Le stress, l’anxiété, le jet-lag, les écrans sont les causes principales à l’origine des troubles du sommeil.
Ces troubles se matérialisent par des difficultés à s’endormir, des insomnies ou dans une moindre mesure un sommeil agité. Cela entraîne une fatigue chronique qui engendre des difficultés au quotidien.
Pourtant dormir est essentiel pour vivre sereinement, rester en bonne santé et récupérer de sa journée.
Pure Sommeil est une solution pour tous ceux qui ont du mal à s’endormir ou qui travaillent de nuit et ont besoin d’un coup de pouce pour trouver le sommeil en pleine journée.
Composé de mélatonine et de plantes, il va vous aider à retrouver un sommeil de bébé (qui fait ses nuits bien entendu) ;)
- La valériane, la mélisse, le coquelicot et l’aubépine contribuent à une relaxation optimale
- La mélisse contribue au bien-être physique et mental, ainsi qu’à une humeur positive et équilibrée
- La valériane aide à retrouver le calme en cas de stress et d’irritabilité
- La mélisse, la valériane et le coquelicot facilitent un sommeil de qualité
- La mélatonine et le coquelicot contribuent à réduire le temps d’endormissement.
- La mélatonine diminue les effets du décalage horaire
- 92% des clients sont satisfaits ou très satisfaits du produit*
- 96% ont senti une facilité à s'endormir*
- 83% ont moins de réveils indésirés*
- 67% ont senti une réduction de leur fatigue*
- 1 SEMAINE en moyenne pour ressentir les effets de Pure Sommeil*
* Étude de satisfaction réalisée auprès d'un panel de clients tirés aléatoirement
Le stress, l’anxiété, le jet-lag, les écrans sont les causes principales à l’origine des troubles du sommeil.
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LE RÔLE DU SOMMEIL SUR LA SANTÉ
Bien dormir est primordial pour rester en bonne santé.
Aujourd’hui, 1 français sur 3 est concerné par les troubles du sommeil d’après l’Inserm.
L’hygiène de vie, le stress au travail, la charge mentale à la maison, la consommation d’alcool ou de tabac mais aussi l’environnement immédiat (luminosité, écrans) sont en cause.
Un manque de sommeil ou un sommeil agité provoquent une irritabilité, des sautes d’humeur, de la fatigue, une incapacité à se concentrer mais également des troubles plus graves.
En effet, à long terme, un manque de sommeil peut faciliter le développement de maladies plus graves.
LA MÉLATONINE, L'HORMONE DU SOMMEIL
La mélatonine est l’hormone du sommeil. C’est grâce à elle que l’on ressent les premiers signes de l’endormissement, précurseurs d’une bonne nuit de sommeil. Sa production naturelle diminue naturellement avec l’âge.
La prise d’un complément alimentaire pour le sommeil, notamment à base de mélatonine, permet faciliter l'endormissement et de limiter les problèmes de sommeil passagers dans une période de stress.
C’est également une solution pour retrouver un bon rythme circadien après un long voyage le décalage horaire se fait sentir.
Nutripure a fait le choix d'une mélatonine, pour une qualité irréprochable. La posologie répartie sur 2 gélules permet de moduler ses apports en mélatonine et d'éviter d'un apport maximal en mélatonine si ce n'est pas nécessaire.
LES PLANTES AU SERVICE DU SOMMEIL
C’est grâce à la combinaison de la mélatonine avec des plantes apaisantes et relaxantes que vous obtenez l'efficacité de Pure Sommeil.
Pure Sommeil est composé d'extraits de mélisse, de valériane, d’aubépine et de coquelicot. Chaque plante possède des propriétés qui ensemble forment une synergie efficace.
- La mélisse est réputée pour favoriser la relaxation, la bonne humeur, le bien-être physique et maintenir un bon fonctionnement cognitif et un sommeil de qualité.
