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Syndrome de l’intestin irritable (SII) : symptômes, traitements et alimentation

Ce qu'il faut retenir
Ballonnements, crampes et inconfort digestif peuvent rendre vos journées difficiles. Toutefois, le syndrome de l’intestin irritable peut être soulagé facilement avec un meilleur mode de vie.
Syndrome de l’intestin irritable (SII) : symptômes, traitements et alimentation
Publié le 13/08/2025 - Temps de lecture 15 min
Sommaire

Votre ventre se gonfle sans prévenir, vous ressentez des crampes ou des gaz qui vous gênent au quotidien. Ces sensations peuvent être épuisantes, frustrantes, et parfois même embarrassantes. Vous vous demandez pourquoi votre digestion semble si imprévisible, pourquoi certaines journées sont plus difficiles que d’autres, ou encore comment reprendre le contrôle de votre confort digestif. Le syndrome de l’intestin irritable peut en être la cause. Le SII touche de nombreuses personnes, mais il reste encore entouré de mystères. Comprendre ce qui déclenche vos symptômes et découvrir des solutions adaptées peut vous aider à mieux y faire face et améliorer vos journées. Cet article vous explique clairement ce qu'est le SII et comment le reconnaître. Découvrez aussi les solutions adaptées et naturelles pour retrouver confort et sérénité au quotidien.

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Qu’est-ce que le syndrome de l’intestin irritable (SII) ?

Le syndrome de l’intestin irritable, ou SII, est le trouble gastro-intestinal fonctionnelle plus fréquent dans la population générale. Il se traduit par des douleurs abdominales, des crampes, de la diarrhée, de la constipation ou une alternance des deux, parfois accompagnées de mucus dans les selles.

Ses symptômes varient selon les périodes et peuvent passer de légers à très gênants, affectant considérablement votre confort quotidien et votre qualité de vie. [1]

Une maladie fonctionnelle chronique

Le syndrome de l’intestin irritable fait partie des maladies fonctionnelles chroniques. Concrètement, cela signifie que les symptômes, douleurs abdominales, ballonnements, troubles du transit, s’installent dans la durée.

Il évolue souvent par cycles, parfois pendant des années. Pourtant, les examens médicaux ne révèlent aucune anomalie visible.

Selon l’Organisation mondiale de gastroentérologie (2009), le SII touche entre 9 et 23% de la population mondiale et reste l’un des troubles digestifs les plus fréquents. Le mot « fonctionnel » désigne le fait que les organes ne présentent pas de lésions, mais que leur fonctionnement est perturbé. [2]

C’est ce qui rend le diagnostic parfois frustrant : vos analyses peuvent revenir « normales », alors que les symptômes, eux, continuent d’impacter la qualité de vie.

La différence avec les maladies inflammatoires de l’intestin (MICI)

Quand vos intestins vous font souffrir, il est naturel de craindre quelque chose de sérieux. Pourtant, le SII n’est pas une maladie inflammatoire comme la maladie de Crohn ou la rectocolite.

Dans les MICI, votre intestin subit une inflammation persistante qui peut endommager les tissus. Cela peut entraîner des complications à long terme, comme des sténoses, des fistules ou un risque plus élevé de cancer colorectal.

Des examens comme la coloscopie, les analyses sanguines ou les marqueurs inflammatoires montrent des anomalies concrètes et permettent d’identifier ces maladies.

Avec le SII, la situation est différente : vos intestins ne présentent pas de lésions visibles et les analyses restent généralement normales. Ici, le problème réside dans le fonctionnement de l’intestin et la manière dont il réagit aux stimuli, plutôt que dans une inflammation destructrice. [3]

L’axe intestin-cerveau : la clé pour comprendre l’origine du SII

Pour comprendre le SII, il faut regarder au-delà de l’intestin lui-même. Les recherches montrent que vos intestins et votre cerveau communiquent en permanence via ce qu’on appelle l’axe intestin-cerveau.

