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Diverticulite : symptômes, causes et régime alimentaire à adopter en cas de cris

Ce qu'il faut retenir
La diverticulite se manifeste par une douleur abdominale aiguë, souvent en bas à gauche. Une alimentation riche en fibres, l’hydratation et l’activité physique réduisent les récidives.
Diverticulite : symptômes, causes et régime alimentaire à adopter en cas de cris
Publié le 03/09/2025 - Temps de lecture 13 min

La diverticulite est une affection digestive fréquente qui survient lorsque de petits “sacs” appelés diverticules, situés le long de votre côlon, s’enflamment ou s’infectent. Cette maladie, souvent confondue avec la diverticulose (simple présence de diverticules), peut provoquer de fortes douleurs abdominales et nécessiter une prise en charge médicale adaptée.

Si la plupart des diverticules passent inaperçus, leur inflammation soudaine entraîne une crise douloureuse qui peut impressionner par son intensité. La bonne nouvelle, c’est qu’une prise en charge rapide et une alimentation adaptée permettent, dans la majorité des cas, de soulager les symptômes et de prévenir les récidives.

Dans cet article, vous allez découvrir :

  • ce qu’est réellement la diverticulite et comment la distinguer de la diverticulose,

  • les symptômes typiques et les signes d’alerte,

  • les principales causes et facteurs de risque,

  • le parcours médical pour poser un diagnostic fiable,

  • et surtout les conseils pratiques de traitement et d’alimentation, pendant et après une crise.

Un guide complet pour mieux comprendre la diverticulite, agir rapidement en cas de crise et adopter les bons réflexes pour protéger votre santé digestive au quotidien.

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Qu’est-ce que la diverticulite ?

La diverticulite est une inflammation ou infection de petites poches appelées diverticules, qui se forment dans la paroi de votre côlon.

Ces diverticules apparaissent souvent avec l’âge et sont généralement bénins lorsqu’ils restent silencieux. Mais lorsqu’ils s’enflamment, ils provoquent une crise douloureuse qui peut parfois nécessiter une prise en charge médicale urgente.

Les diverticules se développent principalement dans le côlon sigmoïde (partie terminale du gros intestin). S’il demeure assez fréquent d’observer des diverticules chez les personnes âgées, seule une minorité d’entre elles évolue vers une diverticulite. [1]

La différence essentielle entre la diverticulose et la diverticulite

Beaucoup de personnes confondent ces deux termes, et vous en faites peut-être partie :

  • La diverticulose : il s’agit simplement de la présence de diverticules dans le côlon. C’est une situation fréquente, souvent découverte par hasard lors d’une coloscopie ou d’un scanner, et elle reste généralement asymptomatique.

  • La diverticulite : c’est lorsque l’un ou plusieurs de ces diverticules s’enflamment ou s’infectent, provoquant une douleur abdominale aiguë, de la fièvre et parfois des complications (abcès, perforation). [2]

En résumé : la diverticulose est la présence silencieuse de diverticules, tandis que la diverticulite est l’épisode inflammatoire ou infectieux qui entraîne des symptômes et nécessite une prise en charge.

Le saviez-vous ?
Une étude a démontré qu’environ 4 % des personnes atteintes de diverticulose étudiées ont développé une diverticulite. [3]

Pourquoi et comment un diverticule s’enflamme-t-il ?

Un diverticule est une petite poche qui se forme dans la paroi de votre côlon, un peu comme une hernie de la muqueuse à travers les fibres musculaires. Tant qu’il reste vide, il ne pose aucun problème. Mais parfois, ce diverticule peut s’enflammer ou s’infecter, provoquant la diverticulite.

