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Régression du sommeil de bébé : le guide de survie âge par âge

Ce qu'il faut retenir
Les régressions du sommeil sont des phases temporaires normales liées au développement cérébral de votre enfant. Elles surviennent surtout à 4, 8-10, 12, 18 mois et 2 ans.
Régression du sommeil de bébé : le guide de survie âge par âge
Publié le 17/09/2025 - Temps de lecture 16 min

Votre bébé dormait bien et tout d’un coup il commence à se réveiller ou ne veut plus aller se coucher ? Les pleurs deviennent réguliers et les réveils se multiplient ? Vous vous demandez sans doute ce qu’il peut se passer avec le sommeil de votre bébé. Ces périodes qui peuvent inquiéter les parents sont en réalité tout à fait normales. Ce sont les fameuses régressions du sommeil de bébé. D’où viennent-elles et comment reconnaître une régression du sommeil de bébé chez un petit de 4 mois, 8 mois et plus ? Voici ce que vous devez savoir à ce sujet et comment réagir pendant une phase de régression du sommeil chez l’enfant. Conseils et explications vues par la science.

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Qu'est-ce qu'une régression du sommeil ?

Définition : une phase temporaire où le sommeil de bébé se dégrade soudainement

Tous les parents qui ont déjà eu un enfant le savent : la régression du sommeil chez bébé est quasiment incontournable. Dérangeantes pour les habitudes familiales et perturbantes pour l’enfant, ces phases de régression sont souvent difficiles à vivre. En effet, d’un jour à l’autre, toutes les bonnes habitudes de sommeil qu’avait votre enfant semblent peu à peu disparaître. Il dormait bien mais voilà qu’il se réveille, il n’avait aucune difficulté à s’endormir seul mais il ne veut plus que vous quittiez la chambre, les régressions du sommeil prennent différentes formes selon l’âge et le caractère de l’enfant.

Si l’on devait les caractériser, il s’agirait vraiment d’une détérioration assez soudaine des habitudes de sommeil. Ces changements sont bien sûr temporaires et non définitifs, même si sur le coup ils paraissent difficiles à surmonter.

Vous vous demandez si votre bébé est dans une phase de régression du sommeil ? C’est sûrement le cas si :

  • Il se réveille la nuit fréquemment alors qu’il dormait correctement depuis plusieurs semaines ;

  • Il montre une opposition nette au moment de coucher avec des pleurs et de l’agitation ;

  • Ses siestes sont plus courtes que d’habitude ou il refuse de les faire ;

  • Il est particulièrement irritable pendant la journée (car forcément il est plus fatigué) ;

  • Il vous montre un besoin d’attention et de réconfort plus important que d’habitude.
Autre point important avec les régressions du sommeil du bébé :
Elles apparaissent très subitement et durent généralement de quelques jours à quelques semaines. [1] Il va donc falloir être patient en ayant conscience que cela ne va pas durer.

Pourquoi ce n'est pas un retour en arrière, mais un signe que son cerveau se développe ?

Contrairement à ce que le terme « régression » pourrait laisser penser, ces perturbations du sommeil ne sont pas des phases de régression sur le plan psychomoteur de l’enfant. Elles ne marquent pas une forme de recul dans son apprentissage et dans le développement de son cerveau. Au contraire, la science tend à démontrer qu’elles seraient plutôt le signe d'une croissance cérébrale intense. [2]

Des études scientifiques publiées sur PubMed démontrent que le cerveau des nourrissons traverse des périodes de développement importantes avec une maturation rapide des connexions neuronales. Ces périodes sont essentielles à l'acquisition de nouvelles compétences motrices, cognitives et émotionnelles.

À l'inverse, des troubles du sommeil persistants sont associés à des altérations du développement cérébral, ce qui souligne l'importance d'un sommeil sain sur le long terme pour le développement.

Selon les hypothèses actuelles, les régressions du sommeil chez le bébé seraient liées aux périodes de maturation neuronale rapide. Ces phases, bien que temporaires, coïncideraient avec l’acquisition de nouvelles capacités cognitives et motrices, telles que l'apprentissage du ramper ou de la marche. Bien que le phénomène soit un défi pour les parents, il est souvent considéré comme le reflet d’une étape importante du développement de l’enfant.