Cette connexion explique pourquoi vos émotions, votre stress ou même votre microbiote intestinal peuvent influencer directement vos douleurs abdominales, vos ballonnements et vos troubles du transit. [4]

Parfois, le SII commence après une infection digestive. Même quand l’infection est guérie, de petites inflammations peuvent continuer à envoyer des signaux au cerveau, maintenant les symptômes.

Des études montrent même que le microbiote intestinal d’une personne avec SII peut, lorsqu’il est transplanté chez un modèle animal, provoque les mêmes troubles digestifs et comportementaux. [5]

En pratique, cela signifie que le SII n’est pas seulement un problème local dans l’intestin : c’est un dialogue constant entre votre intestin et votre cerveau. Cette interaction explique pourquoi les symptômes persistent parfois longtemps et pourquoi le traitement doit prendre en compte à la fois le corps et l’esprit, et pas seulement les intestins.

Quels sont les symptômes du syndrome de l’intestin irritable ?

Le syndrome de l’intestin irritable (SII) peut se manifester de façons très variées. Ses symptômes touchent surtout le système digestif, mais pas seulement.

Le trio de symptômes principaux : douleurs abdominales, ballonnements et gaz


Les symptômes de l’intestin irritable se concentrent souvent autour d’un trio bien connu : douleurs abdominales, ballonnements et gaz. Ces manifestations ne sont pas seulement désagréables ; elles reflètent la manière dont votre intestin fonctionne et réagit aux différents stimuli.

Selon l’étude de Lee et Park (2014), le SII se caractérise avant tout par des douleurs abdominales récurrentes, qui peuvent varier en intensité selon les périodes et s’accentuer lors des crises. Ces douleurs sont étroitement liées à la sensibilité viscérale de l’intestin, c’est-à-dire une réaction exagérée aux mouvements normaux ou aux distensions intestinales.

En clair, votre intestin perçoit plus fortement ce qui se passe à l’intérieur, même lorsque tout semble normal d’un point de vue médical. [6]

Les ballonnements et la production de gaz complètent ce tableau. Ils sont souvent le résultat d’un transit intestinal perturbé et d’une fermentation accrue par certaines bactéries de votre microbiote.

Le SII modifie la motilité de l’intestin :
Le contenu peut se déplacer trop vite ou trop lentement, ce qui entraîne à la fois des gaz, une sensation de distension et un inconfort marqué.

Les troubles du transit : les différents types de SII

Avec le syndrome de l’intestin irritable, les symptômes liés au transit ne sont jamais les mêmes pour tout le monde. Certains souffrent surtout de diarrhée, d’autres de constipation, et beaucoup alternent entre les deux. Ces variations expliquent pourquoi il est si difficile de se sentir “normal” quand on vit avec le SII.

Pour y voir plus clair, les médecins utilisent une classification basée sur la prédominance des selles lors des jours où votre transit est perturbé :

  • SII-D : diarrhée prédominante

  • SII-C : constipation prédominante

  • SII-M : alternance diarrhée/constipation

  • SII-U : non classé, pour les situations qui ne correspondent pas exactement aux autres sous-types

Mais le transit n’est qu’une partie de l’histoire. Vos symptômes intestin irritables peuvent aussi varier en fonction de votre stress, de vos émotions ou même de ce que vous mangez.

C’est ce que les recherches mettent en lumière : deux personnes avec le même sous-type de SII peuvent ressentir des symptômes très différents selon leur état psychologique. [7]

Les symptômes non-digestifs souvent associés

De nombreuses personnes ressentent également des symptômes non-digestifs qui peuvent affecter le quotidien. Selon l’étude de Whorwell et al., ces manifestations incluent notamment :

  • Des troubles urinaires, comme des mictions fréquentes, urgentes ou incomplètes.

  • Des douleurs dorsales ou une gêne au niveau du bas du dos.

  • Un goût désagréable dans la bouche, des nausées, des vomissements ou une satiété précoce.

  • Chez certaines femmes, des douleurs lors des rapports sexuels (dyspareunie).