Les mécanismes proposés sont multiples :

  • Stagnation de matières fécales : lorsqu’un fragment de selles se coince dans le diverticule, il peut irriter la muqueuse et déclencher une réaction inflammatoire locale. [3]

  • Micro-perforations : sous l’effet de la pression à l’intérieur de votre côlon, de petites fissures peuvent apparaître dans la paroi du diverticule. Cela favorise la pénétration de bactéries dans les tissus voisins, déclenchant une infection. [3]

  • Dysbiose et inflammation chronique : des études récentes montreraient que la diverticulite serait associée à des altérations du microbiote intestinal, avec une perte de bactéries protectrices et une augmentation de bactéries pro-inflammatoires.
Le saviez-vous ?
La majorité des crises de diverticulite concernent le côlon sigmoïde, la portion terminale du gros intestin. C’est la zone où la pression intestinale est la plus forte, ce qui favorise la formation et l’inflammation des diverticules.

Finalement, un diverticule s’enflamme généralement à cause d’un mélange de stagnation, pression mécanique et déséquilibre du microbiote. C’est ce qui explique pourquoi la prévention passe à la fois par l’alimentation, l’hygiène de vie et la protection de la flore intestinale.

Quels sont les symptômes d'une crise de diverticulite ?

La diverticulite se manifeste par une crise inflammatoire aiguë de votre côlon, avec des signes cliniques qui permettent souvent d’orienter rapidement le diagnostic. En prenant conscience des divers symptômes, vous serez en mesure de distinguer une simple gêne digestive d’une situation nécessitant une consultation médicale. [4]

La douleur vive, le plus souvent en bas à gauche de l’abdomen

Le signe le plus typique est une douleur abdominale constante, souvent intense, localisée en fosse iliaque gauche(partie inférieure gauche du ventre), parfois associée à une sensibilité au toucher. C’est le symptôme le plus fréquemment rapporté en pratique clinique.

Le saviez-vous ?
Chez certaines personnes d’origine asiatique, la douleur peut être plutôt à droite, du fait d’une atteinte plus fréquente du côlon droit ; cela n’exclut pas la diverticulite. [3]

Dans les séries cliniques, la douleur du côté gauche est l’élément le plus constant et peut s’accompagner d’autres signes (fièvre, modification du transit, nausées), mais la douleur reste le marqueur d’alerte principal de la crise. [3]

Les autres signes

Au-delà de la douleur, une crise de diverticulite s’accompagne souvent de fièvre et de troubles digestifs(nausées/vomissements, constipation ou diarrhée), ainsi que d’une sensibilité du ventre au toucher. Ces manifestations, surtout lorsqu’elles surviennent ensemble, orientent vers une poussée inflammatoire du côlon.

  • Fièvre (parfois avec frissons).

  • Nausées et parfois vomissements.

  • Changement du transit (constipation ou diarrhée), parfois ballonnements.

  • Sensibilité abdominale marquée à la palpation. [1]

En pratique, l’association de ces signes avec la douleur localisée justifie une évaluation médicale rapide afin de confirmer le diagnostic et d’écarter une forme compliquée.

Les signes de complications et quand consulter en urgence

Dans la majorité des cas, la diverticulite reste simple et se traite efficacement avec un suivi médical et une adaptation de l’alimentation. Mais chez environ 15% des patients, des complications peuvent survenir et nécessitent une prise en charge en urgence.

Les signes qui doivent vous alerter :

  • Douleur abdominale très intense, brutale ou qui s’aggrave rapidement : elle peut révéler une perforation du côlon.

  • Fièvre élevée persistante, frissons ou malaise général : souvent liés à une infection sévère ou à un abcès intra-abdominal.

  • Nausées et vomissements répétés : pouvant traduire une occlusion intestinale.

  • Salles anormales (sang ou rectorragies abondantes) : signe d’hémorragie diverticulaire. [1]

Dans ces situations, il est impératif de consulter en urgence. Les complications de la diverticulite (abcès, perforation, fistule, occlusion) peuvent mettre en jeu votre pronostic vital si elles ne sont pas traitées rapidement.

Quelles sont les causes et les facteurs de risque de la diverticulite ?

La diverticulite survient lorsqu’un diverticule (petite poche de la paroi de votre côlon) s’enflamme ou s’infecte. Si la cause exacte n’est pas toujours identifiée, plusieurs facteurs de risque bien connus favorisent cette complication : alimentation pauvre en fibres, âge, sédentarité, surpoids, déséquilibre du microbiote intestinal.

