La rhinite allergique, aussi connue sous le nom de rhume des foins, touche énormément de personnes chaque année. C’est une affection saisonnière ou régulière qui impacte la qualité de vie. Les nombreux symptômes de la rhinite allergique vous dérangent ? Votre immunité a probablement besoin d’un coup de pouce. Découvrez comment traiter la rhinite allergique d’après la science.
Qu'est-ce que la rhinite allergique (rhume des foins) ?
Définition du rhume des foins
Nez qui coule, éternuements à répétition, démangeaisons gênantes dès que vous mettez le nez dehors ? Et si c’était une rhinite allergique, aussi connue sous le nom du célèbre rhume des foins ?
Contrairement aux idées reçues, sachez déjà que vous n’avez pas besoin d‘aller dans un champ de foins pour développer ce rhume . Cette affection est une réaction allergique qui peut se déclencher toute l’année, face au pollen ou à d’autres allergènes. Il s’agit d’une réaction inflammatoire de votre muqueuse nasale.
Parmi les principaux coupables : les pollens libérés par les arbres, les graminées ou les herbes, mais aussi d’autres allergènes comme les acariens, les moisissures ou les poils.
Vous avez toujours entendu dire que la rhinite allergique étant saisonnière, surtout déclenchée avec l’arrivée du printemps ? Il est vrai qu’elle est d’autant plus courante au printemps et en été, mais attention c’est une affection dont vous pouvez souffrir toute l’année.
Que se passe-t-il dans votre organisme en cas de rhinite allergique ?
La rhinite allergique est une réaction excessive de votre système immunitaire. En effet, normalement, votre organisme vous protège des virus et des bactéries. Or, chez les personnes allergiques, le système immunitaire se trompe de cible.
Lorsqu’un allergène (comme le pollen, les acariens ou les poils d’animaux) pénètre dans les voies nasales, l’organisme le considère alors à tort comme une menace. C’est ainsi que se déclenchent les symptômes de la rhinite allergique, le fameux nez bouché ou qui coule, les yeux rouges, les éternuements, les démangeaisons, etc.
Bien qu’il n’y ait aucun danger en soi, ces symptômes peuvent vite devenir gênants au quotidien.
D’après la science, la rhinite allergique correspond à une réaction du système immunitaire à un allergène : [1]
- Première exposition : votre organisme apprend à reconnaître l’allergène et produit des anticorps spécifiques.
- Expositions suivantes : vos anticorps déclenchent une réponse inflammatoire immédiate. Les mastocytes libèrent de l’histamine, ce qui engendre démangeaisons, écoulements nasaux et éternuements.
Comme si ce n’était pas suffisant, votre organisme active également des éosinophiles et d’autres cellules inflammatoires. Ces dernières entretiennent la réaction inflammatoire. Ces cellules libèrent alors des médiateurs chimiques (comme les leucotriènes et les prostaglandines), responsables d’une inflammation prolongée.
Enfin, c’est l’heure des gonflements et des écoulements persistants à cause de la vasodilatation et de l’augmentation de la perméabilité vasculaire, mais sans l'oreille bouchée à cause d'un rhume.
Vous comprenez maintenant pourquoi la rhinite allergique apparaît souvent soudainement après exposition et qu’elle perdure dans le temps ?


Les différents types de rhinite allergique
Il existe plusieurs types de rhinites allergiques d’après la science. Les études scientifiques classent d’ailleurs ces réactions en deux grands groupes en fonction des éléments déclencheurs et de leur rythme d’apparition.
La rhinite allergique saisonnière
La forme saisonnière est la plus connue. Elle survient au printemps ou en été et est surtout provoquée par les pollens libérés dans l’air par les arbres, les graminées ou certaines herbacées. En effet, chez certaines personnes sensibilisées, quand la concentration en pollen augmente, le système immunitaire va réagir avec le nez qui coule, des éternuements, de possibles démangeaisons, les yeux rouges et larmoyants, etc…
La saison exacte dépend de la plante en cause.
