sa forme native non dénaturée, résiste à la dégradation par les acides gastriques et les enzymes digestives. Elle atteint intacte l’intestin grêle, où elle est captée par les plaques de Peyer, des structures spécialisées du GALT. Cette interaction repose sur la préservation des épitopes spécifiques du collagène de type II – des régions antigéniques cruciales. À l’inverse, le collagène dénaturé, privé de ces épitopes, ne peut induire ce mécanisme.
Une fois internalisé, l’antigène UC-II est présenté aux cellules T naïves (Th0), qui se différencient en cellules T régulatrices (Tregs). Ces Tregs deviennent capables de reconnaître spécifiquement le collagène de type II comme un antigène à ne pas attaquer.
Ces cellules T régulatrices ne restent pas localisées au niveau intestinal. Elles migrent dans la circulation systémique, puis se dirigent vers les articulations atteintes d’arthrose. Là, elles reconnaissent les fragments endogènes de collagène de type II exposés par la dégradation du cartilage et initient une réponse anti-inflammatoire ciblée :
- Libération de cytokines anti-inflammatoires : TGF-β, IL-10 et IL-4 sont sécrétés pour apaiser l’inflammation.
- Réduction des médiateurs pro-inflammatoires : la production de TNF-α, IL-1β et IL-6 est inhibée, limitant ainsi l’inflammation locale.
- Modulation de l’auto-immunité : l’activité des lymphocytes T cytotoxiques est freinée, réduisant l’agression immunitaire contre le cartilage.
- Stimulation de la régénération cartilagineuse : le TGF-β active les chondrocytes pour produire du nouveau collagène de type II et restaurer la matrice extracellulaire.
En résumé, l’UC-II utilise une voie immunitaire naturelle pour inverser une réponse inflammatoire nocive et promouvoir une tolérance immunitaire bénéfique, sans induire d’immunosuppression généralisée. Ce mécanisme précis, centré sur l’antigène, justifie à la fois son efficacité clinique et son profil de sécurité remarquable.
|
Étude (Auteur, Année) |
Conception |
N |
Population |
Durée |
Interventions |
Changement WOMAC Total |
Changement EVA |
Sources |
|
Crowley DC, et al. (2009) |
R, DB |
52 |
Arthrose du genou |
90 jours |
UC-II (40 mg) vs G+C (1500/1200 mg) |
-33% (UC-II) vs -14% (G+C) |
-40% (UC-II) vs -15.4% (G+C) |
12 |
|
Lugo JP, et al. (2016) |
R, DB, PC, MC |
191 |
Arthrose du genou (K-L 2-3) |
180 jours |
UC-II (40 mg) vs G+C (1500/1200 mg) vs Placebo |
UC-II vs Placebo: p=0.002 UC-II vs G+C: p=0.04 |
UC-II vs Placebo: p=0.002 UC-II vs G+C: p=0.025 |
16 |
|
Luo C, et al. (2022) |
R, DB, PC |
101 |
Arthrose du genou |
12 semaines |
TII collagène natif vs G+C vs Placebo |
TII vs Placebo: p=0.0003 TII vs G+C: comparable (p>0.05) |
TII vs Placebo: p=0.0024 (WOMAC-P) TII vs G+C: comparable (p>0.05) |
3 |
Lavalidation ultime de l'efficacité de l'UC-II provient d'une série d'essais cliniques sur l'homme, dont plusieurs sont des études de haute qualité méthodologique qui confirment les bénéfices observés dans les modèles précliniques.