- La valériane est connue pour son action sur l’anxiété, le stress et les tensions nerveuses. Elle a un rôle relaxant, indispensable pour se calmer avant l’endormissement.
- L’aubépine apaise les tensions et contribue à un sommeil naturel.
- Le coquelicot possède des vertus calmantes et relaxantes. Le coquelicot contribue à un sommeil de qualité.
PHYSIOLOGIE DE LA MELATONINE
La mélatonine est une hormone naturelle découverte en 1958 par Aaron B. Lerner aux États- Unis. Ce chercheur menait des recherches sur une maladie dépigmentante de la peau, le vitiligo. Son expérience consistait à administrer à ses patients malades, un extrait d’épiphyse bovine, en pensant obtenir un effet sur la pigmentation de la peau. Au lieu d’obtenir le résultat escompté, le médecin a rendu ses patients somnolents. C’est ainsi qu’il a identifié la mélatonine et l’a baptisé N-acétyl-5-méthoxytryptamine (2).
Cette hormone est principalement synthétisée et sécrétée par la glande pinéale (aussi appelée épiphyse). Mais il existe d’autres sources extrapinéales de sécrétion de mélatonine, notamment dans la rétine, l’intestin, le foie, les reins, la cochlée, la thyroïde, et certaines cellules sanguines (4).
La mélatonine est sécrétée la nuit, avec un pic de production vers 3 heures du matin (1). La sécrétion de cette hormone suit un rythme circadien, commandé par les noyaux suprachiasmatiques, horloge biologique de notre organisme. Cette horloge est entrainée par les synchroniseurs de l’environnement (nuit / jour, veille / sommeil, chaud / froid, saison) (3).
Surnommée hormone du sommeil, la mélatonine est donc l’hormone clé de la régulation de nos rythmes chronobiologiques, tels que les rythmes de température et de veille-sommeil. Elle indique à l’organisme sa position dans l’alternance jour/nuit et lui permet de s’adapter à son environnement.
La sécrétion de mélatonine peut être perturbée par la lumière artificielle. En effet, la lumière peut inhiber la production de mélatonine sous certaines conditions : éclairage suffisant et prolongé entre 2 heures et 4 heures du matin.
Chez certaines personnes le pic de sécrétion peut également être décalé. En effet, une administration de lumière en pleine nuit fait chuter brutalement le taux de sécrétion. La sécrétion reprendra ensuite avec un pic décalé. Une administration de lumière le soir déplace le pic de sécrétion vers le matin, tandis qu’une administration le matin déplace le pic en soirée. Le profil plasmatique peut ainsi être réduit si on administre la lumière le matin et le soir (8).
BIOSYNTHESE DE LA MELATONINE
La mélatonine est synthétisée dans les pinéalocytes (cellules de la glande pinéale), à partir de son précurseur, le tryptophane. Sa biosynthèse se fait essentiellement la nuit et s’étale sur une dizaine d’heures. En l’absence d’un stockage intraépiphysaire après sa production, elle est directement libérée dans le sang veineux à travers la barrière hématoencéphalique, de façon passive selon un rythme nycthéméral (alternance d’un jour et d’une nuit, correspondant à un cycle biologique de 24 heures) (6, 7).
Tout d’abord, le tryptophane est transformé en 5-hydroxytryptophane par la tryptophane hydroxylase, puis en sérotonine (ou 5-hydroxytryptamine) par l’action d’une enzyme décarboxylase.
Cette sérotonine subit ensuite une acétylation par l’arylalkylamine N-acétyl transférase (NAT) qui donne la N-acétylsérotonine, suivie d’une méthylation par l’hydroxy-indole-O- méthyltransférase pour donner la mélatonine (ou N-acétyl-5-méthoxytryptamine) (Figure 1) (4).
