Essentielle à l’organisme, la choline se trouve dans de nombreux aliments. Elle joue un rôle clé dans la production d’acétylcholine, un neurotransmetteur impliqué dans la mémoire, le cerveau et le système nerveux. Elle participe aussi à la santé des membranes cellulaires et soutient des fonctions vitales pour l’équilibre global.
Mais attention : un excès de choline peut entraîner des effets indésirables. Cela se produit surtout en cas de supplémentation trop importante et peut provoquer des troubles digestifs, une transpiration excessive ou une odeur corporelle particulière.
Ce guide clarifie les véritables risques liés à une consommation trop élevée et vous donne des repères fiables pour en tirer les bénéfices sans danger.
La choline est-elle dangereuse ? La réponse de la science
Nutriment indispensable, la choline contribue au bon fonctionnement du cerveau et au métabolisme hépatique. Mais comme pour tout principe actif, la question n’est pas de savoir si elle est « bonne » ou « mauvaise », mais plutôt quel est l’impact d’un apport insuffisant ou, au contraire, trop élevé.
La différence clé : carence vs. excès
Une carence en choline peut fragiliser les membranes cellulaires, perturber la mémoire et augmenter le risque de troubles hépatiques. À l’inverse, un excès lié surtout à une supplémentation trop élevée peut entraîner des effets indésirables, comme une baisse de la pression artérielle, des troubles digestifs ou une odeur corporelle désagréable.
Dans la majorité des cas, l’alimentation couvre déjà une grande partie des besoins sans exposer au risque de surdosage. Les situations préoccupantes concernent surtout certains profils particuliers (femmes enceintes, sportifs avec supplémentation, personnes ayant des besoins accrus).
Une large marge de sécurité pour la plupart des gens
Pour la majorité des adultes en bonne santé, la choline est sans danger aux doses recommandées.

Avec des besoins plus élevés pendant la grossesse (450–480 mg/jour) et l’allaitement (520–550 mg/jour). Ces valeurs sont basées sur les besoins pour prévenir les déficiences et soutenir les fonctions physiologiques normales.
Les apports alimentaires moyens en choline varient, mais beaucoup de personnes consomment moins que les recommandations, ce qui peut justifier une supplémentation dans certains cas. [1]
Définition de l'apport maximal tolérable
Pour la choline, les experts de l’Institute of Medicine ont défini une limite supérieure de sécurité à 3,5 g par jour chez l’adulte. Au-delà de ce seuil, le risque d’effets indésirables augmente : chute de la pression artérielle, troubles digestifs, transpiration excessive ou odeur corporelle particulière. [2]
Dans la pratique, il est rare qu’une personne atteigne ces niveaux uniquement via son alimentation : les cas de surdosage concernent surtout des supplémentations trop élevées.

Quels sont les effets secondaires d'un surdosage en choline ?
La choline est globalement sûre lorsqu’elle est apportée par l’alimentation. Les effets indésirables apparaissent surtout à des doses très élevées, bien au-delà de ce que l’on consomme avec les aliments. Ils concernent essentiellement les supplémentations trop importantes.
L’effet le plus connu : une odeur corporelle de poisson
Lorsqu’elle est métabolisée en excès, la choline peut produire de la triméthylamine (TMA). Ce composé est ensuite éliminé par la transpiration et l’haleine, donnant une odeur corporelle caractéristique de « poisson ». C’est l’effet secondaire le plus typique et le plus fréquemment rapporté dans les études sur le surdosage.
Les troubles digestifs : nausées, diarrhées
Au-delà de 7 à 8 g de choline par jour, les études cliniques ont observé des inconforts gastro-intestinaux : nausées, diarrhées, parfois douleurs abdominales. Ces symptômes apparaissent lorsque la dose dépasse la capacité d’absorption et de régulation du système digestif.
Les effets plus rares à très haute dose
À des doses très élevées (supérieures à 10 000 mg/jour), des effets plus graves peuvent survenir, tels que :
- Transpiration excessive
- Hypotension (baisse de la pression artérielle)
- Hypersalivation (production excessive de salive)
- Troubles du rythme cardiaque
- Altération de la fonction hépatique
Ces effets sont rares et surviennent généralement chez les personnes ayant une sensibilité particulière ou celles prenant des doses très élevées sans surveillance médicale.
L'hypothèse controversée du lien avec la TMAO
La dégradation de la choline par certaines bactéries intestinales produit également de la triméthylamine N-oxyde (TMAO). Des études observationnelles ont associé des taux élevés de TMAO à un risque cardiovasculaire accru. Toutefois, la science reste prudente :
- les essais cliniques chez l’humain manquent,
- certains modèles animaux ne confirment pas ce lien,
- et les apports alimentaires de choline (œufs, poisson, légumineuses) n’ont jamais été associés directement à une hausse du risque cardiovasculaire.
Autrement dit, le lien entre choline et maladies cardiovasculaires n’est pas prouvé. L’effet observé dépend fortement du microbiote intestinal et du mode de vie global. [3]

