Pure Bio² (Pré et Probiotiques)
Notre microbiote intestinal constitue l’ensemble des micro-organismes vivants dans notre tube digestif. Il est composé de bactéries, de levures et de champignons.
Historiquement appelé “flore intestinale”, le microbiote est la plus grande surface d’échange de notre corps avec l’extérieur, devant la peau.
On compte 200 à 1 000 espèces bactériennes différentes, représentant jusqu’à 100 000 milliards de bactéries. Ainsi notre corps contient davantage de bactéries qu’il ne possède de cellules !
Notre microbiote intestinal pèse à lui seul environ 1,5kg.
Lorsque les bactéries composant notre microbiote intestinal cohabitent avec notre organisme, on parle de symbiose.
Un déséquilibre des populations de bactéries dans notre microbiote intestinal engendre des dysfonctionnements qui peuvent être impliqués dans l’apparition de différentes pathologies.
Il est donc essentiel d’entretenir notre microbiote intestinal, que ce soit par une alimentation saine et variée contenant des fibres et des nutriments prébiotiques ou par un apport direct de souches probiotiques.
- Le microbiote, un organe à part entière est constitué de “bons” micro-organismes qui colonisent notre tube digestif.
- Un déséquilibre du microbiote entraîne des dysfonctionnements de l’organisme : baisse des défenses immunitaires, allergies, mauvaise assimilation des aliments.
- La pollution et une mauvaise alimentation perturbent notre microbiote.
- Le microbiote s’adapte difficilement à l’effort intensif ou prolongé.
- L’entretien du microbiote passe par une alimentation variée, des apports suffisants en légumes et en fibres.
- Un apport de probiotiques peut aider à rééquilibrer le microbiote.
- Une des spécificité du Pure Bio² NUTRIPURE est d’utiliser une gélule gastro résistantes (DR caps), non dégradée par l’acidité de l’estomac. Ainsi, les micro-organismes arrivent intacts jusqu’à l’intestin.
- 93% des clients sont satisfaits ou très satisfaits du produit*
- 100% ont senti une amélioration de leur digestion*
- 93% ont eu une diminution des ballonnements*
- 74% ont senti une amélioration de leur système immunitaire*
- 15 JOURS en moyenne, pour ressentir les bienfaits de Pure Bio²*
* Étude de satisfaction réalisée auprès d'un panel de clients tirés aléatoirement
Notre microbiote intestinal constitue l’ensemble des micro-organismes vivants dans notre tube digestif. Il est composé de bactéries, de levures et de champignons.
Historiquement appelé “flore intestinale”, le microbiote est la plus grande surface d’échange de notre corps avec l’extérieur, devant la peau.
On compte 200 à 1 000 espèces bactériennes différentes, représentant jusqu’à 100 000 milliards de bactéries. Ainsi notre corps contient davantage de bactéries qu’il ne possède de cellules !
Notre microbiote intestinal pèse à lui seul environ 1,5kg.
Lorsque les bactéries composant notre microbiote intestinal cohabitent avec notre organisme, on parle de symbiose.
Un déséquilibre des populations de bactéries dans notre microbiote intestinal engendre des dysfonctionnements qui peuvent être impliqués dans l’apparition de différentes pathologies.
Il est donc essentiel d’entretenir notre microbiote intestinal, que ce soit par une alimentation saine et variée contenant des fibres et des nutriments prébiotiques ou par un apport direct de souches probiotiques.
- Le microbiote, un organe à part entière est constitué de “bons” micro-organismes qui colonisent notre tube digestif.
- Un déséquilibre du microbiote entraîne des dysfonctionnements de l’organisme : baisse des défenses immunitaires, allergies, mauvaise assimilation des aliments.
- La pollution et une mauvaise alimentation perturbent notre microbiote.
- Le microbiote s’adapte difficilement à l’effort intensif ou prolongé.
- L’entretien du microbiote passe par une alimentation variée, des apports suffisants en légumes et en fibres.
- Un apport de probiotiques peut aider à rééquilibrer le microbiote.
- Une des spécificité du Pure Bio² NUTRIPURE est d’utiliser une gélule gastro résistantes (DR caps), non dégradée par l’acidité de l’estomac. Ainsi, les micro-organismes arrivent intacts jusqu’à l’intestin.
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- 74% ont senti une amélioration de leur système immunitaire*
- 15 JOURS en moyenne, pour ressentir les bienfaits de Pure Bio²*
* Étude de satisfaction réalisée auprès d'un panel de clients tirés aléatoirement
Le microbiote, un équilibre fragile sujet à des perturbateurs
Notre corps humain et notre microbiote sont normalement en relation de symbiose. Mais des perturbations de l’un des deux peuvent retentir sur l’autre et déséquilibrer l’ensemble.
Après s’être façonné dans nos premières années de vie, notre microbiote se stabilise à l'âge adulte. Le microbiote est un “organe” influencé notamment par l’environnement et notre alimentation qui sont susceptibles de rompre son état de symbiose : on parle alors de dysbiose. Les perturbations extérieures suivantes peuvent altérer notre microbiote :
- Sport intensif : bien qu’une activité physique modérée limite le risque d’infection, au contraire une pratique intensive dégrade le microbiote (voir paragraphe ci-dessous)
- Stress et manque de sommeil : bien qu’un stress occasionnel puisse être bénéfique pour repousser ses limites, un stress et une fatigue quotidienne perturbent le microbiote.
- Gastro-entérites : cette infection digestive agresse le microbiote
- Antibiotiques : les antibiotiques à large spectre s’attaquent à un grand nombre de bactéries, ce qui peut déséquilibrer le microbiote. Ces traitements peuvent provoquer des dysbioses qui peuvent se manifester par des diarrhées importantes.
- Pollution, tabac, alcool et malbouffe. Plusieurs études suggèrent que des édulcorants artificiels tels que l’aspartame ou le sucralose perturbent le microbiote.
Le sport intensif dégrade votre microbiote
Bien qu'une activité physique modérée limite le risque d'infection, au contraire une pratique intensive dégrade le microbiote. Le sport intensif génère un manque d'apport d'O2 (hypoxie ou ischémie) vers l'intestin car les flux sanguins sont majoritairement redirigés vers les muscles, le cerveau et le coeur.
À l'arrêt de l'effort, l'intestin est reperfusé : on parle d'«ischémie-reperfusion». Cet afflux sanguin entraîne une oxygénation brutale et importante au niveau de l'intestin entraînant une production accrue de radicaux libres à l'origine d'un stress oxydatif.
L'hypoperfusion intestinale et le stress oxydatif entraînent à la fois une agression des cellules intestinales mais aussi une augmentation de la perméabilité intestinale. Cette perméabilité intestinale favorise le passage de molécules indésirables dans le sang.
Prenez soin de notre microbiote
1. Soignez votre hygiène de vie
- Bougez plus dans la journée, bouger de façon respectueuse de votre corps et pratiquer une activité sportive équilibrée
- Aérez-vous, prenez le temps de respirer
- Prenez les temps de dormir et de vous reposer
- Prenez le temps de manger et de mastiquer les aliments
2. Soignez vos habitudes alimentaires
Les habitudes alimentaires jouent un rôle important dans la composition du microbiote.
Les fibres et les légumes, sources de fibres alimentaires, vont permettre de maintenir un microbiote équilibré. Le régime crétois, également connu plus largement sous le nom d’alimentation de type méditerranéen possède des effets bénéfiques sur la santé. Elle favorise le développement d’un “bon” microbiote, notamment grâce à sa richesse en nutriments prébiotiques (fructo oligosaccharides FOS) et en fibres (légumineuses, fruits et légumes frais).
Les excès de sucres, de protéines ou d’édulcorants ont un effet délétère sur l’équilibre du microbiote.
Détectez les signaux indiquant un dysfonctionnement de votre microbiote
Les bactéries se nourrissent des éléments nutritifs apportés par notre alimentation. Une bonne alimentation est donc un facteur favorisant la santé du microbiote. Cet écosystème favorise à son tour les différentes fonctions physiologiques vitales de l’organisme : défenses immunitaires, métabolisme et synthèse de vitamines.
