Vous utilisez peut-être l’ail pour relever un plat ou parfumer une sauce. Mais derrière ce goût puissant se cache bien plus qu’un simple ingrédient de cuisine. Depuis l’Antiquité, l’ail accompagne l’être humain. On le donnait aux ouvriers des pyramides pour renforcer leur endurance, et on l’utilisait pour protéger les soldats sur les champs de bataille. On l’a même surnommé la "pénicilline du pauvre", bien avant que les antibiotiques n’existent. Aujourd’hui, la science redonne à l’ail toute son importance. De nombreuses études valident ce que la tradition soupçonnait déjà : ce bulbe renferme des composés actifs capables d’agir sur votre cœur, votre immunité, et même certaines maladies chroniques. Si vous pensiez tout savoir sur l’ail, vous risquez d’être surpris. Dans cet article, je vous propose de découvrir les secrets de l’ail : sa composition unique, ses bienfaits documentés, et ce que les recherches les plus récentes nous révèlent sur ses mécanismes d’action.
Au cœur de la gousse : une chimie puissante
Vous vous demandez peut-être d’où viennent les bienfaits de l’ail. La réponse se trouve dans sa composition. Ce bulbe modeste renferme une chimie étonnamment complexe, dominée par des composés soufrés très actifs.
Une transformation qui commence dès que vous coupez
Dans une gousse intacte, l’ail est plutôt discret. Il contient un composé stable et inodore : l’alliine, une molécule dérivée de la cystéine. [1] Mais dès que vous l’écrasez, l’enzyme alliinase entre en jeu. [2] Elle transforme l’alliine en allicine, une substance au parfum piquant bien connu. Cette allicine, absente dans l’ail entier, se forme en réponse à une blessure : c’est la défense naturelle de la plante.
L’allicine est très réactive et instable. Elle ne reste pas longtemps en l’état. Rapidement, elle se dégrade en d’autres composés soufrés aux propriétés intéressantes : ajoènes (surtout en présence d’huile), sulfures de diallyle comme le DADS et le DATS [3], ou encore vinyldithiines. Chacun d’eux participe aux effets observés dans les études sur la santé. [3]
La SAC : un composé plus discret, mais durable
L’un des dérivés les plus étudiés est la S-allyl-cystéine (SAC). Contrairement à l’allicine, elle est stable, hydrosoluble et quasiment inodore. Vous la retrouvez surtout dans l’ail noir, issu du vieillissement naturel de l’ail classique, ou dans certains extraits standardisés. C’est elle qui permet une action plus constante dans le temps. [4]
Une synergie bien plus large que le soufre
Les composés soufrés ne sont pas les seuls atouts de l’ail. Il contient aussi des flavonoïdes comme la quercétine, des composés phénoliques aux propriétés antioxydantes, des saponines, ainsi que plusieurs enzymes comme la peroxydase.
Côté micronutriments, l’ail est une source de vitamine B6, de vitamine C, de manganèse, de sélénium, de phosphore et de potassium. [5]
En quantité modérée bien sûr, une gousse de 5 g apporte un peu de fibres, de potassium et de vitamine B6 mais c’est surtout sa richesse en composés phytochimiques qui fait toute la différence.
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Steven D.
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Préparation et variétés : tout joue
Toutes les préparations ne se valent pas. La teneur en composés actifs varie selon la variété d’ail, les conditions de culture, le mode de conservation et surtout la manière dont vous le préparez. Comme nous le verrons en fin d’article, chaque forme d’ail possède un profil chimique spécifique (cru, cuit, vieilli, fermenté). Et ces différences ont un impact direct sur ses effets.
Bienfait n°1 : L’ail, gardien de votre cœur et de vos artères
Vous vous souciez de votre santé cardiovasculaire ? L’ail pourrait bien devenir un aliment de premier choix. Sa réputation n’est pas usurpée, et les données scientifiques sont aujourd’hui solides. Plusieurs de ses composés agissent de manière complémentaire pour soutenir votre cœur, protéger vos artères et améliorer vos marqueurs sanguins.