Après maturation pendant la première année de vie, la production de mélatonine atteint son meilleur niveau entre 3 et 6 ans, puis le pic nocturne diminue progressivement jusqu’à 80 % pour atteindre les niveaux de l’âge adulte. Lors du vieillissement, c’est la calcification de la glande pinéale qui entrainerait une baisse de la sécrétion de mélatonine. Chez l’homme adulte, la production de mélatonine endogène est de 10 à 80 μg par nuit (9).
La NAT est l’enzyme limitante dans la vitesse de synthèse de la mélatonine. Cette enzyme a une activité la nuit qui est 100 fois plus élevée que la journée, d’où l’importante sécrétion de mélatonine nocturne.
La mélatonine à la particularité d’être à la fois hydrophile et lipophile, ce qui lui permet de traverser différentes barrières cellulaires et notamment la barrière hémato-encéphalique après sa synthèse (10). La concentration plasmatique est très variable d’un individu à l’autre mais est très reproductive chez un même individu d’un jour à l’autre.
REGULATION DE LA BIOSYNTHESE DE LA MELATONINE
Lorsque la baisse de luminosité est captée par la rétine, un message neuronal est envoyé des noyaux supra chiasmatiques (NSC) vers des neurones produisant de la norépinéphrine, qui va stimuler les récepteurs ß1-adrénergiques présents sur les pinéalocytes. Une cascade de réactions, active alors l’enzyme clé de production de la mélatonine, la N-acétyltransférase. La mélatonine sécrétée dans le sang transmettra l’information de la photopériode (longueur respective du jour et de la nuit) à toutes les structures possédant les récepteurs mélatoninergiques.
MECANISME D’ACTION DE LA MELATONINE
La mélatonine exerce son action en interagissant avec deux sous-types de récepteurs, MT1 et MT2, qui sont des récepteurs transmembranaires couplés à des protéines G.
Ils sont exprimés seuls ou co-exprimés dans les tissus, en particulier dans le système nerveux central où ils sont présents dans les noyaux suprachiasmatiques, la rétine, l’hippocampe, le cervelet et le système dopaminergique central. Au niveau périphérique, les récepteurs MT1 sont exprimés dans les ovaires, les testicules, les glandes mammaires, la vésicule biliaire, le foie, les reins, les poumons, la glande thyroïde, la peau, le tissu adipeux, les muscles squelettiques, la moelle osseuse et les systèmes cardiovasculaire et immunitaire. Les récepteurs MT2 sont exprimés dans la rétine, le thymus, les poumons, les ovaires, l’estomac, le duodénum, le côlon et le pancréas (17).
Les effets de la mélatonine résultent de l’activation de récepteurs des noyaux suprachiasmatiques. L’activation des récepteurs MT1 inhibe l’activité neuronale des noyaux suprachiasmatiques. Chez les espèces diurnes telle que l’Homme, cette inhibition réduit les effets activateurs de l’horloge biologique sur la vigilance, ce qui augmente la somnolence et la tendance au sommeil. L’activation de ces récepteurs est donc à l’origine des effets dits « hypnotiques » de la mélatonine. L’activation des récepteurs MT2, quant à elle, a un rôle prépondérant dans l’avance de la phase du rythme circadien de l’activité neuronale des noyaux suprachiasmatiques.
Les récepteurs MT1 et MT2 auraient donc des effets opposés sur les différents tissus ou organes et seraient donc complémentaires. Il a été mis en évidence que les récepteurs MT1 et MT2 agissent de façon opposée sur le système vasculaire, produisant respectivement une vasoconstriction et une vasodilatation (19). L’abaissement de la température corporelle induit par la mélatonine, qui contribuerait à favoriser l’endormissement (15), serait une conséquence de son effet vasoconstricteur par l’activation des récepteurs MT1.
En plus de ces effets sur l’horloge biologique la mélatonine possède d’autres propriétés physiologiques telles que : modulateur de l’humeur, du comportement sexuel et du système immunitaire, régulation de la température corporelle et de la pression artérielle. Ces effets répondent d’une part à une distribution large des récepteurs MT1 et MT2, et d’autres parts à des effets pharmacologiques indépendants de ces récepteurs.