Le rôle central d’une alimentation pauvre en fibres

L’un des principaux facteurs associés à la diverticulite est une alimentation trop pauvre en fibres. [5] Les fibres jouent un rôle essentiel dans le transit : elles augmentent le volume et la souplesse des selles, réduisent la pression à l’intérieur du côlon et préviennent la stagnation.

Lorsque votre alimentation manque de fibres :

  • les selles deviennent plus dures et plus petites,

  • la pression colique augmente, surtout dans le côlon sigmoïde,

  • ce qui favorise la formation de diverticules, puis leur inflammation.

Une étude souligne également qu’une alimentation riche en fibres aide à prévenir la diverticulite et améliore la santé digestive globale. [3]

Le saviez-vous ?
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un apport quotidien d’au moins 25 à 30 g de fibres. [5] Pourtant, dans les pays occidentaux, la consommation moyenne est souvent inférieure à 15 g/jour, ce qui contribue à la progression de la diverticulite. [6]

L’âge, la sédentarité et d’autres facteurs de risque

Si l’alimentation joue un rôle central, d’autres facteurs influencent également le risque de développer une diverticulite.

  • L’âge : la fréquence des diverticules augmente avec les années. Après 50 ans, vous êtes automatiquement exposé à plus de risque. [1]

  • La sédentarité : un manque d’activité physique est associé à un risque accru de diverticulite. de ce fait, on ne saurait trop vous recommander la pratique régulière d’exercices d’intensité modérée à élevée, comme la marche rapide ou la course à pieds afin de diminuer significativement ce risque. [4]

  • Le surpoids et l’obésité : un excès de graisse abdominale augmente la pression sur le côlon et favorise l’inflammation. [4]

  • Le tabac : fumer accroît votre risque de diverticulite compliquée (abcès, perforation). [4]

Vieillir, rester sédentaire, avoir un excès de poids et fumer sont autant de facteurs qui augmentent le risque de faire une crise de diverticulite, en plus de l’alimentation pauvre en fibres.


Le lien avec un déséquilibre du microbiote intestinal

Votre microbiote intestinal agit comme une barrière protectrice : il limite l’inflammation, régule l’immunité locale et empêche la prolifération de bactéries pathogènes. Mais lorsqu’un déséquilibre (dysbiose) s’installe, la muqueuse colique devient plus vulnérable. [7]

Plusieurs travaux scientifiques suggèrent que la diverticulite est liée à :

  • une perte de bactéries protectrices productrices de butyrate (anti-inflammatoires),

  • une surabondance de bactéries pro-inflammatoires comme Ruminococcus gnavus,

  • une altération du métabolisme microbien, qui favorise l’inflammation chronique.

Une étude récente combinant métagénomique et métabolomique aurait montré que les patients atteints de diverticulite présenterait une signature microbienne spécifique, caractérisée par une dysbiose associée à des perturbations métaboliques qui favoriseraient l’inflammation. [7]

Comment le diagnostic de la diverticulite est-il posé ?

Face à une douleur abdominale persistante, il est normal de s’inquiéter. La bonne nouvelle, c’est que votre diverticulite peut être diagnostiquée de manière fiable grâce à un parcours médical bien codifié. Celui-ci combine l’examen clinique, les analyses sanguines et, en cas de doute ou de suspicion de complication, l’imagerie médicale.

L’examen clinique et le bilan sanguin

La première étape est la consultation médicale. Le médecin commence par un interrogatoire détaillé (type de douleur, durée, symptômes associés comme la fièvre, les troubles digestifs, les antécédents).

Ensuite, il procède à un examen abdominal [8] :

  • La région douloureuse (souvent en bas à gauche) est palpée pour évaluer la sensibilité.

  • Dans certains cas, une défense ou une tension de la paroi abdominale peut être ressentie, ce qui oriente vers une inflammation plus importante.