Le guide des principales régressions du sommeil, âge par âge

La régression des 4 mois : la plus célèbre

La régression des 4 mois est celle qui marque le plus souvent les parents. En effet, elle arrive à un moment où les bonnes habitudes de sommeil semblent être enfin prises. Elles peuvent donc perturber le quotidien et inquiéter les parents.

En réalité, la régression du sommeil chez un bébé de 4 mois n’a rien d’anormal. Elle coïncide d’ailleurs avec une transformation de l’architecture du sommeil chez l’enfant. A 4 mois, votre bébé passe du sommeil de bébé à celui d'un enfant plus mature. [3]

Voici quelques éléments pour reconnaître si votre enfant fait la fameuse phase de régression des 4 mois :

  • Il se réveille de nouveau toutes les 2 ou 3 heures après avoir dormi 5-6 heures d'affilée ;

  • Il a des difficultés à s’endormir alors que ce n’était pas le cas avant ;

  • Au lieu de faire des temps de sommeil en journée de 2 ou 3 heures comme avant, il ne sieste plus que 30 à 45 minutes dans la journée ;

  • Il pleure au moment de se coucher.

Si votre enfant est concerné, rassurez-vous. D’après cette étude scientifique publiée sur PubMed, il s’agit bien d’une transformation significative dans l’organisation de son sommeil. Avant, votre bébé entrait directement dans une phase de sommeil profond en s’endormant. Maintenant, il va développer des cycles plus matures avec des phases de sommeil léger, de sommeil profond et de sommeil paradoxal(REM). [4]

Votre bébé doit donc s’adapter à ces modifications qui peuvent effectivement induire des réveils nocturnes ou des appréhensions à s’endormir.


La régression des 8-10 mois

Une seconde phase de régression du sommeil chez l’enfant peut apparaître vers les 8-10 mois. Elle correspond à un pic d’activité par rapport à ses actuelles capacités motrices et cognitives. À cet âge, il se peut que votre bébé apprenne à ramper et à se mettre debout. Il peut aussi commencer à avoir des angoisses de séparation. Tout ce travail physique et mental entraîne une restructuration du sommeil.

  • La régression du sommeil chez le bébé de 8 à 10 mois se traduit comme suit :

  • Des réveils vers 2-3h du matin avec des difficultés à se rendormir ;

  • Bébé se met debout dans son lit et ne sait pas se recoucher ;

  • Pleurs au moment de la séparation ;

  • Siestes perturbées, surtout celle de l'après-midi.

Encore une fois, vous l’aurez bien compris, il existe une explication scientifique à cette régression du sommeil.

Les études scientifiques montrent que le développement du système moteur chez l'enfant se produit en grande partie pendant le sommeil. C'est durant cette période que le cerveau du nourrisson est le plus actif, bien loin d'un repos total. Le sommeil n'est pas un simple interrupteur, mais un contexte critique où le cerveau consolide les connexions neuronales nécessaires au contrôle moteur. C'est ce travail intense qui peut expliquer certains mouvements observés, comme des sursauts ou des contractions musculaires pendant la nuit. [5]

Quant à l'angoisse de séparation, c’est un phénomène tout à fait normal vers 8-9 mois. Elle ajoute donc un besoin de traiter les émotions supplémentaires et par conséquent plus d’activités sur le plan cérébral.

Votre bébé commence sans doute à comprendre qu'il est un individu à part entière et qu’il est distinct de vous, ce qui lui génère une insécurité temporaire (le temps qu’il puisse gérer et apprivoiser cette sensation).

Le mot de l’expert :
Laissez votre bébé s'entraîner à se lever et se coucher pendant la journée. Plus il maîtrisera ces mouvements en éveil et moins ils perturberont ses nuits. Normalement, cette phase de régression du sommeil devrait durer quelques semaines, puis tout rentrera dans l’ordre.