Exemple : pollens de bouleau au printemps, graminées en début d’été, etc. [2]
La rhinite allergique perannuelle (ou persistante)
Cette forme du rhume du foin est encore plus embêtante car elle se manifeste tout au long de l’année, avec une intensité plus ou moins variable selon l’environnement. Elle peut être due aux acariens, aux poils d’animaux et même à certaines moisissures présentes dans les logements humides.
Certes, elle peut avoir des symptômes moins impressionnants que la forme saisonnière et moins gênants, mais elle peut empêcher de dormir ou réveiller les personnes concernées.

Quelles sont les causes du rhume des foins ?
Pour vous protéger et avoir les bons réflexes au quotidien, il est intéressant de comprendre les causes du rhume des foins. Quels sont les allergènes les plus courants dans la rhinite allergique? Comment chaque individu a sa propre sensibilité à ces allergènes ?
Les allergènes connus du rhume des foins saisonnier
Les allergènes en cause dans le rhume des foins sont libérés dans l’air à certaines périodes de l’année. [4]
Pollens d’arbres (février à mai)
- Espèces les plus courantes : bouleau, chêne, frêne, platane ;
- Moments critiques : 6h-10h et 17h-21h, quand la concentration dans l’air est maximale ;
- Facteurs aggravants : lorsque le temps est sec et venteux, car cela favorise la dispersion.
Pollens de graminées (mai à juillet)
- Dactyle, fléole, ray-grass ;
- Responsables d’environ 80 % des cas de rhinite allergique saisonnière ;
- Leur dispersion est souvent accentuée par les orages (effet d’éclatement des grains de pollen).
Pollens d’herbacées (août à octobre)
- Ambroisie, armoise, plantain ;
- Problématiques surtout dans certaines régions où ces plantes sont très présentes (ex. Rhône-Alpes ou Centre pour l’ambroisie).
Les allergènes perannuels : présents toute l’année
Contrairement aux pollens, ces allergènes ne dépendent pas des saisons. Ils viennent surtout de l’intérieur de la maison et des lieux de vie.
Acariens domestiques
- Espèces principales : dermatophagoides pteronyssinus et D. farinae ;
- Ils prolifèrent dans les endroits chauds et humides : literie, tapis, rideaux, matelas…
Leur présence est souvent sous-estimée, mais ils sont pourtant une cause principale de rhinite persistante.
Allergènes d’animaux
- Protéines de chat (Fel d 1) : elles sont considérées comme les plus puissantes et persistantes ;
- Présentes aussi chez les chiens, rongeurs et oiseaux.
- Ces particules microscopiques restent longtemps en suspension dans l’air et s’accrochent facilement aux vêtements.
Moisissures
- Alternaria, Cladosporium, Aspergillus sont les plus souvent impliquées ;
- Se développent dans les logements humides ou mal aérés et ventilés (salles de bain, caves, cuisines…).
Facteurs de risque et prédispositions au rhume des foins
Une étude scientifique s’est intéressée à la prévalence des personnes les plus à risque de faire une rhinite allergique. Parmi les plus susceptibles de développer un rhume des foins :
- Les femmes ;
- Les personnes qui font de l’eczéma ou des problèmes de sécheresse oculaire ;
- Les personnes qui arrêtent de porter leurs lentilles de contact pendant la saison des allergies ;
- Les personnes qui dorment moins ;
- Les travailleurs en extérieur ;
- Les plus jeunes. [5]
Il existe aussi une prédisposition génétique et des facteurs environnementaux.
Prédispositions génétiques
Vous seriez plus à risque de faire un rhume des foins si un de vos parents est allergique ou si les deux sont allergiques. [6]
Facteurs environnementaux
Plusieurs facteurs environnementaux sont reconnus comme des déclencheurs ou accélérateurs de rhinite allergique :
- La pollution atmosphérique : elle aggraverait la réactivité allergique ;
- Le tabagisme passif : il augmenterait le risque de sensibilisation ; [7]
- L’exposition précoce aux allergènes pendant l'enfance.