Compte tenu de ses interactions avec tout l’organisme, il existe des signes visibles de dysfonctionnements du microbiote intestinal. Votre microbiote peut être perturbé lorsque vous ressentez :
- Des troubles digestifs (transit accéléré ou ralenti, ballonnements, douleurs abdominales).
- Des troubles infectieux (ORL, urinaires et vaginales, bronches et poumons).
- Des prise de poids rapides et à priori inexpliquées.
- Des manifestations d’allergie : un eczéma atopique, un asthme, une rhinoconjonctivite allergique.
Aidez votre microbiote avec Pure Bio²
Les études scientifiques montrent qu’il est également possible d’entretenir ou de restaurer son microbiote grâce aux prébiotiques et aux probiotiques.
- Les prébiotiques sont des substances alimentaires qui nourrissent un groupe sélectif de microrganismes vivants dans l’intestin. Ils stimulent la croissance des bactéries à effet positif. Les prébiotiques contenus dans le Pure Bio² sont des fibres alimentaires appelées fructanes (FOS fructo-oligosaccharide et inuline de chicorée) qui vont être absorbées au niveau du côlon. Ils vont engendrer une cascade métabolique qui va stimuler la croissance du microbiote existant (principalement les lactobacilles et les bifidobactéries). Ces fibres alimentaires sont également retrouvées dans certains légumes, les légumineuses, les fruits et les céréales.
- Les probiotiques sont définis par l’OMS comme des “micro-organismes vivants, qui lorsqu’ils sont consommés en quantités adéquates produisent des effets bénéfiques pour la santé de l'hôte”. Les plus courants sont des bactéries lactiques : des lactobacilles et des bifidobactéries.
La variété des souches de bactéries présentes dans le Pure Bio² NUTRIPURE va favoriser l’équilibre entre les espèces microbiennes, Nutripure ayant choisi d’apporter 10 milliards de souches incontournables : les lactobacilles (casei, helveticus et rhamnosus) et les bifidobactéries (bifidum et l longum).
- Une fois arrivés dans l’intestin, les probiotiques se mêlent à la muqueuse intestinale. La capacité d’adhésion des probiotiques aux cellules intestinales leur donne la capacité d’interagir avec le microbiote local. La variété des souches apportées va contribuer au rééquilibrage de la flore existante.
Pure Bio²
Présentation générale
Le microbiote désigne la population entière de micro-organismes colonisant un environnement spécifique et inclut non seulement les bactéries, mais également les champignons, archées, virus, et protozoaires. (1) Depuis plus de 10 ans, la communauté scientifique s’intéresse de plus en plus au microbiote intestinal. En effet, plusieurs observations ont permis de constater que son altération était associée à diverses pathologies comme le syndrome du côlon irritable, la maladie de crohn ou des pathologies métaboliques comme l’obésité et le diabète. (2) Les études sur le microbiote intestinal, anciennement appelé flore intestinale, ont débuté dans les années 70 en isolant et inventoriant les différentes espèces bactériennes du microbiote fécal, estimant à environ 400 le nombre d'espèces différentes. Aujourd’hui et avec les méthodes actuelles, on estime que chaque adulte abrite entre 800 et 1000 espèces différentes de bactéries, la majorité d’entre elles étant bénéfiques pour la santé. (3)
Le microbiote intestinal est principalement localisé dans l'intestin grêle et le côlon. Au niveau de l’estomac, l'acidité gastrique limite le développement des micro-organismes, rendant la paroi de l’organe quasiment stérile. Le microbiote intestinal est réparti entre la lumière du tube digestif et le biofilm protecteur que forme le mucus intestinal sur sa paroi intérieure (l’épithélium intestinal). (4)
En cas de déséquilibre de cette flore de microorganismes, parfois qualifiée de “2e cerveau de l’organisme” tant ses fonctions sont essentielles, de nombreuses pathologies sont favorisées notamment au niveau digestif et métabolique. Ainsi, afin de garder un équilibre et un microbiote intestinal en bonne santé, la prise de probiotiques peut s’avérer être une solution très efficace.
Les probiotiques
Définitions
Les probiotiques sont des microorganismes vivants qui, ingérés en quantité adéquate, vont apporter un bénéfice au fonctionnement de notre organisme. Il s'agit essentiellement de bactéries (bifidobactéries, lactobacilles, lactocoques…), mais aussi de levures (saccharomycètes). Naturellement présents dans des aliments fermentés (yaourts, kéfir, choucroute…) ou absorbés sous forme de compléments alimentaires, leur consommation peut contribuer à améliorer la composition de notre microbiote intestinal. Ils peuvent être particulièrement utiles en cas de déséquilibres de la flore intestinale : ils vont ainsi permettre d'augmenter le nombre de microorganismes bénéfiques et de diminuer la population de ceux potentiellement néfastes. (4) Avec l'explosion des connaissances sur le rôle du microbiote intestinal dans le fonctionnement de notre organisme et la genèse de nombreuses maladies, le potentiel thérapeutique des probiotiques fait l'objet de très nombreuses recherches.
Rôles physiologiques
Les probiotiques affectent l’écosystème intestinal en stimulant les mécanismes immunitaires muqueux. Ils interagissent avec des microbes commensaux (qui appartiennent au microbiote intestinal naturel de l’hôte) ou potentiellement pathogènes, en produisant des produits métaboliques tels les acides gras à chaîne courte et en communiquant avec les cellules hôtes par des signaux chimiques (figure 1). Ces mécanismes peuvent induire un antagonisme envers des pathogènes potentiels, améliorer l’environnement intestinal, renforcer la barrière intestinale, diminuer l’inflammation et renforcer la réponse immune contre la stimulation antigénique. On pense que ces phénomènes induisent la plupart des effets positifs, y compris la réduction de l’incidence et de la sévérité des diarrhées. Il s’agit là de l’utilisation la plus largement reconnue des probiotiques. (5)
Figure 1 : mécanismes des interactions entre le microbiote intestinal commensal et les probiotiques.
Au final, le probiotique va “communiquer” via différents signaux métaboliques avec les autres microorganismes de la flore intestinale et provoquer des réponses diverses, qui conduisent à différents effets positifs. Ces effets sont récapitulés dans le tableau 1, issu du guide établi par l'Organisation mondiale de gastro-entérologie :
Tableau 1 : effets produits par l'interaction des probiotiques avec le microbiote intestinal.