Ces symptômes apparaissent indépendamment de la présence d’un trouble psychiatrique et peuvent parfois être confondus avec d’autres affections si l’on ne connaît pas le lien avec le SII. [8]

L’impact du stress et de l’anxiété sur le déclenchement des crises

Quand le corps est soumis à une pression psychologique, l’intestin devient plus sensible et réactif, ce qui peut déclencher ou aggraver les symptômes.

Ce phénomène s’explique par l’axe intestin-cerveau. L'anxiété active le système nerveux et déclenche une cascade de réactions :

  • Modification de la motilité intestinale : l’intestin se contracte plus fort ou plus vite, ce qui peut provoquer diarrhée ou spasmes.

  • Augmentation de la sensibilité : les nerfs intestinaux deviennent hyper réactifs, amplifiant la perception de douleur et de gêne.

  • Perturbation du microbiote : l’anxiété peut modifier l’équilibre des bactéries intestinales, aggravant les symptômes digestifs.

  • Activation du système immunitaire local : une inflammation légère mais constante peut contribuer à l’inconfort abdominal.

Ainsi, le stress crée un cercle vicieux : plus l’intestin réagit, plus le cerveau reçoit des signaux de malaise, ce qui peut accroître l’anxiété et déclencher de nouvelles crises.

Cette relation explique pourquoi certaines situations émotionnelles, même passagères, peuvent provoquer des épisodes de SII. [9]

Que manger avec un intestin irritable ?

Avec un intestin irritable, il n’est pas toujours évident de savoir quoi mettre dans votre assiette. Certains aliments soulagent les symptômes, d’autres les aggravent. Savoir que manger devient alors essentiel pour limiter douleurs et troubles du transit.

Le régime pauvre en FODMAPs

Pour réduire les symptômes de l’intestin irritable, limiter les FODMAPs peut faire une réelle différence. Ces sucres fermentescibles, présents dans certains fruits, légumes, légumineuses et produits laitiers, sont connus pour provoquer douleurs abdominales et troubles du transit chez certaines personnes.

L’expérience clinique montre que ce régime est particulièrement utile lorsque la nourriture semble déclencher vos symptômes. Il ne s’agit pas d’une approche universelle : chaque personne a ses propres sensibilités. Travailler avec un diététicien permet de déterminer quelle nourriture sont réellement problématiques, d’adapter les portions et de préserver un équilibre alimentaire.

En pratique, le régime FODMAP consiste à limiter les aliments riches en FODMAP pendant six à huit semaines. Passé ce délai, vous pouvez réintroduire progressivement certains produits pour identifier vos déclencheurs sans compromettre votre confort digestif.

Des alternatives plus tolérables existent pour la plupart des cas à risque : par exemple, remplacer la pomme par la banane ou le yaourt classique par un yaourt sans lactose. [10]

Aliments riches en FODMAP et alternatives adaptées

Catégorie

Aliments riches en FODMAP (à limiter)

Alternatives faibles en FODMAP (à privilégier)

Fruits

Pomme, poire, mangue, cerise, pastèque

Banane, myrtille, cantaloup, raisin, orange, kiwi

Légumes

Brocoli, chou-fleur, asperge, chou de Bruxelles, oignon, ail

Carotte, poivron, aubergine, laitue, céleri, courgette

Laitages

Lait de vache, chèvre, brebis, yaourts classiques, fromages frais

Lait sans lactose, yaourt sans lactose, fromages à pâte dure

Céréales et légumineuses

Pain/blé/épeautre en grande quantité, haricots, lentilles, pois chiches

Pains/produits à base d’épeautre ou sans gluten, petites portions de légumineuses tolérées

Édulcorants

Sorbitol, mannitol, xylitol, isomalt

Glucose, sucre (saccharose), édulcorants artificiels non polyols

Boissons

Jus de fruits concentrés, boissons sucrées avec excès de fructose

Eau, infusions, jus de fruits faibles en FODMAP (ex : orange, pamplemousse)

La liste des aliments à privilégier pour apaiser votre intestin

Certains aliments peuvent soulager l’intestin irritable :

  • Fruits pauvres en FODMAPs : bananes, myrtilles, oranges, kiwi.