La régression des 12 mois

La date anniversaire de bébé est souvent corrélée avec une nouvelle perturbation du sommeil au grand dam des parents. Il faut dire qu’à cet âge, votre enfant est en train de faire de sacrés progrès. Il est possiblement dans l’âge de ses premiers pas. Il se peut également qu’il commence à parler. Quant à son rythme de sieste, il commence lui aussi à changer. [6]

La régression du sommeil du bébé de 12 mois est assez facile à reconnaître. Elle est souvent marquée par un refus catégorique de faire la sieste du matin. L’enfant peut aussi se réveiller très tôt vers 5 ou 6 heures du matin. Le soir, il refuse d’aller se coucher en pleurant et son sommeil est très agité. [7]

La science explique cette nouvelle phase de régression. Tout d’abord, il faut comprendre que le développement du langage s'accélère brutalement vers 12 mois. Le cerveau traite donc énormément d'informations linguistiques, ce qui stimule l’activité cérébrale et perturbe l’endormissement.

En même temps qu’il vit tout cela, votre enfant n’a plus les mêmes besoins de sommeil. Beaucoup de petits sont désormais prêts à passer de deux siestes à une seule à l’âge de 1 an. Cette transition nécessaire demande un temps d’adaptation.

Quant à l'acquisition de la marche, elle monopolise elle aussi toutes les ressources cérébrales de votre petit. Il n’est donc pas étonnant que cela joue sur son sommeil.

La régression des 18 mois

La régression du sommeil du bébé de 18 mois peut être vécue comme une vraie crise des 18 mois. En effet, c’est l’âge des premiers « non » et de l'opposition systématique.

Votre enfant teste et il affirme sa personnalité. Il devient également plus autonome et par déduction, il va essayer d’imposer sa volonté au moment du coucher. Même si cela peut être difficile à vivre pour les parents, il faut savoir que c’est une étape de développement normale chez l’enfant. Votre petit est en train d’acquérir de nouvelles capacités.

Vous reconnaîtrez la régression du sommeil des 18 mois comme ceci :

  • Votre enfant refuse d’aller se coucher alors qu’il est clairement épuisé ;

  • Il se réveille de nouveau la nuit pour aller boire, faire pipi ou vous réclamer un câlin ;

  • Il fait des cauchemars et parfois même, des terreurs nocturnes ;

  • Il ne sieste plus qu’une seule fois chaque jour.

Cette régression est aussi expliquée par une imagination grandissante. À 18 mois, votre enfant commence à se faire toutes sortes de films dans sa tête avant de dormir. Cela peut créer des pleurs et des angoisses. La peur du noir peut apparaître à ce moment-là.

Bon à savoir :
Les études scientifiques s’attardent à démontrer que le cortex préfrontal se développe activement chez les bébés de 18 mois. Or, c’est dans cette partie du cerveau que sont gérées les émotions. Comme cette zone est encore en développement, les bébés peuvent être plus sensibles aux modifications d’habitude autour d’eux, d’où la phase de régression du sommeil vers 18 mois. Pour faire simple, ce développement intense peut entraîner des difficultés à gérer les émotions chez l’enfant. [8]

La régression des 2 ans

C’est généralement la dernière phase de régression du sommeil chez l’enfant : celle des 2 ans. Elle arrive quand votre petit connaît des transformations majeures dans son quotidien. Passage au lit de grand, mise en place de la propreté, développement du langage, un enfant de 2 ans voit son quotidien complètement transformé. Il est alors compréhensible que cela entraîne des perturbations au niveau du sommeil.

  • Votre enfant de deux ans pleure la nuit et dit qu’il a peur du noir et des monstres ?

  • Vos rituels du coucher deviennent interminables à la demande de votre petit ?

  • Il se réveille plusieurs fois la nuit en vous appelant et refuse d’aller se coucher le soir ?

Si vous avez répondu oui à ces questions, votre enfant est en pleine phase de régression du sommeil. N’ayez aucun doute là-dessus.

Prenez donc votre mal en patience et sachez que c’est une phase quasiment incontournable. C’est à cause de toutes ces prises de conscience qu’a votre enfant que de nouvelles angoisses arrivent.

Le développement de l'imagination est au summum à l’âge de 2 ans. Vous n’imaginez même pas tout ce que vit bébé intérieurement. Et comme les petits ont du mal à distinguer la réalité et l’imaginaire, il peut commencer à développer des peurs. Pour peu que vous ayez changé de lit à ce moment-là, son écosystème sera perturbé. Il faut qu’il réapprenne à se trouver des éléments sécurisants.