Le concept des prébiotiques est plus récent que celui des probiotiques et a été proposé pour la première fois en 1995 par Gibson et Roberfroid. (6) Ce sont des molécules et non des organismes vivants, ils vont servir à nourrir les bactéries qui appartiennent déjà à la flore de l’hôte, contribuant ainsi à la bonne santé du microbiote. (5) Les prébiotiques sont donc des substances alimentaires (principalement des polysaccharides et oligosaccharides). Ils sont utilisés la plupart du temps comme ingrédients alimentaires dans les biscuits, les céréales, le chocolat, la pâte à tartiner et les produits laitiers, par exemple. Un produit renfermant à la fois ces prébiotiques et des probiotiques est appelé un symbiotique, car il exerce les deux effets. (6) Les rôles des prébiotiques sont principalement de nourrir et de renforcer les microorganismes déjà présents dans le système digestif de l’hôte. Ce ne sont pas des molécules qui leur sont essentielles pour vivre, mais cela favorise leur croissance et leur permet d’exercer plus efficacement leurs fonctions bénéfiques sur l’organisme. Elles vont notamment libérer des acides gras à chaînes courtes, qui sont favorables à la santé et renforcer l’immunité de l’hôte en favorisant la production d’immunoglobulines et de cytokines. Le tableau 2 récapitule les effets des prébiotiques sur le microbiote intestinal selon l'Organisation mondiale de gastro-entérologie : Tableau 2 : effets produits par l'interaction des prébiotiques avec le microbiote intestinal. Une souche probiotique est identifiée par son genre, son espèce, sa sous-espèce (s’il y a lieu) et par des caractères alphanumériques qui permet d’identifier sa souche spécifique. Dans la communauté scientifique, il existe une nomenclature reconnue et acceptée pour les micro-organismes, par exemple, Lactobacillus casei DN-114 001 ou Lactobacillus rhamnosus GG. Il n’existe pas de réglementation par la communauté scientifique en ce qui concerne le marketing et les noms commerciaux. (5) Les prébiotiques étant des molécules, ils répondent à la nomenclature classique de chimie organique.Les prébiotiques
Définitions
Rôles physiologiques
Les différentes souches utilisées
(a) Lactobacillus helveticus : la lactobacillus helveticus est une bactérie en forme de tige productrice d'acide lactique et appartenant au genre Lactobacillus et d’origine laitière. La fonction première de l'utilisation de L. helveticus est d'enlever l'amertume et de donner un goût noisette au fromage. C'est également un ferment lactique probiotique souvent sélectionné pour sa survie et résistance tout au long du tube digestif et son adhésion aux cellules intestinales. L. helveticus s'est avéré se lier aux cellules épithéliales intestinales sans endommager les microvillosités de la bordure en brosse. Ce type d'adhérence est un préalable à une colonisation transitoire prolongée, et est importante stimulation immunitaire et du mucus. (7) 2 souches sont disponibles dans notre produit : LAFTI-L10 et ROSELL-52. Elles appartiennent au même genre et à la même espèce, mais leur génome diffère légèrement ce qui fait qu’elles comportent des spécificités respectives. La séquence d'ARN ribosomal 16S confirme la désignation des espèces et l'identité spécifique des souches utilisées par le laboratoire fournisseur (laboratoires Lallemand®). LAFTI-L10 : au niveau morphologique, cette bactérie est retrouvée sous forme de bâtonnets, isolés ou en chaînes courtes, non sporulants, non mobiles, gram positif, anaérobies facultatives et homofermentaires. (8) Il a été démontré que cette souche inhibait le développement de pathogènes tels que Listeria monocytogenes, Escherichia coli ou encore Candida Albicans. (9) Elle a également des rôles sur la diminution de la myéloperoxydase colique (MPO, une enzyme retrouvée en quantité importante dans les granules des neutrophiles), de la production du médiateur inflammatoire LTB4, et sur l’augmentation des niveaux de glutathion, qui soutient le métabolisme antioxydant. En d’autres termes, cette souche présente des vertus anti-inflammatoires et antioxydantes. (10) ROSELL-52 : au niveau morphologique, cette bactérie est retrouvée sous forme de bâtonnets, non sporulants, non mobiles, gram-positifs, obligatoirement homofermentaires, anaérobie facultatif et tend à former des paires ou des chaînes courtes. (11) Elle se lie aux sites d’attachement de bactéries pathogènes telles qu’ Escherichia Coli sur les cellules épithéliales intestinales, évitant ainsi l’installation et la translocation de l’agent pathogène. (12) Elle permet ainsi de maintenir la fonction de barrière de l’intestin. Elle est également résistante à l’acidité gastrique afin de parvenir intègre aux intestins, où elle exerce ses bienfaits. L. helveticus Rosell-52 augmente également la circulation d’anticorps IgM (réponse immunitaire primaires) et IgG (réponse immunitaire secondaire) in vitro. En conséquence, il augmente le pool d'anticorps capables de réagir rapidement à l'infection. (13) D’autres études in vitro suggèrent des effets immunomodulateurs in vitro. En effet, cette souche permet de réduire notamment la production de cytokines pro-inflammatoires par les cellules HT-29 (cellules épithéliales qui envoient des signaux d'alarme quand un pathogène est retrouvé au niveau de l'épithélium intestinal). (14) Des études ont aussi été conduites chez le rat, qui a reçu Rosell-52 après une infection parasitaire. Les taux de cytokines et d’interleukines ont baissé de manière significative, revenant quasiment à la même valeur que celles des rats non infectés. (15) (b) Bifidobacterium longum : cette bactérie est naturellement retrouvée au niveau de nos intestins et elle constitue un rôle clé dans le maintien de la santé du tractus-gastro-intestinal. Sa présence a été associée à de nombreux bienfaits pour la santé en normalisant le transit gastro-intestinal, en inhibant la croissance des bactéries nocives, et aussi en stimulant le système immunitaire. La souche utilisée dans notre produit PURE BIO² est la B. longum Rosell-175 et est d'origine humaine. Au niveau morphologique, cette bactérie est sous forme de bâtonnets, non sporulants, non mobiles, isolés ou par paires, à Gram positif, hétérofermentaire et anaérobie strict. (16) B. longum Rosell-175 est capable de se lier aux cellules épithéliales de l'intestin et du côlon. Cela lui procure un avantage concurrentiel puisqu'il réduit le nombre de sites de fixation disponibles pour les agents pathogènes. Elle est aussi importante pour le maintien de la colonisation intestinale chez l’Homme, puisque c’est une bactérie commensale naturellement présente dans le microbiote intestinal humain. Elle joue également un rôle dans l’absorption intestinale de certains antioxydants, notamment les flavanones. Il a été démontré que B. longum Rosell-175 augmentait significativement le taux d'absorption des flavanones issues du jus d’orange chez l’homme. (17) Elle a également des effets sur l’immunité, en réduisant les taux de cytokines pro-inflammatoires de cellules intestinales stimulées par des bactéries pathogènes. (18) (c) Bifidobacterium bifidum : cette bactérie est également commensale de l'intestin humain. Cette souche a montré une activité antimicrobienne in vitro contre un certain nombre d'agents pathogènes entériques tels que C. sakazakii, S. typhimurium, P. aeruginosa, E. coli, S. aureus, E. faecium, S. aureus, A. vaginae, K. pneumoniae, E. coli et C. difficile. Une étude in vitro a démontré que B. bifidum Rosell®-71 inhibe partiellement les bactéries pathogènes entériques se liant aux cellules épithéliales intestinales de manière dose-dépendante. Cette souche a également une activité sur une enzyme, la BSH (bile salt hydrolase), qui permet la déconjugaison des sels biliaires et donc une réduction du niveau de cholestérol circulant. (19) Cette souche a également des effets sur le système immunitaire. L'effet de B. bifidum Rosell-71 sur le pourcentage de jours en bonne santé chez les étudiants stressés sur le plan scolaire a été étudié dans un essai randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo mené sur 581 participants. Il a été démontré une augmentation de la proportion de jours en bonne santé équivalant à une réduction de 45 % de la probabilité qu'un participant signale une rhume/grippe s'il prend probiotique par rapport à ceux qui reçoivent le placebo (figure 1). La proportion de participants déclarant un rhume/grippe au cours des 6 semaines de la période d'intervention a également été significativement plus faible avec B. bifidum Rosell-71 qu'avec placebo (figure 2). Cela se traduit en épisodes de rhume/grippe moins nombreux et plus courts avec une