Quels sont les symptômes du rhume des foins ?
Il existe un ensemble de symptômes caractéristiques pour le rhume des foins. [8] Ces symptômes peuvent être très gênants au quotidien. En apprenant à les reconnaître, vous pourrez trouver plus rapidement une manière de les traiter.
Symptômes nasaux typiques
Les symptômes nasaux sont vraiment typiques de la rhinite allergique. Ils peuvent prendre différentes formes :
- Rhinorrhée (écoulement nasal) ;
- Sécrétions claires et aqueuses, souvent des deux côtés ;
- Intensification le matin et quand il y a des pics de pollen ;
- Nez qui coule et qui peut aller jusqu’à gêner la respiration et la parole ;
- Nez bouché avec alternance entre les deux narines ;
- Éternuements en salves (de 5 à 20 éternuements à la suite) ;
- Prurit nasal (démangeaisons).
Symptômes oculaires associés
Comme le démontre cette étude scientifique publiée sur PubMed, environ 70 % des patients qui ont une rhinite allergique souffrent également de conjonctivite allergique. [9] Parmi les symptômes du rhume du foin, vous pouvez donc aussi avoir les suivants :
- Des yeux qui pleurent avec des larmes claires ;
- Une rougeur conjonctivale bilatérale ;
- Des démangeaisons oculaires intenses ;
- Une désagréable sensation de corps étranger dans les yeux ;
- Une sensibilité particulière à la lumière.
Symptômes généraux et impact sur la qualité de vie
Les symptômes de la rhinite allergique peuvent aussi impacter votre qualité de vie dans son ensemble. Ils peuvent notamment entraîner une fatigue chronique si votre rhinite allergique vous empêche de dormir correctement. Cette fatigue induit des difficultés à se concentrer la journée, une certaine irritabilité notable. Chez les jeunes enfants, cette fatigue peut se répercuter sur la scolarité.
Dans certains cas, la rhinite allergique peut favoriser :
- Une sinusite chronique, causée par l’obstruction des sinus ;
- Otite séreuse chez l’enfant, avec accumulation de liquide derrière le tympan ;
- Aggravation de l’asthme déjà présent ;
- Troubles du sommeil, voire des apnées du sommeil dans les formes sévères.
Il est donc important de ne pas négliger les symptômes du rhume du foin. Ils peuvent avoir des effets néfastes sur la santé et le bien-être au quotidien.
Variations selon l’âge
Notez que les symptômes peuvent différer selon votre âge. Les études scientifiques prouvent que les symptômes du rhume du foin chez l’enfant et la personne âgée ne sont pas les mêmes.
Chez l’enfant
- Respiration par la bouche chronique ;
- Cernes caractéristiques sous les yeux ;
- Troubles de l’attention et difficultés scolaires ;
- Retard de croissance dans les formes sévères.
Chez la personne âgée
- Sécheresse nasale marquée ;
- Complications plus courantes au niveau des sinus ;
- Interactions possibles avec les traitements chroniques existants.

Comment soigner une rhinite allergique (rhume des foins) ?
Éviter les allergènes
La première chose à faire pour traiter un rhume des foins est déjà de limiter l’exposition à l’allergène ou aux allergènes en cause.
En prévention saisonnière, consultez donc les bulletins polliniques pour connaître les pics de pollen. Ainsi, vous pourrez éviter de trop sortir pendant ces pics qui favorisent les symptômes. Pendant ces périodes, n’hésitez d’ailleurs pas à fermer vos fenêtres et aérez votre maison entre 6h et 10h et 17h et 21h. Si vous êtes vraiment très gêné, portez des lunettes de soleil lorsque vous sortez.