Conception des Essais Cliniques Randomisés (ECR)
La base de données pour l'UC-II repose sur des essais cliniques robustes, la plupart étant des études multicentriques, randomisées, en double aveugle et contrôlées par placebo, ce qui représente le "gold standard" de la recherche clinique. Les participants sont généralement des adultes âgés de 40 à 75 ans, présentant une arthrose du genou de grade modéré à sévère, diagnostiquée cliniquement et radiographiquement (souvent grade 2 ou 3 sur l'échelle de Kellgren-Lawrence). Les durées de traitement varient généralement de 90 à 180 jours (3 à 6 mois), une période jugée suffisante pour évaluer un changement significatif des symptômes dans une maladie chronique.(54)
Efficacité sur les Scores Composites : WOMAC
L'indice WOMAC (Western Ontario and McMaster Universities Osteoarthritis Index) est l'outil d'évaluation principal et le plus complet dans la recherche sur l'arthrose, car il mesure la douleur, la raideur et la fonction physique.
- Score Total WOMAC : L'étude pivot de Lugo et al. (2016) a montré qu'après 180 jours, le groupe recevant 40 mg/jour d'UC-II présentait une réduction statistiquement significative du score WOMAC total par rapport au groupe placebo (p=0.002).
- Sous-échelles WOMAC : Cette amélioration était constante dans les trois domaines de l'indice :
- Douleur : Réduction significativement supérieure à celle du placebo (p=0.0003).16
- Raideur : Réduction significativement supérieure à celle du placebo (p=0.004).16
- Fonction Physique : Réduction significativement supérieure à celle du placebo (p=0.007).(55)
Une méta-analyse récente incluant huit ECR a confirmé ces résultats, montrant une amélioration significative du score WOMAC total avec l'UC-II par rapport au placebo (Différence Moyenne -8.91, p=0.05).
Efficacité sur la Douleur : Échelle Visuelle Analogique (EVA)
L'Échelle Visuelle Analogique (EVA) est un critère d'évaluation secondaire courant pour mesurer l'intensité de la douleur perçue par le patient. Les résultats pour l'UC-II sont également très positifs. Dans l'étude de Lugo et al. (2016), la supplémentation en UC-II a entraîné une diminution statistiquement significative du score EVA par rapport au placebo après 180 jours (p=0.002).16 De même, la méta-analyse a révélé une amélioration significative des scores EVA en faveur de l'UC-II (Différence Moyenne -1.65,p<0.05).(56)
Efficacité sur la Fonction : Indice de Lequesne (LFI) et Tests de Marche
L'indice fonctionnel de Lequesne (LFI) est une autre mesure validée de la gêne fonctionnelle dans l'arthrose des membres inférieurs. L'UC-II a démontré une réduction significative du score LFI par rapport au placebo (p=0.009 dans Lugo et al., 2016). Des revues systématiques soulignent que l'UC-II semble particulièrement efficace pour améliorer les activités liées à la marche, comme en témoignent les améliorations significatives observées dans le test de marche de 6 minutes (6MWT) et le test "Timed Up-and-Go" (TUG).(56)
Efficacité chez les Sujets Sains avec Douleur Articulaire Induite par l'Exercice
Une ligne de recherche particulièrement intéressante a évalué l'UC-II non pas chez des patients arthrosiques, mais chez des sujets sains qui ressentent des douleurs articulaires après un effort physique intense. Cette recherche explore un potentiel préventif ou prophylactique. Une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo menée par Lugo et al. (2013) a montré qu'après 120 jours de supplémentation, le groupe UC-II présentait une amélioration statistiquement significative de l'extension moyenne du genou par rapport au placebo (p=0.011).7 De plus, les sujets du groupe UC-II ont pu s'exercer plus longtemps sur un stepper avant de ressentir une gêne articulaire (p=0.019).(57). Ces résultats démontrent que le UC-II® favorise une meilleure fonction et un plus grand confort articulaire chez les personnes actives ne souffrant pas d'arthrose. L'ingrédient a été bien toléré sans effets indésirables liés au produit.
L'arthrose est une maladie dégénérative qui se développe sur des décennies, souvent précédée par des années de stress mécanique et d'inflammation de bas grade, comme celle induite par l'exercice. Le fait que l'UC-II soit efficace pour gérer cette douleur transitoire chez des sujets sains implique qu'il pourrait être utilisé de manière prophylactique par des personnes actives ou des athlètes.