réduction moyenne des symptômes d’environ une demi-journée. (20) De cette étude sont sorties d’autres données, qui montrent que B. Bifidum Rosell-71 influerait également sur le niveau de stress des étudiants. Une seconde analyse a donc été faite, et il a été rapporté qu’après 6 semaines de prise quotidienne de probiotiques versus placebo, les scores auto-mesurés de stress des étudiants étaient significativement plus bas pour le groupe recevant les probiotiques. (21) (d) Lactobacillus rhamnosus : cette souche est naturellement présente dans les microflores intestinales, orales et vaginales. C’est l’une des espèces probiotiques les plus étudiées, en raison de sa forte présence dans notre organisme et de ses nombreux bénéfices sur notre santé. La souche que nous utilisons est la L. rhamnosus GG et est d’origine humaine. (22) Comme les précédentes, cette bactérie occupe les sites de liaison des bactéries pathogènes avec la paroi de l’intestin, empêchant ces dernières de coloniser notre système digestif. Les analyses conduites par le laboratoire LALLEMAND indiquent une activité antimicrobienne sur un panel large de souches pathogènes, notamment E.coli, P. aeruginosa, S. typhimurium, S. aureus, C. sakazakii, C. difficile, E. faecium et K. pneumoniae. Au niveau immunitaire, cette bactérie a la particularité d’avoir démontré des effets dans la dermatite atopique, qui est une maladie inflammatoire cutanée. Une étude versus placebo a été menée sur 415 femmes enceintes à partir de la 36ème semaine de gestation jusqu’à 3 mois post-partum. En effet, les femmes enceintes sont très sujettes à cette pathologie, on estime que cette dermatose survient dans 80% des cas chez les patientes qui n’ont jamais eu d’eczéma atopique par le passé. (24) La supplémentation en L. rhamnosus a significativement diminué le taux d’incidence de la dermatite atopique chez les femmes enceintes dans cette étude. (23) Cette souche a également des effets sur le métabolisme, de la même façon que Bifidobacterium bifidum, en facilitant la déconjugaison des acides biliaires, réduisant ainsi les taux de cholestérol circulant. Dans une étude menée sur 22 enfants en situation d’obésité, L. rhamnosus GG a permis de significativement baisser les taux d’alanine transferase et les taux d’anticorps anti-peptidoglycanes-polysaccharides par rapport au groupe placebo. En effet, ces deux paramètres sont augmentés chez les sujets obèses qui produisent ces substances en excès. Ces résultats suggèrent un potentiel thérapeutique de ce probiotique dans l’obésité chez les enfants induites par des déséquilibres métaboliques. (25) (e) Lactobacillus casei : cette bactérie est remarquablement adaptative et peut être isolée à partir de produits laitiers ou végétaux fermentés ou bien dans le tractus digestif humain. En effet, celle-ci est également naturellement présente dans notre microbiote intestinal. Il est largement reconnu pour sa capacité à produire de l’acide lactique, qui aide à abaisser les niveaux de pH dans le système digestif et empêche la croissance de pathogènes. La souche que nous utilisons est L. paracasei HA-108 et est d'origine humaine (cultivé de l’intestin des humains ou du colostrum contenu dans le lait maternel). Elle se lie aux sites de fixation des bactéries pathogènes, les empêchant alors de se fixer et de coloniser l’intestin, tout comme les souches citées précédemment. L. paracasei HA-108 a démontré une efficacité sur de nombreux pathogènes entériques, notamment E. coli, L. monocytogenes, S. typhimurium, C.Sakazakii, C. difficile, S. aureus SARM, E. faecium, P. aeruginosa et K. pneumoniae. (26) Elle a surtout démontré une efficacité dans la santé féminine de par ses capacités d’adhésion aux cellules épithéliales vaginales, gênant la colonisation des bactéries pathogènes. En plus des pathogènes entériques cités ci-dessus, elle est active sur des souches comme A. vaginae et S. agalactiae qui sont responsables d’infections vaginales et de septicémies du nouveau-né chez les femmes enceintes. (27) Les prébiotiques sont une catégorie de composés nutritionnels regroupés par leur capacité à favoriser la croissance de bactéries intestinales bénéfiques (probiotiques) spécifiques. Les prébiotiques de type inuline contiennent des fructanes de type inuline. Les fructanes sont une catégorie de composés nutritionnels qui englobent les oligo- et polysaccharides végétaux naturels dans lesquels une ou plusieurs liaisons fructosyl-fructose constituent la majorité des liaisons glycosidiques. Pour être de "type inuline", un fructane doit avoir des liaisons glycosidiques bêta (2-1) fructosyl-fructose, ce qui confère à l'inuline ses propriétés structurelles et physiologiques uniques, lui permettant de résister à l'hydrolyse enzymatique par les enzymes digestives salivaires et intestinales humaines. Les prébiotiques de type inuline comprennent les fructo-oligosaccharides (FOS), l'oligofructose, et l'inuline. Ils sont disponibles dans le commerce et peuvent être extraits d'aliments (généralement de la racine de chicorée) ou synthétisés à partir d'une molécule plus fondamentale (généralement du saccharose). Certains prébiotiques de type inuline sont relativement riches en sucres libres (les monosaccharides fructose et glucose et le disaccharide saccharose), tandis que d'autres ont la plupart ou la totalité de leurs sucres libres éliminés. (28) Ils ne sont pas digérés par notre organisme, qui n’arrive pas à casser les liaisons osidiques. Ainsi, ils arrivent intacts dans l’intestin où se trouvent de nombreuses bactéries. Or, ces sucres sont des substrats idéaux pour les bactéries du microbiote qui s’en servent comme substrat énergétique. Les probiotiques sont définis comme des microorganismes vivants qui, administrés en quantités adéquates, sont bénéfiques pour la santé de l’hôte (OMS, octobre 2001). Dans les compléments alimentaires, la notion de probiotiques est associée à la notion de prébiotiques, on appelle ces produits des symbiotiques. Ils ont des spécificités réglementaires, pharmacologiques et des précautions d’emploi qui sont à respecter et à connaître avant de commencer une supplémentation. Les probiotiques répondent à la réglementation régissant les denrées alimentaires, fixée par le règlement CE 178/2002 instituant l’AESA et les procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires. Les conditions de mise sur le marché des probiotiques sont définies en fonction de leur application : médicamenteuse, alimentaire ou zootechnique. Leur usage est autorisé dans le cadre alimentaire en tant que compléments alimentaires ou en tant qu’additifs pour l’alimentation animale (zootechnie). La souche utilisée doit être déposée dans une collection de cultures reconnue à l’échelon international, telle que la Collection Nationale de Culture de Microorganismes (CNCM) de l’Institut Pasteur à Paris, de façon à avoir une référence par rapport à une possible évolution. Son innocuité pour le consommateur et l’environnement doit être démontrée selon l’approche "QPS" (Qualified presumption of safety ou présomption d’innocuité reconnue), mise au point par des experts de l’Autorité européenne de sécurité des aliments ou le système de certification "GRAS" (Generally recognised as safe ou généralement reconnu comme sûr) de l’Agence américaine des aliments et des médicaments (Food and Drug Administration). Il faut notamment s’assurer de la sécurité d’emploi à la dose qui sera consommée et vérifier qu’il n’y a pas de risque de transmission d’un facteur de résistance aux antibiotiques ou dans le cas d’un produit fermenté, de formation de composés toxiques. En ce qui concerne l'étiquetage, les symbiotiques sont réglementés par le Décret N°2006-352 du 20 mars 2006 qui concerne les compléments alimentaires de façon générale. Tout complément alimentaire mis sur le marché après le 26 mars 2006 doit être déclaré à la DGCCRF en indiquant la dose journalière ainsi que les quantités présentes dans le produit par dose journalière recommandée. (29) La résistance des probiotiques à l’acidité gastrique, aux sels biliaires et leur survie dans l’environnement digestif sont très variables en fonction de la souche. Les souches utilisées dans le yaourt meurent en grande partie dans la partie haute du tube digestif et leur survie n’est que de 1 % au niveau iléal. Inversement, de nombreuses souches de bifidobactéries et de lactobacilles survivent assez bien pendant le transit intestinal et arrivent en grande quantité dans les fèces. (30) Toutes les souches utilisées dans le Pure Bio² fournies par le laboratoire Lallemand® sont résistantes à l’acide gastrique et à la bile. Les souches probiotiques doivent rester vivantes après