Un bilan sanguin vous est ensuite prescrit pour confirmer la suspicion [8] :

  • une élévation de la CRP (protéine C-réactive), qui traduit une inflammation,

  • une hyperleucocytose (globules blancs élevés), qui évoque une infection,

  • et parfois des perturbations électrolytiques si la maladie s’accompagne de vomissements ou de déshydratation.

Ces premiers examens ne suffisent pas toujours à confirmer définitivement le diagnostic, mais ils vous orientent fortement vers une diverticulite lorsqu’ils sont associés à la douleur typique.

Le scanner abdominal

Lorsque les symptômes laissent penser à une diverticulite, votre médecin peut demander un scanner abdominal. C’est l’examen de référence pour confirmer le diagnostic et détecter d’éventuelles complications. [9]

Le scanner permet de :

  • Visualiser directement les diverticules et l’inflammation de la paroi colique,

  • Identifier des signes d’abcès, perforation ou fistule, qui nécessitent une prise en charge spécifique,

  • Différencier la diverticulite d’autres causes de douleurs abdominales (appendicite, colite, calculs urinaires, cancer colorectal).

Selon les recommandations, le scanner est indiqué en cas de premier épisode suspect, de symptômes sévères ou atypiques, ou lorsque l’évolution ne s’améliore pas sous traitement médical. [10]

Traitement et alimentation : que faire pendant et après une crise de diverticulite ?

Le traitement de la crise aiguë

La prise en charge d’une crise aiguë de diverticulite dépend de sa gravité. Dans la majorité des cas, elle peut être traitée sans chirurgie, avec un suivi médical attentif.

  • Repos digestif : dans les formes simples, il vous est conseillé de limiter l’alimentation solide pendant quelques jours et de privilégier une hydratation abondante et une alimentation liquide (eau, bouillons clairs). Cela permet au côlon de se reposer et de réduire l’inflammation. [1]

  • Antibiotiques : longtemps systématiques, ils ne sont plus toujours nécessaires. Les recommandations récentes indiquent qu’en cas de diverticulite non compliquée, les antibiotiques peuvent être évités chez les patients en bon état général. En revanche, ils restent essentiels en cas de fièvre élevée, immunodépression ou signes de complications. [9]

  • Antalgiques : le paracétamol serait privilégié pour soulager la douleur. Les anti-inflammatoires seraient, quant à eux, généralement évités car ils peuvent augmenter le risque de complications digestives.

  • Hospitalisation : elle est indiquée si votre douleur est très intense, si le patient présente une fièvre élevée, des vomissements persistants, une suspicion de perforation, d’abcès ou si son état général est fragile. [10]

Dans les cas graves (abcès, perforation, occlusion), une intervention chirurgicale peut être nécessaire, mais cela reste rare et réservé aux situations compliquées.

Tableau pour vous aider à y voir plus clair :

Situation

Prise en charge recommandée

Forme simple, non compliquée

- Repos digestif : alimentation légère ou liquide quelques jours

- Hydratation abondante (eau, bouillons clairs)

- Antalgiques adaptés (paracétamol, éviter les AINS)

- Antibiotiques : pas toujours nécessaires, réservés aux patients fragiles ou avec fièvre importante

Forme compliquée (abcès, perforation, occlusion)

- Hospitalisation immédiate

- Antibiotiques intraveineux

- Chirurgie possible si perforation, péritonite ou récidives sévères

L’alimentation pendant la crise

Pendant une crise de diverticulite, le côlon est enflammé et a besoin de repos. Votre alimentation joue donc un rôle clé dans le soulagement des symptômes.

Phase initiale (crise aiguë avec douleurs intenses)

Le médecin recommande souvent un régime liquide clair pendant 24 à 48 h : bouillons, tisanes non irritantes, compotes lisses, gélatine sans morceaux. L’objectif est de limiter la stimulation de votre côlon et de maintenir une bonne hydratation. [1]

Reprise progressive

Dès que les symptômes s’atténuent, il est possible de réintroduire des aliments pauvres en fibres : riz blanc, pâtes, pain blanc, pommes de terre sans peau, œufs, yaourts nature, viandes maigres bien cuites. Ces aliments sont faciles à digérer et réduisent le risque d’irritation. [1]

Retour vers une alimentation équilibrée

Après la crise, les fibres pourront être réintroduites progressivement pour réhabituer votre côlon en douceur (voir la sous-partie suivante).