En modulant l'inflammation induite par l'exercice, l'UC-II pourrait potentiellement ralentir l'usure du cartilage et retarder l'apparition ou la progression de l'arthrose. Cela élargit considérablement son champ d'application, passant du traitement d'une maladie déclarée à un outil de maintien de la santé et de la longévité articulaires.
BIBLIOGRAPHIE
- Liu X, Machado GC, Eyles JP, Ravi V, Hunter DJ. Dietary supplements for treating osteoarthritis: a systematic review and meta-analysis. Br J Sports Med. févr 2018;52(3):167‑75.
- Liu X, Eyles J, McLachlan AJ, Mobasheri A. Which supplements can I recommend to my osteoarthritis patients? Rheumatol Oxf Engl. 01 2018;57(suppl_4):iv75‑87.
- NUT2012sa0134.pdf [Internet]. [cité 16 mai 2019]. Disponible sur: https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2012sa0134.pdf
- Bassleer C, Rovati L, Franchimont P. Stimulation of proteoglycan production by glucosamine sulfate in chondrocytes isolated from human osteoarthritic articular cartilage in vitro. Osteoarthritis Cartilage. nov 1998;6(6):427‑34.
- Noack W, Fischer M, Förster KK, Rovati LC, Setnikar I. Glucosamine sulfate in osteoarthritis of the knee. Osteoarthritis Cartilage. mars 1994;2(1):51‑9.
- Herrero-Beaumont G, Ivorra JAR, Del Carmen Trabado M, Blanco FJ, Benito P, Martín-Mola E, et al. Glucosamine sulfate in the treatment of knee osteoarthritis symptoms: a randomized, double-blind, placebo-controlled study using acetaminophen as a side comparator. Arthritis Rheum. févr 2007;56(2):555‑67.
- Pavelká K, Gatterová J, Olejarová M, Machacek S, Giacovelli G, Rovati LC. Glucosamine sulfate use and delay of progression of knee osteoarthritis: a 3-year, randomized, placebo-controlled, double-blind study. Arch Intern Med. 14 oct 2002;162(18):2113‑23.
- Kajimoto et al. Efficacy and safety of the milk containing natural N-acetyl glucosamine in osteoarthritis of the knee. 2003;(52):301–312.
- Shoj et al. Metabolic disposition of 14C N-acetylglucosamine in rats. 1999;(5):34–42.
- Knudsen JF SG. Potential glucosamine-warfarin interaction resulting in increased international normalized ratio: case report and review of the literature and MedWatch database [Internet]. [cité 24 sept 2019]. Disponible sur: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18363538
- Bassleer CT, Combal JP, Bougaret S, Malaise M. Effects of chondroitin sulfate and interleukin-1 beta on human articular chondrocytes cultivated in clusters. Osteoarthritis Cartilage. mai 1998;6(3):196‑204.
- Ronca F, Palmieri L, Panicucci P, Ronca G. Anti-inflammatory activity of chondroitin sulfate. Osteoarthritis Cartilage. mai 1998;6 Suppl A:14‑21.
- Tat SK, Pelletier J-P, Vergés J, Lajeunesse D, Montell E, Fahmi H, et al. Chondroitin and glucosamine sulfate in combination decrease the pro-resorptive properties of human osteoarthritis subchondral bone osteoblasts: a basic science study. Arthritis Res Ther. 2007;9(6):R117.
- Wildi LM, Raynauld J-P, Martel-Pelletier J, Beaulieu A, Bessette L, Morin F, et al. Chondroitin sulphate reduces both cartilage volume loss and bone marrow lesions in knee osteoarthritis patients starting as early as 6 months after initiation of therapy: a randomised, double-blind, placebo-controlled pilot study using MRI. Ann Rheum Dis. 1 juin 2011;70(6):982‑9.
- Chondroitin for osteoarthritis [Internet]. [cité 24 sept 2019]. Disponible sur: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4881293/
- Reginster J-Y, Dudler J, Blicharski T, Pavelka K. Pharmaceutical-grade Chondroitin sulfate is as effective as celecoxib and superior to placebo in symptomatic knee osteoarthritis: the ChONdroitin versus CElecoxib versus Placebo Trial (CONCEPT). Ann Rheum Dis. sept 2017;76(9):1537‑43.