Comme l’explique cette étude, il est important de bien continuer le rituel du coucher pour rassurer votre enfant et éviter de stresser. L’étude met même en évidence le rôle positif des papas impliqués dans les routines du coucher pour améliorer la qualité du sommeil des tout-petits. Papas, soyez donc assurés que vous jouez un rôle important pour aider votre enfant à gérer ces troubles du sommeil et angoisses. [9]

Tableau récapitulatif des régressions

Âge

Durée moyenne purement indicative

Cause de la régression possible

Signes de la  régression du sommeil

4 mois

3-6 semaines

Maturation cycles sommeil

Réveils fréquents

8-10 mois

2-4 semaines

Développement moteur

Debout dans le lit

12 mois

2-3 semaines

Langage + marche

Refus sieste matin

18 mois

3-6 semaines

Autonomie + imagination

Opposition au coucher

2 ans

4-6 semaines

Peurs + changements

Rituels interminables

5 règles pour gérer et survivre à une régression du sommeil

1. Ne pas paniquer et rester cohérent avec la routine du coucher

La réaction courante chez le parent face à la régression du sommeil est de commencer à s’angoisser. Pourquoi ne dort-il plus ? Quand va-t-il retrouver un sommeil normal ? Pourquoi je n’arrive pas à le calmer ? Ne vous posez pas trop de questions et essayez de faire ce que vous faites le mieux, à savoir rassurer votre enfant sans montrer d’angoisse.

Il est vraiment important de rester cohérent avec votre routine de coucher habituelle. La régression du sommeil est une perturbation en soi, il n’est donc pas question d’aller changer les habitudes. Au contraire, ce sont les habitudes qui vont rassurer votre bébé. Continuez à lui donner ses repères de stabilité et vous verrez que peu à peu, cela va l’aider.

La science l’explique très bien : le cerveau de bébé fonctionne par anticipation. L'étude de Mindell et al. souligne que ce n'est pas une seule activité, mais bien la cohérence de la routine qui est associée à une meilleure qualité de sommeil, y compris un endormissement plus rapide et un sommeil plus long et consolidé. [10]

Si vous changez la routine en pleine période de régression, vous allez davantage désorienter votre enfant sans le vouloir.

Parmi les choses les plus importantes sur lesquelles ne pas lâcher :

  • Des horaires de coucher fixes (à 15 minutes près maximum) ;

  • Un schéma de routine routinier type bain, pyjama, histoire, câlin ;

  • Un temps de coucher ni trop court, ni trop long.


2. Répondre au besoin de réconfort sans créer de nouvelles dépendances

Bien sûr, tout cela est plus facile à dire qu’à faire. Pour les parents, il va falloir trouver un juste équilibre entre rassurer et éviter de nouvelles dépendances au sommeil. Si votre enfant a besoin de plus de réconfort pendant une phase de régression, offrez donc votre présence plutôt que des artifices.

Plutôt que d’essayer de nouvelles techniques pour l’aider avec ses troubles du sommeil, essayez tout simplement de vous asseoir calmement à côté de son lit pendant quelques minutes. La voix apaisante d’un parent peut suffire à rassurer.

Vous pouvez, par exemple, lui dire que vous comprenez qu’il a peur, mais que vous êtes là et qu’il est en sécurité. Au besoin, restez un peu plus longtemps dans la chambre pour l’aider à s’endormir.

Attention toutefois à ne pas répéter ceci chaque jour.

3. Adapter l'environnement et les horaires de sieste

L’environnement de sommeil de votre enfant peut nécessiter des aménagements temporaires pendant les périodes de régression. Par exemple, vous pouvez tamiser la lumière un peu plus tôt dans la soirée pour l’aider à réinitialiser son horloge biologique (surtout si des changements récents ont perturbé son rythme naturel).

Voici quelques idées d’adaptation pour vous aider :

  • Avancez le coucher de 15 à 30 minutes pour compenser les réveils nocturnes plus fréquents ;

  • Maintenez une régularité dans les siestes, même si leur durée varie ;

  • Gardez la chambre légèrement plus fraîche (autour de 18-20 °C) pour favoriser un sommeil plus profond ;

  • Utilisez un bruit blanc ou une musique douce pour masquer les sons de la maison et éviter qu’ils ne réveillent votre bébé.