Il aide à faire baisser la pression artérielle
L’hypertension reste l’un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire, souvent silencieuse mais redoutable. L’ail, notamment sous forme d’extrait d’ail vieilli, a montré des effets significatifs sur la tension artérielle. Des méta-analyses d’essais cliniques randomisés don une de Wang et co. en 2015 confirment son efficacité. [6]
Une autre publication de 2019, regroupant 12 études et 553 participants hypertendus, a révélé une baisse moyenne de la pression systolique de 8,3 mmHg et de la diastolique de 5,5 mmHg. Des résultats comparables à ceux observés avec certains médicaments antihypertenseurs. [7]
Cet effet hypotenseur s’expliquerait en partie par la capacité de l’ail à favoriser la vasodilatation. Par exemple, l’allicine peut libérer du sulfure d’hydrogène (H₂S), un gaz messager qui détend les parois vasculaires. [8] D’autres composés, comme les fructosanes ou le disulfure d’allyle, renforceraient cette action. [9]
Il améliore votre profil lipidique
Si votre taux de LDL (le "mauvais" cholestérol) est trop élevé, ou si vos triglycérides sont dans le rouge, l’ail peut vous aider à rééquilibrer tout cela. Une méta-analyse de 2013, portant sur 39 études a montré une baisse moyenne du cholestérol total de 17 mg/dL, et du LDL de 9 mg/dL. [10]
Une analyse beaucoup plus récente publiée en 2024, a confirmé ces effets, avec une réduction du cholestérol total (−0,64 mmol/L) et du LDL (−0,44 mmol/L). Elle a également noté une légère hausse du "bon" cholestérol HDL (+0,04 mmol/L) et une baisse des triglycérides (−0,17 mmol/L). Ces bénéfices sont plus nets après plusieurs semaines (au moins deux mois de consommation régulière). [11]
Comment agit l’ail ? Il limiterait l’oxydation du LDL et freinerait sa production par le foie, deux leviers clés dans la prévention de l’athérosclérose. C'est donc un élément incontournable d'un bon régime anti cholestérol.
Il réduit le risque de formation de caillots
L’ail agit aussi comme un fluidifiant sanguin naturel.
Tout d’abord, il freine l’agrégation plaquettaire. Pour info, il s’agit d’un phénomène qui rend le sang plus collant et favorise la formation de caillots. Puis, il stimule la fibrinolyse, c’est-à-dire la capacité de votre corps à dissoudre ces caillots.
L’allicine y contribue, mais l’ajoène, un autre composé dérivé, est particulièrement actif sur ce plan. Un effet protecteur précieux, notamment si vous présentez des facteurs de risque cardiovasculaires.
Il améliore la souplesse de vos vaisseaux
La santé de l’endothélium, la fine couche qui tapisse l’intérieur de vos vaisseaux, est un marqueur essentiel du bon fonctionnement cardiovasculaire. L’ail, et en particulier l’extrait d’ail vieilli, améliore la fonction endothéliale et réduit la rigidité des artères comme le montrent plusieurs études scientifiques. [12][13]
Comment ? Notamment en stimulant la production d’oxyde nitrique (NO), un gaz qui favorise la dilatation des vaisseaux. La S-allyl-cystéine (SAC), notamment très présente dans l’ail vieilli, active la voie Akt/eNOS, essentielle à ce processus. [14]
Certaines recherches suggèrent même que les composés soufrés de l’ail pourraient limiter l’hypertrophie cardiaque en modulant la fameuse pompe Na⁺/K⁺-ATPase [43].
Bienfait n°2 : Un bouclier immunitaire contre les envahisseurs
Depuis l’Antiquité, on utilise l’ail pour lutter contre les infections. Aujourd’hui, la recherche scientifique confirme ce que la tradition avait pressenti : l’ail agit sur deux fronts. Il attaque directement les microbes, et renforce votre système de défense.
Un antimicrobien à large spectre
L’un des atouts majeurs de l’ail, c’est sa puissance antimicrobienne. L’allicine agit contre un large éventail de bactéries, y compris des souches résistantes.