avoir traversé l'estomac et la partie supérieure du tractus gastro-intestinal, jusqu'à ce qu'elles atteignent leur site d'action ciblé (à partir du duodénum). Voici les résultats de taux de survie des différentes souches probiotiques utilisées à un pH acide d’environ 3-4, qui correspond au pH de l’estomac et à 37°C. Bifidobacterium bifidum Rosell-71 : 91% de survie après 2h (19) Lactobacillus helveticus Lafti-L10 : 100% après 3h (8) Lactobacillus helveticus Rosell-52 : 53% après 2h* (11) Bifidobacterium longum Rosell-175 : 80% après 2h* (16) Lactobacillus rhamnosus GG : 100% après 2h (22) Lactobacillus paracasei HA-108 : 85% après 3h (26) * Pour ces souches, des études complémentaires ont démontré que sous forme encapsulée, elles étaient beaucoup plus stables. Ainsi globalement les probiotiques que nous utilisons arrivent en grande partie dans l’intestin grêle, où ils agissent et complètent le microbiote intestinal commensal. Le sport intensif, le stress, la fatigue chronique ou encore certaines maladies peuvent provoquer un déséquilibre de la flore intestinale. Il peut alors s’avérer nécessaire de faire une cure de symbiotiques. Certaines maladies, états émotionnels, comme la gastro-entérite et le stress, ou encore des maladies chroniques (syndrome du côlon irritable ou intestin irritable, fatigue chronique, maladie de Crohn) affectent et perturbent grandement le microbiote. Des études suggèrent également que nos modes de vie actuels (pollution, tabac, alcool et mauvaise alimentation) impactent la santé intestinale. Un microbiote altéré ne permet pas une bonne digestion et de capter tous les nutriments contenus dans votre alimentation. Il en résulte une fatigue (due à la baisse des apports nutritionnels), des ballonnements, brûlures d’estomac, troubles du transit (diarrhée, constipation), troubles infectieux (ORL, urinaires, vaginaux, bronches, poumons…), des allergies font leur apparition (eczéma atopique, asthme,etc.). Tous ces signes montrent que le microbiote intestinal est déséquilibré. Également, lors de la prise d’antibiotiques pour lutter contre des infections, il se peut que les antibiotiques attaquent un grand nombre de bactéries sans épargner celles bénéfiques se trouvant dans le microbiote. La prise de probiotiques restaurer rapidement la symbiose du microbiote tout en évitant la propagation d’effets secondaires que les antibiotiques peuvent apporter comme une diarrhée, les mycoses vaginales ou digestives. Enfin, lors d’une activité physique intense, la respiration se modifie pour s’adapter à l’effort et génère un manque d’apport en CO2 vers l’intestin dégradant le microbiote : le flux sanguin se dirige vers le cœur, le cerveau et les muscles lors de l’effort. C'est ce qu'on appelle l'ischémie-reperfusion intestinale. La prise de probiotiques au quotidien va permettre de maintenir l’équilibre du microbiote intestinal et donc des performances sportives. (32) Si les propriétés des probiotiques sont généralement exploitées pour traiter un problème existant, elles peuvent aussi entraîner des troubles digestifs bénins dus à l'irritation de la muqueuse intestinale et à la fermentation. Parmi les potentiels effets indésirables, on retrouve des ballonnements et gazs accompagnés de maux de ventre modérés, ainsi qu’une diarrhée passagère. En principe, il n'est pas nécessaire de stopper la prise des probiotiques. Ces effets secondaires disparaissent en quelques jours, une fois que le système digestif s'est habitué à leur activité. Cependant, si les symptômes durent plus de de 2 à 3 semaines, il vaut mieux mettre fin à la cure. Il n'y a donc pas de contre-indication particulière à la prise de probiotiques chez le sujet en bonne santé. S'ils peuvent provoquer un inconfort digestif temporaire, il s'agit du seul effet secondaire identifié à ce jour. Contrairement à ce que l'on pourrait penser intuitivement, aucune étude clinique n’a prouvé de risque d'infection lié à ces bactéries non pathogènes. Par précaution, il est préférable de contre-indiquer les probiotiques aux sujets souffrant de troubles de l'immunité comme les bébés prématurés ou les personnes immunodéprimées. Si rien n'indique un quelconque danger à leur utilisation pendant la grossesse, il reste préférable de demander l'avis d’un médecin avant d'en prendre chez la femme enceinte. (31) Les probiotiques semblent donc réellement impacter la santé et le microbiote intestinal de façon positive. Cependant, il est nécessaire de justifier ces allégations par des études cliniques et toxicologiques et de se baser sur des travaux existants confirmant ces indications. Ici, deux allégations sont portés sur les symbiotiques : La relation entre le système immunitaire et le microbiote intestinal est scientifiquement étayée. Il semble que la microflore digestive joue un rôle clé dans le développement et le maintien des défenses immunitaires. La microflore est particulièrement impliquée dans la régulation de la balance Th1-Th2 et dans la modulation de la production de cytokines. De la même manière que le système immunitaire, le microbiote digestif évolue au cours de la vie et son équilibre est influencé par des facteurs de stress. Dans ce contexte, l’utilisation de probiotiques, capables d’équilibrer et d’interagir avec le microbiote de l’hôte, est apparue comme une stratégie potentielle pour influencer positivement la réponse immunitaire. Les données présentées sont issues des recherches in vitro, in vivo et des études bibliographiques effectuées par les laboratoires LALLEMAND solutions santé (LSS) afin de correspondre au mieux aux souches utilisées dans notre produit Pure Bio². (33) Les modes de vie des adolescents, des jeunes adultes et des adultes ainsi que le stress occasionnel peuvent également être liés à une immunité sous-optimale. Les chercheurs utilisent parfois des étudiants stressés pour leurs études comme modèle de stress psychologique aigu associé à une incidence accrue du rhume et de la grippe. Une vaste étude probiotique menée auprès de 581 étudiants stressés de l’université de Floride lors des examens finaux du semestre d’automne a montré que les étudiants ayant reçu B. bifidum Rosell®-71 avaient une proportion plus élevée de jours en bonne santé par rapport à un groupe placebo. Les chercheurs ont constaté une réduction du pourcentage de participants et moins d’épisodes de symptômes du rhume / de la grippe par rapport au placebo. Dans une autre étude menée auprès de 300 étudiants en bonne santé souffrant de rhumes fréquents, une supplémentation de Lactobacillus helveticus LAFTI® L10 pendant dix semaines a permis de réduire la fréquence des symptômes systémiques (maux de tête, douleurs musculaires, fatigue et température) et leur gravité, ainsi que l’utilisation de médicaments vs un placebo. La même souche était également bénéfique chez les athlètes d’entraînement, une autre sous-population présentant un risque plus élevé de défenses immunitaires déprimées: une étude avant et après intervention a été menée avec L. helveticus LAFTI® L10 dans deux groupes d’athlètes: 16 athlètes «en bonne santé» et 9 athlètes fatigués, souffrant de maux de gorge récurrents et de troubles de la performance. L’étude a montré que L. helveticus LAFTI® L10 rétablissait une réponse immunitaire qui avait été altérée: après un mois d’administration de L. helveticus LAFTI® L10, la sécrétion d’IFN-g (interféron, marqueur de l’activation de la réponse immunitaire innée) par les cellules T CD4 + chez des athlètes fatigués était rétablie aux niveaux retrouvés chez des athlètes en bonne santé. Dans une étude récente chez des athlètes, L. helveticus LAFTI® L10 a significativement diminué la durée des épisodes de type infection des voies respiratoires supérieures de 3,4 jours (p = 0,047) et normalisé le rapport CD4 + / CD8 + (p = 0,020). Ces résultats ont été corrélés par une analyse secondaire montrant que la concentration totale en IgA salivaire était maintenue dans le groupe LAFTI® L10 par rapport à une réduction significative de 35% (p = 0,03) dans le groupe placebo. (33) Au cours des 15 à 20 dernières années, les recherches ont montré les effets des probiotiques à différents niveaux. Premièrement, ils influencent l’effet de barrière. Les probiotiques aident à protéger la surface intestinale des agents pathogènes potentiels et empêchent leur translocation de la lumière intestinale en augmentant la production de mucine et en améliorant la jonction étroite entre les cellules épithéliales, ou en concurrençant la liaison des agents pathogènes. Certains probiotiques ont également la capacité de moduler la réponse immunitaire innée non spécifique. Des probiotiques spécifiques sont même capables d’activer