Conseils d’expert pour éviter d’aggraver les symptômes de votre rhume des foins :
- Installez un purificateur d’air chez vous ;
- Passez l’aspirateur chaque jour avec filtre anti-acariens ;
- Lavez bien votre linge de lit à 60 °C chaque semaine.
Faire un test
Un test de rhinite allergique peut être intéressant car il va permettre d’identifier précisément les allergènes responsables de vos symptômes.
Notez qu’il existe différents types de tests, notamment les tests cutanés et les analyses sanguines, tous très fiables pour détecter une réaction allergique.
Grâce aux résultats de ces tests sur le rhume de foins, vous pourrez avoir un traitement adapté et éviter au maximum les allergènes qui vous donnent la rhinite allergique.
Prendre un traitement pour le rhume des foins
Vous vous demandez quel traitement prendre pour un rhume des foins ? Généralement, votre médecin va vous recommander l’un des traitements suivants ou la combinaison de plusieurs traitements.
Les antihistaminiques :
Antihistaminiques H1 de 2ème génération (cétirizine, loratadine)
Ils ont une action ciblée sur les démangeaisons et l'écoulement nasal. Notez qu’ils sont d’autant plus efficaces lorsqu’ils sont pris en prévention.
Les corticoïdes nasaux :
Ce sont des traitements de référence pour les formes modérées à sévères. Ils permettent de réduire l'inflammation de la muqueuse. Leur délai d’action est de 3 à 7 jours.
Les décongestionnants :
Utilisez-les pendant 3 à 5 jours pas plus, car au-delà de cette durée ils peuvent accentuer les symptômes (c’est ce qu’on appelle le risque de rhinite médicamenteuse). Attention, ils sont contre-indiqués chez l'enfant de moins de 15 ans. Préférez une solution naturelle comme de l’eau salée pour nettoyer le nez des enfants et adolescents.
Approches naturelles et complémentaires
Le nettoyage de nez
Pour éliminer les allergènes et les sécrétions qui irritent votre muqueuse, lavez-vous régulièrement le nez. Pour cela, vous pouvez utiliser des solutions salines isotoniques ou hypertoniques.
Idéalement, faites ce nettoyage de nez anti-rhume des foins chaque matin et soir.
Vous verrez que ce simple nettoyage quotidien peut réduire l’intensité de vos éternuements et l’écoulement nasal. [10]
La phytothérapie
Pour compléter ce traitement naturel, vous pouvez aussi utiliser les propriétés bénéfiques de certaines plantes :
- La quercétine : c’est un flavonoïde aux effets antihistaminiques naturels. Elle réduit la libération d’histamine. [11]
- L’euphraise : elle offre une action décongestionnante et apaisante pour vos yeux, particulièrement utile si vous faites une conjonctivite allergique. [12]
L’oligothérapie
Les oligo-éléments peuvent aussi aider à moduler votre réponse immunitaire et à limiter l’inflammation :
- Manganèse : régule la réaction allergique ;
- Soufre : action anti-inflammatoire ;
- Phosphore : soutien du système nerveux et des fonctions cellulaires.
Le renforcement du système immunitaire

Cette vitamine D3 a été bien conçue avec une synergie avec la K2 MK7 dans un corps gras pour renforcer l’assimilation. Le goût est neutre. Pour ma part je prends 12 gouttes en plus du multivitamines. Je la recommande donc !
Perceval N.
Enfin, pensez à renforcer votre système immunitaire avec un pack immunité, par exemple. Ce type de complexe contient des nutriments et vitamines essentiels (vitamine D3, vitamine C, Pure Bio² pour le microbiote).

Indispensable. Ce produit est devenu indispensable pour ma santé et mes soucis d'intestin et d'estomac. Règle mes ballonnements et ma flore intestinale. À défaut de prendre d' autre médicament qui ne me faisait plus rien, ça fait 6 mois que j'ai révisé grâce à ce produit.
Maria D.