SUPPLEMENTATION
STATUT REGLEMENTAIRE DE LA MELATONINE
En France, la mélatonine est inscrite depuis 2011 sur la liste II des substances vénéneuses destinées à la médecine humaine (arrêté du 23 Septembre 2011). En 2007, la spécialité pharmaceutique Circadin® a obtenu une autorisation de mise sur le marché dans plusieurs pays européens, dont la France. Ce médicament est une formulation à libération prolongée contenant 2 mg de mélatonine de synthèse. Il est indiqué́ « en monothérapie, pour le traitement à court terme de l’insomnie primaire caractérisée par un sommeil de mauvaise qualité́ chez des patients de 55 ans ou plus » (Vidal 2017). Ce produit bénéficie également d’une Recommandation Temporaire d’Utilisation chez l’enfant de plus de 6 ans, dans les perturbations du cycle veille- sommeil liés à des troubles du comportement (syndromes de Rett, de Smith-Magenis, d’Angelman, sclérose tubéreuse de Bourneville et troubles du spectre autistique), à la dose de 4 à 6 mg par jour. (12)
En 2015, la dose de 1 mg par unité de prise de mélatonine a été exonérée de la règlementation des substances vénéneuses par l’arrêté du 8 Septembre 2015. Cet annulé a à son tour été annulé́ par le Conseil d'État le 31 mars 2017. Actuellement, les compléments alimentaires contenant moins de 2 mg de mélatonine par prise sont autorisés par décision administrative de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes.
SUPPLEMENTATION PAR VOIE ORALE
TYPES DE SUPPLEMENTATION PAR VOIE ORALE
La supplémentation de mélatonine par voie orale peut s’effectuer de deux façons : les préparations à libération prolongée et les préparations à libération immédiate.
Les préparations à libération prolongée sont des produits pour lesquels le fabricant fait le choix d’ajouter un additif ou a choisi une galénique qui ralentit l’absorption des actifs. La libération prolongée entraine une absorption plus lente et permet ainsi une diffusion de l’actif, étalée dans le temps. Ce type de supplémentation évite les pics d’actifs et les potentiels effets indésirables liés à une absorption « immédiate ».
Dans le cas de la mélatonine, les préparations à libération prolongée seront préférées lorsque la sécrétion endogène est diminuée, afin d’obtenir un pic sanguin plus faible et une concentration assez élevée sur une période plus longue qu’avec des préparations à libération immédiate (8).
ABSORPTION ET BIODISPONIBILITE
Les résultats des études menées sur le médicament Circadin® contenant 2 mg de mélatonine libérée progressivement, indique que l’absorption de mélatonine ingérée est complète chez l’adulte. Toutefois l’absorption peut être réduite de 50 % chez les personnes âgées.
La biodisponibilité est de l’ordre de 15 % du fait du premier passage hépatique très important. Selon ces études, la concentration maximale dans le sang (1020 pg/mL) lors d’une libération prolongée, est atteinte 3h après l’administration. (12) Pour les formes à libération non contrôlée, l’absorption est plus rapide et le pic de concentration sanguine peut être atteint, dans les 15 à 90 minutes suivant l’administration.
Les formes d’absorption sublinguale augmentent notablement la concentration maximale car elles évitent le premier passage hépatique (13).
METABOLISME
La mélatonine est métabolisée principalement dans le foie (90 % de la mélatonine circulante), où elle est hydroxylée en 6-hydroxymélatonine par les iso-enzymes CYP1A1, CYP1A2, CYP1B1 voire CYP2C19 (14, 15). La 6-hydroxymélatonine est ensuite principalement sulfoconjuguée en un métabolite complètement excrété́ dans les urines dans les 12 heures suivant l’ingestion. Environ 1 à 2 % de mélatonine est excrétée directement dans les urines, sous forme inchangée (15, 16).