la réponse immunitaire adaptative spécifique, pour le troisième niveau de protection. Le rôle des probiotiques pour favoriser une microflore intestinale saine et équilibrée est bien documenté. La santé gastro-intestinale constitue le premier domaine de preuves cliniques des probiotiques. La recherche dans ce domaine est toujours en cours et de nombreuses applications potentielles apparaissent. Les données présentées sont issues des recherches in vitro, in vivo et des études bibliographiques effectuées par les laboratoires LALLEMAND solutions santé (LSS) afin de correspondre au mieux aux souches utilisées dans notre produit Pure Bio². (34) Inconfort intestinal lié au mode de vie Une étude clinique innovante a montré que l’association probiotique L. helveticus Rosell®-52 et B. longum Rosell®-175 diminuait considérablement les inconforts gastro-intestinaux liés au stress (ballonnements, flatulences et autres troubles abdominaux occasionnels) chez les adultes. L. helveticus LAFTI® L10 est également capable de promouvoir la santé gastro-intestinale chez les personnes actives. Constipation Les personnes souffrant de constipation occasionnelle présentent des différences dans leur microbiote intestinal. Il est suggéré que, outre les changements de mode de vie et d’habitudes alimentaires, un équilibre entre la population de bifidobactéries pourrait être bénéfique pour normaliser le transit. Certains probiotiques spécifiques des bifidobactéries peuvent aider à soutenir la flore endogène des bifidobactéries. Syndrome du côlon irritable (SCI) La capacité de certains probiotiques à soutenir l’intégrité de la barrière intestinale peut être bénéfique pour certaines personnes présentant des symptômes similaires au SCI, tels que des ballonnements, des diarrhées, une constipation. Plusieurs essais randomisés ont montré les bienfaits des probiotiques sur les symptômes de type SCI, améliorant ainsi la qualité de vie et le bien-être. Notre récente étude clinique dans ce domaine a révélée que les deux souches B. longum Rosell®-175 et L. paracasei HA-196 prises séparément pouvaient participer à la bonne qualité de vie chez une population souffrant d’inconfort intestinal. Lacidofil® (L. rhamnosus Rosell®-11 et L. helveticus Rosell®-52) a démontré une amélioration des scores symptomatiques. Défense contre les pathogènes Une microflore saine et équilibrée est essentielle pour maîtriser les agents pathogènes potentiels. Les facteurs qui affectent cet équilibre (consommation d’antibiotiques, voyages, changements alimentaires et stress aigu) peuvent entraîner le développement d’agents pathogènes potentiels dans l’intestin. Cela se traduit par des infections digestives courantes : La diarrhée du voyageur : on estime que 10 millions de personnes sont touchées chaque année; E. coli est responsable de 33% des cas; d’autres causes peuvent inclure des virus, des parasites et / ou d’autres souches de bactéries. Plusieurs études indiquent que des souches et des formulations probiotiques spécifiques (à savoir, Lacidofil®, Saccharomyces boulardii et L. rhamnosus GG) réduisent de manière significative la durée de la diarrhée aiguë occasionnelle de différentes étiologies chez les enfants et les adultes. Des études cliniques ont également documenté l’efficacité de B. Lactis LAFTI® B94 dans la réduction de la durée de la diarrhée chez les enfants atteints de gastro-entérite à rotavirus. Diarrhée associée aux antibiotiques (DAA): affecte entre 5 et 35% des personnes sous antibiothérapie; l’agent bactéries opportuniste Clostridium difficile est une cause fréquente. L’administration de bactéries probiotiques et / ou de levures S. boulardii est généralement recommandée en association avec une antibiothérapie pour prévenir les diarrhées associées. Plusieurs études ont indiqué que Lacidofil® réduit de manière significative les DAA chez les enfants et les adultes. Lacidofil® a également démontré sa capacité à réduire le risque de diarrhée associée à C. difficile (DACD). Fait intéressant, une étude clinique menée récemment chez 160 sujets sains sous traitement antibiotique a abouti à une réduction significative de la durée des cas de défécation de type diarrhée dans les 24 heures suivant l’apport de probiotiques. La survie de la bactérie probiotique a également été mesurée au cours de l’étude. Les résultats ont confirmé la compatibilité de Lacidofil® avec un traitement antibiotique courant (par exemple, l’amoxicilline-acide clavulanique). De plus, les avantages de la levure S. boulardii dans la prévention de la DAA ont été largement documentés chez les enfants et les adultes, et appuyés par au moins 20 études cliniques publiées. De plus, S. Boulardii réduit le risque de diarrhée associée à C. difficile et soutient la microflore intestinale après des épisodes diarrhéiques. Le système digestif est l’un des principaux sites d’action des probiotiques. Ils permettent de renforcer la flore présente et de lutter ainsi contre de nombreuses maladies digestives. Cela est dû notamment à leur capacité de liaison aux sites de différentes bactéries pathogènes et en maintenant la fonction de barrière intestinale. Cela permet ainsi de prévenir et de soigner des pathologies digestives très répandues comme la constipation ou l'inconfort intestinal, mais également des maladies plus sévères comme le syndrome du côlon irritable. De par la richesse en souches différentes retrouvées au sein du produit PURE BIO², le spectre d’action de pathogènes altérés est très large. Les sportifs doivent faire face à des défis physiologiques spécifiques. Au cours de l’activité physique, notre corps répond à différents besoins comme l’énergie et l’endurance. Les données présentées sont issues des recherches in vitro, in vivo et des études bibliographiques effectuées par les laboratoires LALLEMAND solutions santé (LSS) afin de correspondre au mieux aux souches utilisées dans notre produit Pure Bio². (35) Défenses naturelles En gagnant en intensité, l’exercice peut être une source de stress physiologique et psychologique et les défenses naturelles de l’organisme peuvent être altérées. La relation entre l’intensité de l’exercice et l’immunité est une courbe en forme de J. Il semble que les personnes soient plus sujettes aux infections bactériennes et virales après un entraînement intense, ce phénomène peut durer jusqu’à 72 heures. L’immunité réduite, associée à l’hyperventilation qui se produit naturellement pendant l’exercice, contribuent à une plus grande susceptibilité aux troubles des voies respiratoires supérieures chez les sportifs. Les infections sont une cause fréquente d’annulation d’entraînement et même de compétition et peuvent affecter les performances des sportifs. Figure 2 : niveau de risque d'infection en fonction du taux d'exercice physique. Les avantages de certaines souches probiotiques sur les défenses immunitaires sont maintenant bien décrits. Une souche particulière, Lactobacillus helveticus LAFTI® L10, a été testée cliniquement chez des athlètes et présente des avantages pour le soutien immunitaire. Une étude clinique publiée en 2016 a confirmé les avantages de Lactobacillus helveticus LAFTI® L10 chez les athlètes en entraînement en hiver. Sur la base de cette étude et d’autres études cliniques antérieures, les autorités canadiennes en matière de santé (Santé Canada) ont formulé des allégations telles que «Favorise la santé gastro-intestinale chez les adultes physiquement actifs» et «Contribue à réduire l’incidence des symptômes du rhume chez les adultes stressés par l’exercice». Les 39 athlètes inscrits dans cette étude étaient âgés de 18 à 28 ans, s’entraînaient plus de 11 heures par semaine dans divers sports et suivaient le traitement probiotique, ou placebo, pendant 14 semaines en hiver. Cette étude randomisée, à double insu et contrôlée par placebo a examiné la gravité, l’incidence et la durée des épisodes infectieux à l’aide d’une échelle validée, et a suivi les marqueurs immunitaires biologiques. L’étude a montré que la supplémentation en L. helveticus LAFTI® L10 permettait : En outre, plusieurs modifications des marqueurs immunitaires ont été enregistrées au cours de l’étude dans le groupe probiotique: par exemple, l’interféron-γ était significativement plus élevé dans le groupe probiotique, ce qui suggère une meilleure prévention des infections. Cette nouvelle étude renforce les conclusions antérieures sur les avantages immunologiques de la supplémentation de L. helveticus LAFTI® L10 chez les athlètes et montre que les probiotiques pourraient aider à faire face aux risques accrus d’infection liés à l’entraînement et aux exercices intenses et à soutenir un système immunitaire