L’idée n’est donc pas d’exclure les fibres durablement, mais de les éviter temporairement le temps que l’inflammation se calme.

L’alimentation après la crise

Une fois la crise aiguë passée et l’inflammation contrôlée, l’alimentation doit évoluer pour prévenir les récidives. Contrairement aux idées reçues, les régimes d’éviction stricts (comme supprimer les graines, les noix ou le maïs) ne sont plus recommandés : les études récentes n’ont pas montré de lien entre ces aliments et le risque de diverticulite.

Votre objectif principal est d’augmenter progressivement les fibres alimentaires [9], qui :

  • ramollissent les selles,

  • réduisent la pression dans le côlon,

  • et participent à l’équilibre du microbiote intestinal.

Aliments à privilégier :

  • Fruits et légumes frais (en commençant par les versions cuites si besoin),

  • Céréales complètes : pain complet, riz brun, avoine, quinoa,

  • Légumineuses (lentilles, pois chiches) introduites par petites quantités pour évaluer la tolérance,

  • Noix et graines, qui ne sont pas contre-indiquées et peuvent même enrichir l’apport en fibres et nutriments.

Conseils pratiques :

  • Augmentez les fibres progressivement pour éviter ballonnements et inconfort.

  • Buvez au moins 1,5 à 2 litres d’eau par jour afin de faciliter le transit.

  • Associez ce régime à une activité physique régulière pour soutenir la santé digestive.

La prévention des récidives sur le long terme

Après une première crise, votre objectif est d’éviter les rechutes et de réduire le risque de complications. La prévention repose surtout sur l’hygiène de vie, avec quatre piliers essentiels :

Une alimentation riche en fibres

Les fibres diminuent la pression dans le côlon et réduisent les poussées de diverticulite. Privilégiez les fruits, légumes, légumineuses et céréales complètes. [1] [9]

Une hydratation suffisante

Boire 1,5 à 2 litres d’eau par jour permettrait aux fibres d’agir efficacement et d’éviter la constipation.

Une activité physique régulière

L’exercice modéré à intense (marche rapide, course, vélo) réduit le risque de diverticulite et de complications. [9]

Un mode de vie protecteur

Maintenir un poids de santé réduit la pression intra-abdominale. Évitez le tabac, car fumer augmente le risque de diverticulite compliquée (abcès, perforation). Limitez l’alcool et les anti-inflammatoires, connus pour irriter la muqueuse intestinale. [11] [12] [13]

Conclusion

La diverticulite est une complication fréquente mais évitable de la diverticulose. Si la crise aiguë nécessite parfois un traitement médical ou hospitalier, vous pourriez retrouver un confort digestif grâce à une alimentation adaptée, riche en fibres, associée à une hydratation suffisante, une activité physique régulière et une bonne hygiène de vie. En comprenant ses causes et ses mécanismes, chacun peut agir pour réduire le risque de récidive et protéger durablement sa santé intestinale.

Références :
[5]

Fibre intake for optimal health: how can healthcare professionals support people to reach dietary recommendations?

[6]

Dietary fibre in Europe: current state of knowledge on definitions, sources, recommendations, intakes and relationships to health

[7]

Gut microbiome composition and metabolic activity in women with diverticulitis

[8]

Diagnosis of Diverticular Disease

[9]

Acute Diverticulitis(Archived)

[10]

American College of Radiology ACR Appropriateness Criteria® Left Lower Quadrant Pain

[11]

Correlation between Complicated Diverticulitis and Visceral Fat

[12]

Smoking increases the incidence of complicated diverticular disease of the sigmoid colon

[13]

PREVENIR L’HYPERPERMÉABILITÉ INTESTINALE

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