4. S'assurer que les besoins de base sont comblés

La régression du sommeil est aussi souvent liée à une augmentation de l’appétit chez l’enfant ou à des poussées de croissance. Surveillez donc que votre enfant mange suffisamment pendant la journée. Évitez les repas trop lourds le soir. En effet, la faim peut tout à fait s’exprimer sous la forme de résistance au sommeil.

Le confort physique de votre bébé est également une priorité. Vérifiez que le pyjama n’est pas trop serré, que la couche est propre et que son lit est confortable.

Parfois, certains comportements liés à la régression, comme l’énurésie (pipi au lit), réapparaissent temporairement. Dans ce cas, soyez prévoyant et mettez une alèse pour anticiper ces problèmes.

5. Prendre soin de soi (parents) pour ne pas s'épuiser

Il est normal pour un parent d’être fatigué par les régressions du sommeil.

Gardez donc en tête qu’à cause de cette fatigue, vous allez peut-être vous montrer moins patient que d’habitude. Or, les enfants sont des éponges et ils vont ressentir votre énervement (épuisement). Pour ne pas les perturber plus qu’ils ne le sont déjà, essayez donc de vous souvenir que cette phase ne durera pas.

Si vous le pouvez, soutenez-vous avec votre conjoint. Plus vous serez reposé et plus il sera facile pour vous de rassurer votre enfant dans le calme et la régularité.

Quand faut-il s'inquiéter ?

Si la régression dure plus de 4 à 6 semaines

La plupart des régressions de sommeil s’arrêtent naturellement au bout de quelques semaines. Toutefois, si les troubles persistent plus de 6 semaines malgré vos efforts réguliers, il faudra peut-être en discuter avec votre pédiatre. Une régression prolongée peut révéler un problème sous-jacent.

Symptômes supplémentaires qui accompagnent les difficultés de sommeil :

  • Changements importants d’appétit durant plus d’une semaine ;

  • Forte anxiété de séparation qui perturbe les activités quotidiennes ;

  • Régressions multiples dans le développement ;

  • Symptômes physiques comme des maux de ventre ou de tête persistants.

Si bébé présente d'autres symptômes

La régression du sommeil est difficile à vivre sur le moment, mais c’est une phase naturelle. Elle s’explique par tous les changements physiques et les évolutions que connaît votre enfant. En tant que parent, vous connaissez mieux que quiconque votre enfant. Il présente d’autres symptômes et vous sentez que quelque chose ne va pas ? N’hésitez pas à en parler au pédiatre.

Conclusion

Ne soyez pas inquiets si le sommeil de votre enfant connaît des périodes de régression. Même si ces phases sont difficiles à vivre à cause des réveils, de la fatigue et des pleurs, elles ont une issue positive.

Comme vous l’avez vu, la science démontre que ces phases de régression du sommeil chez bébé sont sources de grandes avancées sur le plan neurologique. Elles sont parfois aussi inévitables parce que bébé grandit et qu’il doit gérer un grand nombre d'informations. Quand l’apprentissage prend énormément de place, le petit cerveau en développement de l’enfant n’arrive plus à se calmer. C’est ainsi que les phases de régression du sommeil chez l’enfant arrivent souvent vers 4 mois, 8-10 mois, 1 an, 18 mois et 2 ans.

Continuez à faire votre routine du coucher et gardez les bonnes habitudes tout en apportant du réconfort et de l’aide à votre enfant. Si cela semble s’éterniser, n’hésitez pas à en parler à votre pédiatre.

Références :
[5]

THE DEVELOPING BRAIN REVEALED DURING SLEEP

[6]

Normal sleep patterns in infants and children: a systematic review of observational studies

[7]

Sleep problems during early and late infancy: Diverse impacts on child development trajectories across multiple domains

[8]

Developmental Stages of Social Emotional Development in Children

[9]

Predictive Factors of Toddlers' Sleep and Parental Stress

[10]

Benefits of a bedtime routine in young children: Sleep, development, and beyond

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