fonctionnant bien. La première étude sportive réalisée avec cette souche était une étude pré-post-intervention menée auprès de deux groupes d’athlètes de loisir bien entraînés: 18 athlètes «en bonne santé» et 9 athlètes fatigués, souffrant de fatigue, de maux de gorge récurrents et de performances altérées. Dans cette étude, le traitement par L. helveticus LAFTI® L10 a rétabli la réponse immunitaire altérée: après un mois d’administration probiotique, la sécrétion de cellules T CD4 + d’IFN-g chez des athlètes fatigués a été restaurée. Pour le groupe en bonne santé, le niveau d’IFN-g dans la salive a également augmenté. Les fonctions gastro-intestinales (GI) Ces fonctions sont également touchées pendant l’exercice. Le corps mobilise son apport de sang vers les poumons et le cœur, au détriment des autres organes. Ce phénomène peut entraîner des perturbations de la motilité intestinale et des dommages aux cellules épithéliales intestinales, augmentant la perméabilité intestinale. Les troubles gastro-intestinaux induits par l’exercice sont révélés par la diarrhée, les vomissements et le reflux acide qui peuvent nuire à l’entraînement et aux performances. La capacité des probiotiques à aider à équilibrer et à restaurer les écosystèmes microbiens intestinaux est de notoriété publique. Leurs modes d’action sont de plus en plus bien appréhendés. Il a été démontré que les bactéries probiotiques peuvent adhérer à l’épithélium intestinal, empêchant ainsi l’adhérence d’agents pathogènes. Certaines souches ont la capacité d’améliorer la fonction de barrière intestinale par divers mécanismes. « Un esprit sain dans un corps sain » Si le sport fait partie d’un mode de vie sain, il peut également générer du stress, par exemple lors d’un surentraînement ou lors d’une compétition. Si un certain niveau de stress peut être bénéfique pour rester compétitif et aider à repousser les limites, un stress excessif peut affecter l’exercice et la performance, ainsi que la santé gastro-intestinale. Or, nous sommes maintenant conscients que l’intestin est notre deuxième cerveau et son altération peut conduire à des désagréments au niveau abdominal comme des douleurs ou malaises intestinaux par exemple. Le rôle de la microflore digestive et de la supplémentation en probiotiques sur l’axe cerveau-intestin a récemment pris de l’ampleur. En 2008, le premier essai clinique liant les probiotiques aux symptômes de stress chroniques a été publié. Une étude randomisée, à double insu et contrôlée par placebo, a été menée sur une période de 3 semaines chez des patients souffrant de stress chronique, en utilisant soit une préparation probiotique spécifique (Lactobacillus helveticus Rosell®-52 et Bifidobacterium longum Rosell®-175 en forme de bâtonnet – Probio ‘Stick®-) ou un placebo. Après trois semaines d’administration quotidienne du probiotique, deux symptômes gastro-intestinaux importants, induits par le stress, les nausées et les douleurs abdominales, ont été significativement réduits de moitié par rapport au groupe placebo. Cette étude a indiqué que le probiotique pourrait apporter des bénéfices aux personnes souffrant de stress chronique, en réduisant de manière significative les symptômes gastro-intestinaux du stress. Plus tard, une autre étude clinique unique a évalué l’effet de cette association probiotique sur les symptômes psychologiques du stress, à l’aide de tests couramment utilisés pour évaluer les médicaments anxiolytiques. Une administration quotidienne d’un mois du probiotique a eu un effet bénéfique sur les signes généraux d’anxiété et de dépression. Ces résultats positifs ont été vérifiés par la diminution du marqueur biologique du stress. Le rôle des bactéries dans l'axe Cerveau-Intestin est toujours à l'étude, cependant, l'Institut Rosell® pour le Microbiome et les Probiotiques de Lallemand a lancé en 2010 la toute première étude clinique de référence sur l'axe Cerveau-Intestin chez des adultes en bonne santé, découvrir les effets positifs d'une formule probiotique sur le stress psychologique occasionnel. Cette formule psychobiotique spécifique s'est avérée efficace pour favoriser une humeur positive lors d'événements stressants tout en aidant à modérer les réponses physiologiques et psychologiques au stress occasionnel. Ces études se basent sur des travaux avec le produit CEREBIOME des laboratoires Lallemand, constitué des souches Lactobacillus helveticus Rosell®-52 et Bifidobacterium longum Rosell®-175. Diop 2008 : La première étude démontrant l'effet d'un probiotique sur les symptômes gastro-intestinaux induits par le stress. 75 volontaires sains (18-60 ans) présentant au moins 2 symptômes de stress ont été recrutés pour prendre CEREBIOME ® ou un placebo pendant 3 semaines. L'étude a montré une réduction significative des symptômes gastro-intestinaux induits par le stress, évaluée par 62 critères. (36) Messaoudi 2010 : La première étude qui a démontré l'impact positif d'un probiotique sur le stress occasionnel chez l'homme sain. Cette étude de référence (randomisée, contrôlée contre placebo et en double aveugle) a été menée sur 55 volontaires sains (30 à 60 ans) pour la prise de CEREBIOME® ou d'un placebo. Après 30 jours de prise, une réduction significative du stress psychologique évaluée par les tests HSCL-90 (questionnaire validé) a été mise en évidence dans le groupe CEREBIOME®. Ces résultats étaient corrélés à la diminution significative du cortisol, un biomarqueur du stress. Chez les sujets moins stressés, une amélioration significative du score PSS, des scores HADS et du score d'anxiété/dépression dans le HSCL a été démontrée dans une étude post-hoc. (37) Figure 3 : changement du score HSCL après 30 jours de supplémentation (placebo vs Cerebiome). Rominj 2017 : participants déprimés sans traitement continu. Il s'agissait de la première étude menée avec CEREBIOME® sur des participants déprimés. Cette étude de référence a démontré que CEREBIOME® réduisait significativement la sécheresse buccale et les troubles du sommeil (p<0,05) par rapport au groupe placebo. (38) Kazemi 2018 : Participants déprimés avec traitement en cours (depuis au moins 3 mois). Cette étude randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo a inclus 110 patients souffrant de dépression légère à modérée et recevant un traitement antidépresseur. Le probiotique a été utilisé comme traitement d'appoint au traitement antidépresseur conventionnel et a montré une diminution significative des scores de Beck Depression Inventory (BDI), de 18 à 9 en moyenne (figure 5). Ces résultats sont cliniquement significatifs, montrant que les patients, après traitement par CEREBIOME®, étaient désormais classés en « dépression minimale » selon l'échelle d'évaluation validée. De plus, le groupe CEREBIOME® a montré une diminution du rapport kynurénine/tryptophane sanguin, ce qui suggère que le tryptophane a été détourné vers la synthèse de la sérotonine et loin de la voie inflammatoire (figure 4). (39) Figure 4 : évolution du rapport kynurénine/tryptophane.
Figure 5 : évolution du score de dépression BDI après 8 semaines de supplémentation. Avec l'explosion des connaissances sur le rôle du microbiote intestinal dans le fonctionnement de notre organisme et la genèse de nombreuses maladies, le potentiel thérapeutique des probiotiques et des prébiotiques fait l'objet de très nombreuses recherches. Ce sont des microorganismes vivants, retrouvés naturellement dans l’intestin humain ou isolés à partir d’aliments fermentés, qui, ingérés en quantité adéquate, vont apporter un bénéfice au fonctionnement de notre organisme. Les prébiotiques sont quant à eux des molécules dont se nourrissent ces "bonnes" bactéries qui résident dans notre intestin. Leur consommation participe donc également à la santé du microbiote intestinal. La combinaison des probiotiques et des prébiotiques, appelée symbiotique, est donc optimale pour rééquilibrer les déséquilibres du microbiote et stimuler l’immunité, tous en préservant des pathogènes digestifs. 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Les prébiotiques
La prise de symbiotiques
Aspect réglementaire
Aspect pharmacocinétique
Les besoins d’une prise de symbiotiques
Contre-indications et effets indésirables
Allégations disponibles pour les symbiotiques et leurs justifications scientifiques
Intérêt sur le système immunitaire
Données disponibles
Conclusions
Intérêt sur le système digestif
Données disponibles
Conclusions
Autres intérêts des symbiotiques
Rôles chez le sportif
Rôle sur le stress
Conclusion Générale
Bibliographie
Composition
Ingrédients pour 2 gélules : Inuline de chicorée : 300mg, Amidon de pomme de terre, Fructo-oligosaccharides : 180mg.