Dans le cerveau, la mélatonine est oxydée en N1-acétyl-N2-formyl-5-méthoxykynuramine (AFMK). Ce composé est issu de la réaction de la mélatonine avec des espèces réactives de l’oxygène (ROS) et présente, in vitro, un pouvoir antioxydant (17).
Le temps de demi-vie d'élimination de la mélatonine après administration orale varie entre 32 minutes (pour une dose de 2 mg) et 126 minutes (pour une dose de 4 mg) (18).
LES EFFETS DE LA SUPPLEMENTATION EN MELATONINE
FONCTIONNEMENT
L’administration de mélatonine modifie la sécrétion endogène selon une courbe de réponse de phase. La phase du rythme endogène est modifiée différemment selon l’heure de l’administration de la mélatonine.
En effet, lorsque la mélatonine est administrée l’après-midi ou dans la soirée, une avance de phase est observée, alors qu’une administration matinale ou à midi conduit à un retard de phase. L’heure critique d’administration de la mélatonine se situe vers 15h00, moment où se situe le changement de direction de l’effet (effet retard de phase avant 15h00, effet avance de phase après 15h00) (8).
La Figure 2 permet la comparaison des courbes de réponse de phase après une administration exogène de mélatonine.
Dans le groupe contrôle (groupe a), la sécrétion débute aux alentours de 23h. Dans le groupe qui reçoit une administration à 18 h (groupe b), on observe une avance de phase, avec une sécrétion de mélatonine avancée aux alentours de 20h. Tandis que l’administration de mélatonine à 8h (groupe c) provoquera un retard de la sécrétion endogène et la décalera vers minuit. Il est à noter que l’effet retard de phase est moins marqué que l’effet avance de phase (Figure 2).
Cet effet chrono biotique est observé avec une perfusion d’une dose de mélatonine de seulement 20μg par trois heures, générant des taux sanguins voisins d’un pic nocturne, mais aussi avec une gélule à la libération rapide de quelques milligrammes de mélatonine. Certains auteurs tels que Scheer et Czeisler considèrent que l’effet chrono biotique ne correspond pas à un effet sur l’horloge, mais plutôt à une interaction métabolique sur la voie de biosynthèse de mélatonine (8).
Figure 2 : Schéma expliquant la courbe de réponse de phase après l’administration exogène de mélatonine (8)
Groupe (a) : Témoin
Groupe (b) : Le profil plasmatique présente une avance de phase après l’administration l’après-midi.
Groupe (c) : Le profil plasmatique présente un retard de phase après administration le matin.
L’administration d’1 mg de mélatonine permet l’augmentation des taux physiologiques de mélatonine en comparaison des sujets témoins.
LES EFFETS INDESIRABLES DE LA MELATONINE
Selon le SYNADIET (Syndicat national des Compléments Alimentaire) et sur la base de données recueillies en mars 2016, le nombre de boîtes de compléments alimentaires, contenant de la mélatonine, vendues en France serait de 1,4 millions en France.
Depuis la création du dispositif de nutrivigilance (en 2009) et jusqu’en mai 2017, l’ANSES a reçu 90 déclarations d’effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine. Les effets les plus décrits étaient des symptômes généraux (céphalées, vertiges, somnolence), des troubles neurologiques (tremblements, migraine), gastroentérologiques (nausées, vomissements, douleurs abdominales) et psychiatriques (cauchemars, irritabilité) (12).
Parmi les 90 déclarations, 19 étaient suffisamment complètes pour faire l’objet d’une analyse d’imputabilité. En effet, les autres déclarations n’étaient pas suffisamment documentées pour être analysées.
Deux des 19 cas étudiés impliquaient une prise de mélatonine dans un contexte de tentative de suicide. La dose consommée dépassait ainsi largement celle recommandée par les fabricants et avait été absorbée avec d’autres compléments alimentaires ou médicaments (12).
La répartition des types d’effets indésirables de ces 19 cas sont présentés dans la Figure 3.