- Pelletier J-P, Raynauld J-P, Beaulieu AD, Bessette L, Morin F, de Brum-Fernandes AJ, et al. Chondroitin sulfate efficacy versus celecoxib on knee osteoarthritis structural changes using magnetic resonance imaging: a 2-year multicentre exploratory study. Arthritis Res Ther [Internet]. 2016 [cité 30 sept 2019];18. Disponible sur: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5094139/
- Volpi N. Chondroitin Sulfate Safety and Quality. Molecules [Internet]. 12 avr 2019 [cité 22 oct 2019];24(8). Disponible sur: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6515237/
- Martel-Pelletier J, Farran A, Montell E, Vergés J, Pelletier J-P. Discrepancies in Composition and Biological Effects of Different Formulations of Chondroitin Sulfate. Molecules. mars 2015;20(3):4277‑89.
- da Cunha AL, de Oliveira LG, Maia LF, de Oliveira LFC, Michelacci YM, de Aguiar JAK. Pharmaceutical grade chondroitin sulfate: Structural analysis and identification of contaminants in different commercial preparations. Carbohydr Polym. 10 déc 2015;134:300‑8.
- Parcell S. Sulfur in human nutrition and applications in medicine. Altern Med Rev J Clin Ther. févr 2002;7(1):22‑44.
- Hardingham T, Bayliss M. Proteoglycans of articular cartilage: changes in aging and in joint disease. Semin Arthritis Rheum. déc 1990;20(3 Suppl 1):12‑33.
- Oshima Y. The effect of distilled methylsulfonylmethane (msm) on human chondrocytes in vitro. Osteoarthritis Cartilage. 2007;(15):C123.
- Ahn H, Kim J, Lee M-J, Kim YJ, Cho Y-W, Lee G-S. Methylsulfonylmethane inhibits NLRP3 inflammasome activation. Cytokine. févr 2015;71(2):223‑31.
- Cheleschi S, Fioravanti A, De Palma A, Corallo C, Franci D, Volpi N, et al. Methylsulfonylmethane and mobilee prevent negative effect of IL-1β in human chondrocyte cultures via NF-κB signaling pathway. Int Immunopharmacol. déc 2018;65:129‑39.
- Butawan M, Benjamin RL, Bloomer RJ. Methylsulfonylmethane: Applications and Safety of a Novel Dietary Supplement. Nutrients [Internet]. 16 mars 2017 [cité 23 oct 2019];9(3). Disponible sur: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5372953/
- Kim LS, Axelrod LJ, Howard P, Buratovich N, Waters RF. Efficacy of methylsulfonylmethane (MSM) in osteoarthritis pain of the knee: a pilot clinical trial. Osteoarthritis Cartilage. mars 2006;14(3):286‑94.
- Debbi EM, Agar G, Fichman G, Ziv YB, Kardosh R, Halperin N, et al. Efficacy of methylsulfonylmethane supplementation on osteoarthritis of the knee: a randomized controlled study. BMC Complement Altern Med. 27 juin 2011;11:50.
- Debi. THE ROLE OF MSM IN KNEE OSTEOARTHRITIS:A DOUBLE BLIND, RANDOMIZED, PROSPECTIVE STUDY. Osteoarthritis Cartilage. 2007;15(SupplementC):426.
- Usha PR, Naidu MUR. Randomised, Double-Blind, Parallel, Placebo-Controlled Study of Oral Glucosamine, Methylsulfonylmethane and their Combination in Osteoarthritis. Clin Drug Investig. 2004;24(6):353‑63.
- Brien S, Prescott P, Bashir N, Lewith H, Lewith G. Systematic review of the nutritional supplements dimethyl sulfoxide (DMSO) and methylsulfonylmethane (MSM) in the treatment of osteoarthritis. Osteoarthritis Cartilage. nov 2008;16(11):1277‑88.