Elle perturbe les enzymes essentielles à la survie des bactéries en ciblant leurs groupes thiol, et désorganise les biofilms - ces structures protectrices que les microbes utilisent pour résister aux traitements. [16]
L’action antivirale de l’ail est également bien documentée dans la littérature scientifique. Il agit contre plusieurs virus : ceux du rhume, de la grippe, de l’herpès, ou encore le cytomégalovirus. [17] Il bloque leur entrée dans vos cellules ou freine leur réplication une fois à l’intérieur. [18]
L’ail possède aussi une activité antifongique. L’allicine inhibe la croissance de levures responsable de nombreuses mycoses, mais aussi d’autres champignons. [19]
Enfin, il se montre actif contre plusieurs parasites intestinaux en inhibant certaines de leurs enzymes vitales, comme la trypanothione réductase. [16]
Il stimule vos défenses naturelles
Mais l’ail ne se contente pas d’attaquer. Il renforce aussi votre propre immunité. En d’autres termes, il aide votre organisme à mieux se défendre.
Il stimule l’activité des macrophages (ces cellules qui éliminent les débris et les microbes), des lymphocytes T (qui orchestrent la réponse immunitaire), et des cellules Natural Killer (NK), capables de détruire les cellules infectées ou tumorales. [20]
L’extrait d’ail vieilli est d’ailleurs particulièrement efficace sur ce plan. Il agit en douceur mais en profondeur, en modulant les réponses immunitaires sans les surexciter.
Bienfait n°3 : Le duo antioxydant et anti-inflammatoire de choc
Stress oxydatif et inflammation chronique : deux ennemis silencieux, mais redoutables. Ils sont impliqués dans le développement de nombreuses maladies chroniques. L’ail, lui, agit des deux côtés et avec efficacité.
Il neutralise les radicaux libres
Le stress oxydatif est ce déséquilibre qui survient lorsque les radicaux libres prennent le dessus sur vos défenses. Ces molécules instables peuvent endommager vos cellules, vos protéines, votre ADN. Et c’est là que l’ail intervient.
Ses composés soufrés sont capables de piéger directement ces radicaux libres. [21] Mais l’ail ne se limite pas à une action directe. Il stimule également vos propres défenses internes : les enzymes antioxydantes comme la superoxyde dismutase, la catalase ou la glutathion peroxydasevoient leur activité renforcée. [22]
Un acteur central de ce processus est le facteur Nrf2, un régulateur majeur des gènes de défense. La S-allyl-cystéine (SAC), notamment présente dans l’ail vieilli, active cette voie protectrice. Résultat : votre corps produit lui-même davantage d’enzymes capables de neutraliser l’oxydation.
Il freine l’inflammation chronique
L’ail agit aussi sur l’autre grand levier de prévention : l’inflammation. En modulant les cytokines, ces messagers chimiques du système immunitaire, il réduit les signaux pro-inflammatoires. Et dans certains cas, il favorise la production de cytokines anti-inflammatoires comme l’IL-10. [20]
Il bloque également l’activation de la voie NF-κB, un véritable interrupteur de l’inflammation chronique. Cette voie, lorsqu’elle reste active trop longtemps, alimente un terrain propice aux maladies.
En combinant une action antioxydante puissante et un effet anti-inflammatoire régulateur, l’ail aide à protéger vos cellules au quotidien. Ce duo de choc joue un rôle dans la prévention de nombreuses pathologies :
- maladies cardiovasculaires,
- troubles neurodégénératifs,
- certains cancers,
- ou encore diabète de type 2.
L’ail ne se contente donc pas d’agir en surface. Il intervient en amont, là où les déséquilibres commencent à s’installer. Une stratégie de fond, discrète mais redoutablement efficace.
Bienfait n°4 : L’ail et le cancer, un espoir préventif ?
L’ail peut-il réellement vous aider à prévenir certains cancers ? La science avance sur ce terrain avec prudence, mais les résultats sont prometteurs, notamment pour les cancers du système digestif.
Des associations claires dans les études populationnelles
Plusieurs études épidémiologiques ont montré qu’une consommation élevée d’ail est associée à un risque plus faible de cancer de l’estomac et du côlon. Une méta-analyse pionnière publiée en 2000 avait déjà rapporté une réduction de 47 % du risque de cancer gastrique et de 31 % pour le cancer colorectal chez les plus gros consommateurs d’ail. [23]
Ces résultats ont été confirmés plus récemment. Une méta-analyse de 2022 regroupant les données de plusieurs études a retrouvé une baisse de 35 % du risque de cancer gastrique, et de 25 % pour le colorectal, en lien avec une consommation régulière d’ail. [24]
Des mécanismes d’action multiples et complémentaires
Comment expliquer un tel effet ? L’ail n’agit pas sur un seul front. Il module d’abord le métabolisme des substances cancérigènes, en influençant les enzymes de phase I et II impliquées dans leur détoxification. [25]
Il favorise aussi l’apoptose, le "suicide programmé" des cellules anormales. Des composés comme l’allicine, le DADS, le DATS ou encore la SAC ont démontré cette capacité dans plusieurs modèles cellulaires. [24]
L’ail bloque également la prolifération des cellules cancéreuses, en perturbant leur cycle de division. Le DADS et le DATS freinent notamment la phase G2/M, tandis que l’allicine agit sur la phase S.