Après étude de ces différents cas, l’ANSES a mis en évidence l’existence de population et de situations à risque, qui sont en particulier :
- Les enfants allaités dont la mère consommerait des compléments alimentaires contenant de la mélatonine,
- Les enfants et adolescents,
- Les personnes souffrant de maladies inflammatoires ou auto-immunes,
- Les personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue où une somnolence pourrait poser un problème de sécurité,
- Les personnes épileptiques,
- Les personnes asthmatiques,
- Les personnes souffrant de troubles de l’humeur,
- Les personnes souffrant de troubles du comportement ou de la personnalité.
De plus, en raison des nombreuses interactions pharmacocinétiques et pharmacodynamiques possibles entre la mélatonine et certains médicaments, l’ANSES recommande, en cas de traitement médicamenteux, de prendre l’attache d’un médecin avant d’en consommer.
Elle préconise également de privilégier les formulations simples n’associant pas la mélatonine à d’autres médicaments et d’éviter la prise concomitante de plusieurs compléments alimentaires contenant de la mélatonine, afin de limiter les risques d’interactions.
ALLEGATIONS DISPONIBLES POUR LA MELATONINE ET LEURS JUSTIFICATIONS SCIENTIFIQUES
Les 2 allégations disponibles pour la mélatonine sont détaillées dans le tableau ci-dessous :
Allégation |
Quantités minimales nécessaires |
La mélatonine contribue à atténuer les effets du décalage horaire |
0,5 mg / jour Avec information que l’effet bénéfique est obtenu par la consommation d’au moins 0,5 mg juste avant le coucher le premier jour du voyage et les quelques jours suivant le jour d’arrivée à destination |
La mélatonine contribue à réduire le temps d’endormissement |
1 mg / jour Avec information que l’effet bénéfique est obtenu par la consommation d’au moins 1 mg juste avant le coucher. |
Le prochain chapitre permettra de déterminer si la matière scientifique disponible valide bien ces positionnements produits.
INTERET DE LA MELATONINE SUR LE SOMMEIL
LES DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES DISPONIBLES
Nous nous sommes appuyés principalement sur des études réalisées à des doses inférieures ou équivalentes à celle du produit NUTRIPURE, dans le cadre de ses effets sur les troubles de l’endormissement.
Dans le papier de SLETTEN TL et al., 2018, les participants atteints de troubles de la phase veille-sommeil retardée (DSWPD), ont reçu une dose de 0,5 mg de mélatonine à libération rapide, 1 heure avant l’horaire souhaité pour le coucher (DBT) pendant au moins 5 nuits successives par semaine, pendant 4 semaines consécutives. Après 7 jours de traitement, les participants ont subi des tests de sévérité globale des impressions cliniques, des tests d’analyse du sommeil tels que le PSQI (Indice de qualité du sommeil de Pittsburgh), le ESS (Échelle de somnolence d'Epworth) ou le ISI (Indice de gravité de l'insomnie) et ils ont rempli l'échelle d'Impression Globale du Changement des Patients (PGI-C).
Cette étude a permis de démontrer que la mélatonine permet (Figure 4) (20) :
• D’accélérer l’endormissement,
• D’améliorer la qualité objective et subjective du sommeil et de la fonction diurne,
• De réduire les troubles du sommeil.
L’effet bénéfique de la mélatonine sur le sommeil est également retrouvé chez les individus âgés de 65 à 80 ans souffrant d’insomnie primaire. Dans l’étude de WADE AG et al., 2010 [21], l’apport de 2 mg de mélatonine à libération prolongée pendant une période de 3 semaines a permis de diminuer la latence d’endormissement et a amélioré la qualité du sommeil chez les individus âgés de plus de 65 ans (Figure 5).