- Lubis AMT, Siagian C, Wonggokusuma E, Marsetyo AF, Setyohadi B. Comparison of Glucosamine-Chondroitin Sulfate with and without Methylsulfonylmethane in Grade I-II Knee Osteoarthritis: A Double Blind Randomized Controlled Trial. Acta Medica Indones. 8 août 2017;49(2):105.
- Notarnicola A, Maccagnano G, Moretti L, Pesce V, Tafuri S, Fiore A, et al. Methylsulfonylmethane and boswellic acids versus glucosamine sulfate in the treatment of knee arthritis: Randomized trial. Int J Immunopathol Pharmacol. mars 2016;29(1):140‑6.
33’.Dalle Carbonare L, Bertacco J, Marchetto G, Cheri S, Deiana M, Minoia A, Tiso N, Mottes M, Valenti MT. Methylsulfonylmethane enhances MSC chondrogenic commitment and promotes pre-osteoblasts formation. Stem Cell Res Ther. 2021 Jun 5;12(1):326. doi: 10.1186/s13287-021-02396-5. PMID: 34090529; PMCID: PMC8180127.
33’’ Using the Rise and Fall of Oxidative Stress and Inflammation Post-Exercise to Evaluate the Effect of Methylsulfonylmethane Supplementation on Immune Response mRNA.Brian K McFarlin, John H Curtis, Heidi N du Preez, Meredith A McFarlin.Nutrients . 2025 May 23;17(11):1761
- Safayhi H, Mack T, Sabieraj J, Anazodo MI, Subramanian LR, Ammon HP. Boswellic acids: novel, specific, nonredox inhibitors of 5-lipoxygenase. J Pharmacol Exp Ther. juin 1992;261(3):1143‑6.
- Siddiqui MZ. Boswellia Serrata, A Potential Antiinflammatory Agent: An Overview. Indian J Pharm Sci. 2011;73(3):255‑61.
- Siemoneit U, Hofmann B, Kather N, Lamkemeyer T, Madlung J, Franke L, et al. Identification and functional analysis of cyclooxygenase-1 as a molecular target of boswellic acids. Biochem Pharmacol. 15 janv 2008;75(2):503‑13.
(36’) Singh, G.B. et Atal, C.K. Pharmacology of an extract of salai guggal ex-Boswellia serrata, a new non-steroidal anti-inflammatory agent. Agents Actions, 1986, 18, n°3-4, pp. 407-412. PMID 3751752 37. Cameron M, Chrubasik S. Oral herbal therapies for treating osteoarthritis. Cochrane Database Syst Rev. 22 mai 2014;(5):CD002947.
- Kimmatkar N, Thawani V, Hingorani L, Khiyani R. Efficacy and tolerability of Boswellia serrata extract in treatment of osteoarthritis of knee--a randomized double blind placebo controlled trial. Phytomedicine Int J Phytother Phytopharm. janv 2003;10(1):3‑7.
- Sengupta K, Alluri KV, Satish AR, Mishra S, Golakoti T, Sarma KV, et al. A double blind, randomized, placebo controlled study of the efficacy and safety of 5-Loxin for treatment of osteoarthritis of the knee. Arthritis Res Ther. 2008;10(4):R85.
- Sengupta K, Krishnaraju AV, Vishal AA, Mishra A, Trimurtulu G, Sarma KVS, et al. Comparative efficacy and tolerability of 5-Loxin and AflapinAgainst osteoarthritis of the knee: a double blind, randomized, placebo controlled clinical study. Int J Med Sci. 1 nov 2010;7(6):366‑77.