Mélange de 6 bactéries lactiques : 10 milliards d’UFC*
- Lactobacillus helveticus (Lafti® L10) 50% ;
- Bifidobacterium longum (Rosell®-175) 15% ;
- Lactobacillus helveticus (Rosell®-52) 15% ;
- Bifidobacterium bifidum (Rosell®-71) 10% ;
- Lactobacillus rhamnosus (GG) 5% ;
- Lactobacillus paracasei (Lafti® L26) 5%.
Enveloppe d’origine végétale (agent d’enrobage: hydroxypropylméthylcellulose), agent d’écoulement : gomme d’acacia, huile de tournesol (0,08%).
Indications
Complément alimentaire à base de 6 souches microbiotiques dosées à 5 milliards par gélule
Informations Nutritionnelles
Valeurs nutritionnelles | Quantité d’UFC* par dose journalière (2 gélules) |
---|---|
Lactobacillus helveticus (Lafti® L10 et Rosell®-52) | 6,5 milliards d’UFC |
Bifidobacterium l longum (Rosell®-175) | 1,5 milliards d’UFC |
Bifidobacterium bifidum (Rosell®-71) | 1 milliard d’UFC |
Lactobacillus rhamnosus (GG) | 0,5 milliard d’UFC |
Lactobacillus casei (HA-108) | 0,5 milliard d’UFC |
Inuline de chicorée | 300 mg |
Fructooligosaccharides | 190 mg |
*UFC : (Unité Formant Colonie)
*Valeurs indicatives
Transparence
Avertissement
Les compléments alimentaires doivent être utilisés dans le cadre d’un mode de vie sain et ne pas être utilisés comme substituts d’un régime alimentaire varié et équilibré. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Tenir hors de la portée des jeunes enfants.
Ce produit peut-être consommé par les enfants de plus de 10 ans.
Dosage & Préparation
Prendre 1 à 2 gélules par jour avec un grand verre d’eau. A prendre avant le petit déjeuner.
Conseils d'utilisation
Nous conseillons de prendre 2 gélules par jour de Pure Bio² pendant 3 mois après un épisode infectieux, et pas moins de 6 semaines.
Pour les sportifs, après une cure d’attaque de 1 à 2 mois, nous conseillons de limiter la prise quotidienne à 1 gélule par jour.
L’utilisation du Pure Bio² est intéressante associée à de la Glutamine dans le cadre de problèmes digestifs chroniques. La L-GLUTAMINE est conseillée pendant l’effort d’une part pour nourrir les cellules intestinales et d’autre part pour lutter contre la perméabilité intestinale.
La Curcumine est également conseillée pour son action contre le stress oxydatif généré par l’effort intensif ou prolongé, notamment suite à l’oxygénation brutale et importante au niveau de l’intestin après l’effort lorsque l'intestin est reperfusé («ischémie-reperfusion»).
Le microbiote est un organe fragile qui s’adapte difficilement à l’effort intensif ou prolongé.
A stocker dans un endroit frais, dont la température est inférieure à 25°C.
A prendre de préférence
Avant le petit déjeuner : c’est le moment où l’acidité sera minimale dans l’estomac.
Il est recommandé de consommer 2 gélules de probiotiques pendant 3 mois environ. Il est possible de réduire la cure, cependant, pour qu'elle soit bénéfique, vous devez la faire durant 6 semaines minimum.
Il est préférable de prendre les probiotiques le ventre vide car c’est le moment où le corps les assimilera le mieux, après le repos de la nuit et donc le repos de votre estomac et de vos intestins.
En dessous de 3h de sport par semaine de manière raisonnée, le sport a un impact positif sur l’équilibre du microbiote.
En cas de pratique sportive intensive, on note un manque d’apport d’O2 (hypoxie ou ischémie) vers l’intestin car les flux sanguins sont majoritairement redirigés vers les muscles, le cerveau et le coeur.
Suite à l’ischémie précédemment évoquée, à l’arrêt de l’effort, l'intestin est reperfusé: on parle d’«ischémie-reperfusion ». Cet afflux sanguin entraîne une oxygénation brutale et importante au niveau de l’intestin entraînant une production accrue de radicaux libres à l’origine d’un stress oxydatif.
L’hypoperfusion intestinale et le stress oxydatif entraînent à la fois une agression des cellules intestinales mais aussi une augmentation de la perméabilité intestinale. Cette perméabilité intestinale favorise le passage de molécules indésirables dans le sang.
L'aseptisation du monde moderne, la malbouffe, les agents toxiques, la surutilisation des antibiotiques sont à l’origine d’un déséquilibre de notre microbiote.
De plus, notre contact avec la nature s’est réduit, limitant notre enrichissement de diverses sources bactériennes.
Qui plus est, les recherches scientifiques récentes objectivant l’impact positif du microbiote sur notre santé nous sensibilisent et tendent à faire prévaloir leur utilisation.
Les nombreux travaux de cette dernière décennie suggèrent que les microorganismes du microbiote pourraient jouer un rôle dans certaines pathologies :
- Le syndrome de l’intestin irritable qui est un trouble fréquemment rencontré dans la population générale causant des douleurs abdominales, accompagnées de constipation, diarrhée, ou une alternance des deux et des ballonnements
- Les maladies inflammatoires chroniques intestinales comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique
- Le syndrome métabolique et l’obésité
- Les manifestations allergiques telles que l’eczéma, l’asthme, la rhinoconjonctivite allergique
- Le diabète de type 1. Le microbiote semble notamment intervenir dans le phénomène d’insulino-résistance
- Certaines maladies auto immunes
Un microbiote en bonne santé représente la meilleure protection contre les bactéries et les virus, notamment en stimulant notre système immunitaire digestif.
Le microbiote joue un rôle de barrière protective par le biais de plusieurs mécanismes :
- L'exclusion compétitives des micro-organismes entre eux
- La stimulation des défenses immunitaires du tube digestif
- La régulation des réactions inflammatoires de l’organisme
Un microbiote en bonne santé représente la meilleure protection contre les bactéries et les virus, notamment en stimulant notre système immunitaire digestif.
Chaque individu possède une composition microbiotique unique. A la naissance le tube digestif du nouveau né est stérile et va être rapidement colonisé par les micro-organismes de l’environnement et notamment de la mère (accouchement par voie basse, allaitement maternel…). Le microbiote se complexifie par la suite au moment de la diversification alimentaire. Cette période de développement du microbiote est très importante notamment pour la maturation du système immunitaire.
Les microorganismes du microbiote jouent un rôle majeur :
- fonction de barrière protectrice contre les agents pathogènes ingérés
- fonction immunitaire du tube digestif en modulant l’activation et la régulation de l’immunité digestive
- fonction métabolique de dégradation des composés alimentaires produisant des gaz (fermentation) et des acides gras à chaînes courtes servant de nutriments pour les cellules de l'intestin
- fonction métabolique de transformation des acides biliaires
- fonction motrice et d’entretien de la muqueuse digestive régulant ainsi le transit colique
- fonction de sécrétion de médiateurs actifs sur le cerveau: il est impliqué dans le dialogue cerveau-intestin
- fonction de synthèse des vitamines B9 et K
Un microbiote en bonne santé représente la meilleure protection contre les bactéries et les virus, notamment en stimulant notre système immunitaire digestif.