Autre effet essentiel : il limite la migration des cellules cancéreuses et donc le risque de métastases, en inhibant certaines enzymes. Il freine aussi l’angiogenèse, c’est-à-dire la formation de nouveaux vaisseaux qui nourrissent les tumeurs, un effet où le DATS joue un rôle majeur.
Sans oublier son action antioxydante et anti-inflammatoire, qui crée un environnement moins favorable au développement tumoral.
Que disent les experts du cancer ?
Face à ces résultats, les grands organismes de santé publique restent prudents. Le National Cancer Institute (NCI) américain reconnaît le potentiel de l’ail, mais ne recommande pas, à ce jour, de suppléments spécifiques à visée préventive. [26]
L’American Institute for Cancer Research (AICR) et le World Cancer Research Fund (WCRF) évoquent un lien possible entre l’ail et une baisse du risque de cancer colorectal, mais estiment que les preuves actuelles restent insuffisantes pour formuler des recommandations officielles.
Autrement dit, l’ail ne remplace aucun traitement, et ne doit pas être vu comme une solution miracle. Mais intégré dans une alimentation variée et protectrice, il fait clairement partie des aliments à privilégier pour réduire les risques à long terme.
Cru, cuit, vieilli (noir) : quel ail choisir pour quels bienfaits ?
L’ail n’est pas une seule et unique substance. Sa forme, sa préparation, son temps de repos changent ses effets sur votre santé. Et si vous pensiez qu’un ail en vaut un autre, vous allez voir que chaque version a ses spécificités.
L’ail cru : pour une action antimicrobienne immédiate
C’est sous sa forme crue que l’ail libère le plus d’allicine. Pour que cette allicine se forme, il faut hacher ou écraser la gousse, puis patienter 5 à 10 minutes avant de la consommer. C’est pendant ce temps de repos que l’enzyme alliinase transforme l’alliine en allicine comme nous l’avions vu plus haut dans cet article.
Ses effets sont puissants, notamment contre les microbes et sur certains paramètres cardiovasculaires à court terme. Mais l’allicine est fragile. Elle se dégrade rapidement, surtout à la chaleur, et n’est pas très stable dans l’organisme.
Côté absorption, elle reste pourtant la référence. Sa biodisponibilité, mesurée via l’exhalation d’allyl méthyl sulfure, est considérée comme maximale (100 %). [28]
L’ail cuit : plus doux, mais moins concentré en allicine
Quand vous faites cuire l’ail, vous modifiez profondément sa composition. La chaleur inactive l’alliinase et dégrade aussi l’allicine déjà formée, sauf si elle a eu le temps de se développer avant cuisson.
Il reste néanmoins des composés soufrés intéressants comme le DADS, le DATS ou l’ajoène. Leur profil d’action est différent, mais toujours bénéfique.
La biodisponibilité de l’allicine chute nettement : elle varie entre 14 % et 34 % selon la méthode de cuisson. Mais l’ail cuit est plus digeste, et reste une bonne option au quotidien si vous ne tolérez pas bien le cru.
L’ail noir : une transformation douce mais puissante
L’ail noir, ou ail vieilli, est le fruit d’un long processus à température contrôlée, dans un environnement chaud et humide. Ce n’est pas une vraie fermentation, mais plutôt une série de réactions de Maillard.
Dans ce processus, l’allicine disparaît presque complètement, au profit d’autres composés plus stables comme la S-allyl-cystéine (SAC). [29] La teneur en antioxydants augmente, et la texture devient fondante, avec une saveur douce et sucrée.
La biodisponibilité de l’allicine y est très faible, mais ce n’est pas ce qu’on recherche dans cette forme. L’ail noir est surtout apprécié pour ses effets chroniques : soutien cardiovasculaire, amélioration de la fonction endothéliale, propriétés neuroprotectrices et tolérance digestive excellente.