- Thawani V, Sontakke S. Open, randomized, controlled clinical trial of Boswellia serrata extract as compared to valdecoxib in osteoarthritis of knee. 7 mai 2007 [cité 17 oct 2019]; Disponible sur: https://tspace.library.utoronto.ca/handle/1807/59380
- Nakasone Y, Watabe K, Watanabe K, Tomonaga A, Nagaoka I, Yamamoto T, et al. Effect of a glucosamine-based combination supplement containing chondroitin sulfate and antioxidant micronutrients in subjects with symptomatic knee osteoarthritis: A pilot study. Exp Ther Med. sept 2011;2(5):893‑9.
43 Kimmatkar N, Thawani V, Hingorani L, Khiyani R. Efficacy and tolerability of Boswellia serrata extract in treatment of osteoarthritis of knee – a randomized double blind placebo controlled trial. Phytomedicine 2003;10:3-7.
44 . Kulkarni RR, Patki PS, Jog VP, et al. Treatment of osteoarthritis with a herbomineral formulation: a double-blind, placebo-controlled, cross-over study. J Ethnopharmacol 1991;33:91-95.
- Sander O, Herborn G, Rau R. Is H15 (resin extract of Boswellia serrata, “incense”) a useful supplement to established drug therapy of chronic polyarthritis? Results of a double-blind pilot study. Z Rheumatol 1998;57:11-16.
46 Olesen A.E., Andresen T., Louring Christrup L. et al. Translational pain research: Evaluating analgesic effect in experimental visceral pain models. World Journal of Gastroenterology, 2009, 15, pp. 177-181. ISSN 1007-9327
47 Prabhavathi K., Chandra U.S., Soanker R. et al. A randomized, double blind, placebo controlled, cross over study to evaluate the analgesic activity of Boswellia serrata in healthy volunteers using mechanical pain model. Indian Journal of Pharmacology, 2014, 46, n°5, pp. 475-479. PMID 25298573
48 Cameron M. et Chrubasik S. Oral herbal therapies for treating osteoarthritis. The Cochrane Database of Systematic Reviews, 2014, 22, n°5, CD002947. PMID 24848732
49 Kimmatkar N., Thawani V., Hingorani L. et al. Efficacy and tolerability of Boswellia serrata extract in treatment of osteoarthritis of knee-a randomized double blind placebo controlled trial. Phytomedicine, 2003, 10, n°1, pp. 3-7. PMID 12622457
50 Etzel R. Special extract of Boswellia serrata (H 15) in the treatment of rheumatoid arthritis, Phytomedicine, 1996, 3, n°1, pp. 91-94. PMID 23194870
51ESCOP. ESCOP Monographs. Ed. Thieme, second edition supplement 2009, pp. 184-197. ISBN 978-3-13-149981-3
52 Vishal A.A., Mishra A., Raychaudhuri S.P. et al. A double blind, randomized, placebo controlled clinical study evaluates the early efficacy of aflapin in subjects with osteoarthritis of knee. International Journal of Medical Sciences, 2011, 8, n°7, pp. 615-622. PMID 22022214
53 Muhammed Majeed et al, EFFECT OF BOSWELLIN® SUPER ON KNEE PAIN IN JAPANESE ADULTS:A RANDOMIZED, DOUBLE-BLIND, PLACEBO-CONTROLLED TRIAL.ejbps, 2016, Volume 3, Issue 10, 293-298.
54 Efficacy and tolerability of an undenatured type II collagen supplement in modulating knee osteoarthritis symptoms: a multicenter randomized, double-blind, placebo-controlled study. James P. Lugo, Zaina M. Saiyed, Nancy E. Lane. Nutrition Journal, 2016.Lugo JP, Saiyed ZM, Lane NE. Nutrition Journal. 2016;15:14.
55 U.S. Patent No. 7,846,487. (2010). Glycosylated undenatured type-II collagen and method for preparing same.
56 Zaynullin, R. M., et al. (2024). . Terapevticheskii Arkhiv, 96(5), 456-464.
57 Lugo, J. P., Saiyed, Z. M., & Lane, N. E. (2016). Efficacy and tolerability of an undenatured type II collagen supplement in modulating knee osteoarthritis symptoms: a multicenter randomized, double-blind, placebo-controlled study. Nutrition Journal, 15, 14.