Mythes courants sur le rhume des foins : attention aux remèdes miracles pour la rhinite allergique
Si vous tapez sur Internet ou si vous écoutez les gens autour de vous, vous recevrez toutes sortes de conseils pour traiter naturellement un rhume des foins.
Mythe numéro 1 : « Le rhume des foins ne touche que les enfants ». Évidemment, c’est faux, cette allergie peut se développer à tout âge, même après 50 ans.
Mythe numéro 2 : « Il faut éviter de sortir dehors quand on a un rhume des foins ». Il est plutôt recommandé d’adapter ses sorties aux pics d’allergènes dans l’air.
Mythe numéro 3 : « Les plantes d'intérieur aggravent les symptômes du rhume des foins ». C’est une erreur de penser cela et de vous débarrasser de vos plantes, car la plupart d’entre elles ne produisent pas de pollens aériens allergisants.
Mythe numéro 4 : « Pour guérir le rhume des foins, il faut prendre du miel.». Aucune étude scientifique ne confirme l’efficacité de ce remède miracle contre le rhume des foins.

Quelle est la durée du rhume des foins ?
La durée du rhume des foins varie d'une personne à l'autre, mais la plupart des épisodes durent entre 4 à 6 semaines pendant la saison pollinique active. Cette période peut s'étendre de mars à octobre selon les allergènes en cause.
Il faut aussi savoir que plusieurs facteurs peuvent influencer la durée de votre rhinite allergique, notamment l'intensité de l'exposition aux pollens, votre sensibilité individuelle, l'efficacité du traitement suivi et même les conditions météos.
Les variations saisonnières jouent pour beaucoup. Le rhume des foins aux pollens d'arbres, par exemple, tend à être plus court mais intense de mars à mai. Le rhume des foins lié aux graminées, quant à lui, peut durer plus longtemps du mois de mai au mois de juillet.
Conclusion
Il existe plusieurs solutions pour traiter le rhume des foins. Entre les traitements classiques et les approches naturelles, vous savez maintenant comment retrouver votre confort. Le plus important est d’identifier vos allergènes, d’adapter vos habitudes et de ne pas hésiter à consulter si les symptômes persistent.
Les symptômes typiques du rhume des foins sont des éternuements à la chaîne, un nez qui coule ou qui est régulièrement bouché, des démangeaisons nasales et oculaires, ainsi que des yeux qui pleurent. Contrairement au rhume classique, le rhume des foins ne donne jamais de fièvre et les symptômes apparaissent de façon soudaine après exposition aux allergènes.
Les options thérapeutiques recommandées sont :
- Les antihistaminiques (cétirizine, loratadine) pour soulager rapidement les symptômes ;
- Les corticoïdes nasaux pour réduire l'inflammation des muqueuses ;
- Une désensibilisation en prenant un traitement de fond sur plusieurs années.
Quoi qu’il en soit, consultez toujours votre pharmacien ou médecin avant de débuter un traitement en automédication.
- Surveillez les pics de pollen et limitez les sorties en cas de pics ;
- Fermez les fenêtres pendant les journées où il y a du vent ;
- Portez des lunettes de soleil pour protéger vos yeux ;
- Rincez vos cheveux le soir pour éliminer les pollens ;
- Évitez de faire sécher votre linge dehors pendant la saison du pollen.
Individual characteristics and associated factors of hay fever: A large-scale mHealth study using AllerSearch
Genetic risk for asthma, allergic rhinitis, and atopic dermatitis
Maternal smoking increases risk of allergic sensitization and wheezing only in children with allergic predisposition: longitudinal analysis from birth to 10 years
Hay fever in adolescents and adults
Epidemiological survey in hay fever patients: symptom prevalence and severity and influence on patient management
Saline irrigation for allergic rhinitis
Quercetin and Its Anti-Allergic Immune Response
Prospective cohort trial of Euphrasia single-dose eye drops in conjunctivitis