En résumé : choisissez selon vos besoins
- Ail cru : idéal si vous cherchez une action rapide et directe, notamment antimicrobienne.
- Ail cuit : mieux toléré, plus doux, avec un spectre d’action toujours intéressant.
- Ail noir : pour un effet de fond antioxydant et vasculaire, en cure prolongée ou en prévention.
Chaque forme d’ail a ses atouts. Le plus important, c’est de l’intégrer régulièrement dans votre alimentation, en variant les préparations selon vos objectifs et votre tolérance.
L’union fait la force : ail et micronutriments pour une vitalité optimale
L’ail est puissant, oui. Mais pour que ses effets s’expriment pleinement, encore faut-il que votre corps dispose des bons outils pour les accompagner. Ces outils, ce sont les micronutriments.
Des cofacteurs indispensables au bon fonctionnement de votre organisme
L’ail soutient votre système immunitaire, vos défenses antioxydantes et votre santé cardiovasculaire. Mais ces systèmes ne fonctionnent correctement que si votre corps dispose d’une base suffisante en vitamines et minéraux essentiels.
- Les vitamines B6, B9 et B12 sont impliquées dans le métabolisme de l’homocystéine, un facteur de risque cardiovasculaire.
- La vitamine C participe à la synthèse du collagène des vaisseaux sanguins.
- Les vitamines D et E exercent des rôles protecteurs, notamment anti-inflammatoires et antioxydants.
- Les minéraux comme le zinc et le sélénium sont cruciaux pour l’immunité.
- Le zinc, le cuivre, le manganèse et le sélénium sont aussi les cofacteurs de vos enzymes antioxydantes.
Sans ces micronutriments, les systèmes que l’ail cherche à renforcer tournent au ralenti. Ils ne peuvent pas tirer parti de son potentiel.
C’est là qu’intervient la notion de synergie. Les composés actifs de l’ail, comme l’allicine ou la SAC, ont une action directe. Mais ils viennent aussi soutenir des mécanismes biologiques qui dépendent eux-mêmes de votre statut micronutritionnel.
Comment optimiser cette synergie ?
Si votre alimentation est variée, riche en fruits, légumes, oléagineux, produits de la mer ou légumineuses, vous couvrez probablement une grande partie de vos besoins.
Mais dans certains cas (régime restrictif, stress, période de maladie, âge avancé) une supplémentation ciblée peut être envisagée. L’objectif n’est pas d’empiler les compléments, mais de s’assurer que votre terrain est suffisamment nourri pour que les effets spécifiques de l’ail puissent s’exprimer.
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Comment profiter au mieux des vertus de l’ail ?
Vous êtes convaincu des bienfaits de l’ail, mais vous vous demandez comment l’intégrer efficacement dans votre quotidien ? Voici ce que la science et un peu de bon sens vous recommandent.
Quelle quantité consommer au quotidien ?
Pour un effet général sur la santé, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande entre 2 et 5 g d’ail frais par jour, soit environ une gousse. [30] Mais pour des effets plus ciblés, notamment cardiovasculaires, les études cliniques utilisent souvent l’équivalent de 1 à 4 gousses d’ail cru par jour.
L’idéal reste de commencer petit, puis d’augmenter progressivement pour tester votre tolérance digestive. Certaines personnes peuvent être sensibles à l’ail cru, surtout à jeun.
Comment préparer l’ail pour préserver ses composés actifs ?
Si vous souhaitez bénéficier de l’allicine, c’est la méthode de préparation qui fait toute la différence.
- Hachez, écrasez ou pressez l’ail cru.
- Laissez-le reposer 5 à 10 minutes à l’air libre avant de l’utiliser.
Ce temps permet à l’enzyme alliinase de transformer l’alliine en allicine, avant que la chaleur ne vienne l’inactiver. Vous pouvez ensuite :
- Le consommer cru, dans une vinaigrette, un pesto, une sauce froide.
- L’ajouter en toute fin de cuisson, pour préserver un maximum d’activité.
- Ou le cuire doucement (rôti, mijoté), si vous privilégiez la tolérance digestive au détriment de l’allicine.