Dans l’étude clinique randomisée en double aveugle de GRIMA NA et al., 2018, la prise de 2mg de mélatonine à libération prolongée 2 heures avant le coucher durant deux périodes de 4 semaines séparées par un temps de sevrage de 48h. Cela a permis aux participants souffrant d’insomnies dues à des lésions cérébrales d’entrainer une amélioration du dysfonctionnement du sommeil et des insomnies. Cependant l'efficacité est encore inconnue sur des durées plus longues [22].
L’effet de la mélatonine sur le sommeil a également été retrouvé dans l’étude de SCHRODER CM et al., 2019 [23], qui administrait 2mg de mélatonine à libération prolongée pendant 3 semaines puis 5mg pour les participants ayant eu une résistance à la mélatonine. Les participants étaient des jeunes individus de 2 à 17,5 ans atteints de troubles du spectre autistique provoquant des troubles importants du sommeil. L’étude a permis d’observer que 41% des enfants ayant reçu la mélatonine ont amélioré leur sommeil avec la dose de 2 mg. Les enfants restants ont donc reçu la dose plus élevée. L’administration de mélatonine a permis de diminuer les insomnies (augmentation en moyenne de 57,5 minutes de plus par nuit). Cependant aucune différence significative n’a été remarquée dans l’amélioration du sommeil entre les enfants ayant reçu une dose de 2 mg ou de 5 mg.
CONCLUSION
En conclusion, concernant l’usage de la mélatonine sur le sommeil, nous constatons que la littérature utilise principalement un dosage de 2mg / jour. Avec ce dosage ces dernières obtiennent des résultats bénéfiques concernant l’endormissement et la qualité du sommeil.
C’est pourquoi une Dose Journalière de 1,9 mg / jour de mélatonine (correspondant à la dose journalière maximale autorisée par la réglementation) semble être correcte pour atteindre les résultats escomptés.
INTERET DE LA MELATONINE SUR LE DECALAGE HORAIRE
LES DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES DISPONIBLES
La mélatonine permettrait d’améliorer les problèmes de déphasage suite à un décalage horaire.
En effet, dans l’étude clinique randomisée en double aveugle contrôlé par un placebo, PAUL MA et al., 2010 [24], montre l’efficacité de différentes formules de mélatonine sur l'avance et le retard de la phase circadienne. Des volontaires ont alors reçu soit 3 mg de mélatonine à libération régulière (RR), soit 3 mg à libération prolongée (SR), soit 3 mg d’un mix (SSR) constitué de 1 mg de RR et de 2 mg de SR, soit un placebo. L’administration a été effectuée soit en avance de phase à 16H00, soit en retard de phase à 06h00. Toutes les formules ont montré des améliorations et plus spécifiquement la formule à libération lente a empêché la détermination des retards de phase. De plus, ces effets ont été également observés à partir d’une dose de mélatonine de 0,5 mg.
Cet effet bénéfique sur le décalage horaire a également été prouvé par PETRIE K et al., 1989 [25]. Cette étude a comptabilisé 20 participants âgés de 20 à 68 ans et ayant effectué un vol aller-retour entre Auckland à Londres. Ces derniers ont reçu soit 5mg soit de placebo soit de mélatonine 3 jours avant le vol, pendant le vol et 3 jours après le vol. Les participants ont répondu à un questionnaire sur leur état de santé (fatigue, sensation de décalage horaire, humeur et vigueur) avant le vol, à leur arrivée et après 10 jours. La mélatonine a donc permis d’accélérer le retour à un rythme de sommeil normal, d’améliorer le ressenti de la fatigue et la récupération.
Cependant d’autres études, telle que celle de EDWARDS BJ et al., 2000., [26] n’ont pas permis de montrer un effet significatif de la mélatonine sur les conséquences du décalage horaire. En effet, dans cette étude, l’administration de 5mg de mélatonine par jour n’a permis d’observer aucune différence significative entre la mélatonine et le placebo sur l'irritabilité perçue, la concentration, la satisfaction des repas, la facilité à s'endormir et à rester endormi.