Les contre-indications réelles : qui doit vraiment faire attention ?
Dépression et troubles bipolaires : une précaution à prendre
Certaines personnes doivent être plus vigilantes avec la choline. C’est le cas de celles qui souffrent de dépression sévère ou de troubles bipolaires. Pourquoi ? Parce que la choline agit directement sur le système nerveux, en particulier sur les circuits liés à l’humeur. [4] Chez des personnes déjà fragilisées, un apport élevé pourrait influencer cet équilibre et accentuer certains symptômes.

Maladie de Parkinson : une contre-indication théorique
Chez la maladie de Parkinson, le système cholinergique et la production d’acétylcholine subissent des modifications régionales pouvant influencer les fonctions cognitives et la mémoire. [5]
À ce jour, aucune étude n’a montré que la supplémentation en choline ou un apport alimentaire élevé aggrave la maladie. Cependant, certains experts suggèrent de rester prudents, car le système cholinergique est particulièrement fragile et sensible aux modifications. Il s’agit donc d’une précaution théorique, surtout pour les personnes qui suivent un traitement complexe ou qui présentent déjà des symptômes moteurs et cognitifs avancés.
Triméthylaminurie (syndrome de l'odeur du poisson) : la seule contre-indication absolue
La triméthylaminurie (TMAU) est une maladie génétique rare liée au gène FMO3, qui perturbe le métabolisme de la choline, de la carnitine et d’autres nutriments précurseurs de la triméthylamine (TMA). Chez les personnes atteintes, même des apports alimentaires modérés en choline ou phosphatidylcholine peuvent provoquer une odeur corporelle persistante, socialement invalidante. [6]
La supplémentation en choline ou en produits riches en acétylcholine est donc strictement déconseillée. Les études cliniques confirment que la gestion repose sur la limitation des précurseurs alimentaires, le suivi des apports et la surveillance du fonctionnement hépatique.
Le guide pratique pour un usage en toute sécurité
Quelle est la posologie recommandée pour une supplémentation ?
Pour profiter pleinement des bienfaits de la choline sans dépasser les limites, une dose quotidienne de 400 à 500 mg est généralement recommandée pour les adultes, en complément des apports alimentaires. Cette quantité contribue à la stimulation cognitive, au soutien de la mémoire, à l’équilibre des fonctions hépatiques et à la production d’acétylcholine, tout en participant à la régulation des graisses dans le foie.
Les données de PubMed et du NCBI indiquent qu’en combinant cette supplémentation avec des aliments riches en choline (œufs, poisson ou lécithine) on atteint un apport suffisant sans dépasser la limite maximale tolérable de 3 500 mg/jour [2].

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Faut-il l’avis d’un professionnel de santé ?
Oui. Avant toute supplémentation, consultez un professionnel de santé, surtout si vous souffrez de maladies, prenez des médicaments ou avez des troubles hépatiques ou cognitifs.
Un suivi permet d’adapter la dose à vos besoins, de maximiser les effets positifs et de limiter les risques d’effets indésirables.
Conclusion : la choline, un nutriment sûr lorsqu'elle est bien utilisée
Lorsque la choline est consommée aux doses recommandées, elle soutient la mémoire, la cognition et le métabolisme hépatique.
Cependant, un excès, souvent lié à une supplémentation trop élevée, peut provoquer des effets indésirables : troubles digestifs, transpiration excessive ou odeur corporelle particulière, et, dans des cas extrêmes, des perturbations plus graves du métabolisme.
Pour bénéficier de ses effets sans risque, commencez par une dose modérée (400 à 500 mg/jour), combinez-la avec une alimentation variée riche en choline et, si nécessaire, associez-la à une multivitamine ou des oméga‑3. Évitez les excès et consultez un professionnel de santé en cas de maladies ou de traitements particuliers.
Adoptée de manière prudente, la choline reste un allié puissant pour votre santé globale, mais sa sécurité dépend de la maîtrise des apports.
Questions fréquentes sur les dangers de la choline
Oui, un excès de choline peut entraîner des nausées, des vomissements, des diarrhées et des douleurs abdominales.
L'apport maximal tolérable est de 3 500 mg/jour pour les adultes.
Il est recommandé de consulter un professionnel de santé avant de prendre de la choline si vous souffrez de dépression ou de trouble bipolaire.
Oui, la choline peut interagir avec certains médicaments. Il est donc important de consulter un professionnel de santé avant de commencer une supplémentation.
The Cholinergic System and Parkinson Disease
A Review of Trimethylaminuria: (Fish Odor Syndrome)