Et si vous n’aimez pas le goût ? Les alternatives en complément
Si le goût de l’ail cru vous rebute, ou si vous avez du mal à en consommer régulièrement, les compléments alimentaires peuvent être une option.
Il en existe plusieurs formes :
- Poudre d’ail séché (en gélules ou comprimés)
- Extrait d’ail vieilli (AGE)
- Extraits standardisés en allicine
- Huile d’ail
L’efficacité dépend largement de la qualité du complément, de sa standardisation, et de la biodisponibilité des composés. Choisissez toujours des produits bien dosés, issus de sources fiables, avec un profil clairement indiqué.
Ce qu’il faut retenir
L’ail ne se limite pas à relever vos plats : il veut du bien à votre santé.
Grâce à ses composés soufrés, il soutient votre cœur, renforce vos défenses, régule l’inflammation et pourrait même réduire certains risques de cancer.
Cru, cuit ou vieilli, il agit différemment mais toujours efficacement. L’essentiel ? L’intégrer régulièrement à votre alimentation, dans une approche globale et variée.
Prenez soin de vous !

Auteur Nikias Bertrand Coach Certifié en Nutrition, Récupération Musculaire et Bien-Être
Passionné et pratiquant de musculation depuis plus de 18 ans, j'ai rejoint l'aventure Nutripure en mai 2021 en tant que Responsable SEO et du Contenu. C'est un vrai plaisir de pouvoir partager mes connaissances et celles de Christophe afin de vous délivrer les meilleurs conseils en termes de nutrition sportive et d'entraînement.
Références :
[1] Allicin: A review of its important pharmacological activities [2] In situ allicin generation using targeted alliinase delivery for inhibition of MIA PaCa-2 cells via epigenetic changes, oxidative stress and cyclin-dependent kinase inhibitor (CDKI) expression [3] Medicinal and therapeutic properties of garlic, garlic essential oil, and garlic-based snack food: An updated review [4] Neuroprotective mechanisms of S-allyl-L-cysteine in neurological disease [5] Fiche nutritionnelle de l'ail [6] Effect of Garlic on Blood Pressure: A Meta‐Analysis [7] Garlic lowers blood pressure in hypertensive subjects, improves arterial stiffness and gut microbiota: A review and meta-analysis [8] Therapeutic potentials of allicin in cardiovascular disease: advances and future directions [9] Revue sur l’Ail et ses Composés Bioactifs [10] Effect of garlic on serum lipids: an updated meta-analysis [11] Garlic consumption can reduce the risk of dyslipidemia: a meta-analysis of randomized controlled trials [12] Effect of garlic on cardiovascular disorders: a review [13] Anti?atherosclerotic effect of aged garlic extract: Mode of action and therapeutic benefits (Review) [14] S-allylcysteine Improves Blood Flow Recovery and Prevents Ischemic Injury by Augmenting Neovasculogenesis [15] Novel Sulfur Metabolites of Garlic Attenuate Cardiac Hypertrophy and Remodeling through Induction of Na+/K+-ATPase Expression [16] Antibacterial Properties of Organosulfur Compounds of Garlic (Allium sativum) [17] Garlic for the common cold [18] Antiviral potential of garlic (Allium sativum) and its organosulfur compounds: A systematic update of pre-clinical and clinical data [19] Garlic-Derived Quorum Sensing Inhibitors: A Novel Strategy Against Fungal Resistance [20] Immunomodulation and anti-inflammatory effects of garlic compounds [21] Chemical Constituents and Pharmacological Activities of Garlic (Allium sativum L.): A Review [22] Bioactive Compounds and Biological Functions of Garlic (Allium sativum L.) [23] Garlic consumption and cancer prevention: meta-analyses of colorectal and stomach cancers [24] Association and mechanism of garlic consumption with gastrointestinal cancer risk: A systematic review and meta-analysis [25] Organosulfur compounds and possible mechanism of garlic in cancer [26] National Cancer Institute Fact Sheet 4.22, Garlic [27] Garlic consumption and colorectal cancer risk in the CPS-II Nutrition Cohort [28] Allicin Bioavailability and Bioequivalence from Garlic Supplements and Garlic Foods [29] Black Garlic and Its Bioactive Compounds on Human Health Diseases: A Review [30] Medicinal and therapeutic properties of garlic, garlic essential oil, and garlic-based snack food: An updated review