CONCLUSION
Nous remarquons que le nombre de références bibliographiques concernant des études cliniques disponibles pour évaluer l’effet de la mélatonine sur le décalage horaire est assez limité et que leurs conclusions se contredisent.
Pour autant, l’étude de PAUL MA et al., 2010. nous éclaire sur les quantités potentiellement efficaces de la mélatonine. Il semblerait qu’une Dose Journalière de 0,5 mg de mélatonine / jour soit efficace pour atteindre les résultats escomptés.
AUTRES POTENTIELS INTERETS DE LA MÉLATONINE
Certains papiers se sont penchés sur d’autres potentiels effets bénéfiques de la mélatonine, tels que l’effet anti-inflammatoire sur le cœur, les dents ou les ovaires. Cependant, actuellement aucune étude concluante n’a été effectué chez l’homme [27, 28]. Il est donc impossible de se positionner sur ces axes, en l’état.
BIBLIOGRAPHIE
1 – CLAUSTRAT. B. 2018. Mélatonine : aspects physiologiques et pharmacologiques en relation avec le sommeil, intérêt d’une forme galénique à libération prolongée Elsevier, 44 : 548-557
2 – CLAUSTRAT. B. 2020. Mélatonine : aspects biochimiques, physiologiques et pharmacologiques en relation avec les phénomènes rythmiques et le sommeil, Elsevier, 17 : 177- 194
3 - CERMAKIAN N, SASSONE-CORSI P. 2000. Les mécanismes moléculaires de l’horloge circadienne.
4 - TOUITOU Y. 2005. La mélatonine, pour quoi faire ? Bull Acad Natle Méd ;13.
5 - Développement du diencéphale (2e vésicule) et de l’hypophyse. 2016
6 - Rythme nycthéméral, geo. 2017
7 - CARDINALI DP, PÉVET P. 1998. Basic aspects of melatonin action. Sleep Med Rev ; 2(3):175- 90.
8 - CLAUSTRAT B. 2009. Mélatonine et troubles du rythme veille-sommeil. Médecine Sommeil ; 6(1):12-24.
9 - CLAUSTRAT B, 2015. Leston J. Melatonin: Physiological effects in humans. Neurochirurgie ; 61(2–3):77-84.
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Composition
Extrait sec de Mélisse (Melissa officinalis), extrait sec d’Aubépine (Crataegus laevigata), gélule d’origine végétale (agent d’enrobage : pullulane), extrait sec de Coquelicot (Papaver rhoeas), extrait sec de Valériane (Valeriana officinalis), mélatonine.
Informations Nutritionnelles
Informations nutritionnelles | Quantité par dose journalière (2 gélules) |
---|---|
Extrait de Mélisse Equivalent plante sèche Dont acide rosmarinique |
160 mg 1600 mg 11,2 mg |
Extrait de Valériane Dont acide valérinique |
120 mg 0,36 mg |
Extrait de Coquelicot | 152 mg |
Extrait d’Aubépine | 200 mg |
Mélatonine | 1,9 mg |
Transparence
Avertissement
Les compléments alimentaires doivent être utilisés dans le cadre d’un mode de vie sain et ne pas être utilisés comme substituts d’un régime alimentaire varié et équilibré. Déconseillé aux enfants, aux adolescents et aux femmes enceintes et allaitantes. En cas de traitement médicamenteux, prendre l’attache d’un professionnel de santé. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Tenir hors de la portée des enfants.
Dosage & Préparation
Prendre 1 à 2 gélules avec un verre d’eau 30 minutes avant le coucher.
- Pour les décalages horaires, une gélule suffit.
- Pour les troubles du sommeil, il est préférable de prendre deux gélules.
Conseils d'utilisation
L’effet bénéfique de la mélatonine est obtenu par la consommation de 1mg avant le coucher.
Une gélule équivaut à 0,95mg de mélatonine.
A conserver dans un endroit frais et à l’abri de la chaleur.