  • Légumes tolérés : courgettes, carottes, épinards, poivrons.

  • Céréales complètes sans gluten si elles sont bien tolérées : riz, avoine, quinoa.

  • Protéines maigres : poulet, dinde, œufs, poissons.

  • Produits laitiers sans lactose ou alternatives végétales.

Ces aliments apportent des nutriments essentiels tout en limitant les fermentations intestinales responsables des symptômes.

La liste des aliments à éviter ou à tester avec précaution

Certains aliments sont connus pour déclencher des symptômes :

  • Riches en FODMAPs : chou-fleur, oignons, ail, légumineuses.

  • Produits laitiers riches en lactose : lait, fromages frais, crème.

  • Édulcorants et polyols : sorbitol, xylitol, présents dans les bonbons ou chewing-gums.

  • Gras ou frits : peuvent ralentir la digestion et provoquer des inconforts.

  • Boissons gazeuses et caféine : stimulent l’intestin et peuvent accentuer les symptômes.

Testez ces produits un par un pour observer leur impact sur votre intestin, plutôt que de les éliminer définitivement.

L’importance des fibres solubles et d’une bonne hydratation


Toutes les fibres solubles n’ont pas le même effet sur l’intestin irritable. Celles à chaîne courte et hautement fermentescible (comme certains oligosaccharides) produisent rapidement du gaz lors de leur fermentation. Chez les personnes sensibles, cela peut accentuer les douleurs abdominales et les flatulences.

À l’inverse, les fibres solubles à longue chaîne, modérément fermenteSIIbles et moyennement visqueuses, comme le psyllium, génèrent peu de gaz et sont généralement mieux tolérées. Elles forment un gel qui régule la consistance des selles et facilite le transit, sans aggraver les inconforts digestifs. On en trouve également dans l’avoine, les carottes, les courgettes ou la banane. [11]

L’hydratation reste un facteur clé : boire suffisamment d’eau permet aux fibres de gonfler et de jouer pleinement leur rôle. En revanche, un manque d’eau peut rendre ces fibres contre-productives, en aggravant la constipation ou les sensations d’inconfort.

Comment réintroduire les aliments pour identifier vos propres déclencheurs

Après une phase d’éviction, la réintroduction se fait aliment par aliment. Commencez par une petite quantité, puis observez vos réactions pendant deux à trois jours. Si aucun symptôme n’apparaît, augmentez progressivement la portion. En cas d’inconfort, mettez l 'aliment testé de côté et noté comme possible déclencheur.

Tenez un journal alimentaire. Inscrivez-y la date, l’aliment testé, la quantité et vos ressentis. Cela vous permet d’identifier rapidement les déclencheurs et d’éviter les confusions.

Avancez lentement, un seul aliment à la fois, et n’hésitez pas à demander un suivi médical si les réactions sont fortes ou répétées.

Cette approche personnalisée vous aide à composer un régime adapté à votre intestin irritable, tout en conservant variété et plaisir alimentaire.

Quel traitement pour le syndrome de l’intestin irritable ?

Traiter le syndrome de l’intestin irritable (SII) repose sur une approche personnalisée. Chaque personne réagit différemment, et ce qui vous soulage ne sera pas forcément efficace pour un autre.

Un traitement pour l’intestin irritable est une modification du mode de vie, un ajustement de l’alimentation, des compléments et parfois un traitement médicamenteux lorsque les symptômes deviennent trop gênants.

Les approches non-médicamenteuses : gestion du stress et activité physique douce

Pour gérer l’intestin irritable, il ne suffit pas de prendre des médicaments : votre quotidien joue un rôle déterminant. Le stress, même discret, influence directement l’intestin : il amplifie les contractions et accentue l’inconfort.

Apprendre à le réguler, par des techniques de respiration, la méditation ou de courts moments de pause, peut réduire la fréquence et l’intensité des crises.

L’activité physique douce complète cette approche. Marcher régulièrement, pratiquer le yoga, le vélo ou la natation stimule le transit, favorise une meilleure motilité intestinale et limite les sensations de lourdeur.

Ces mouvements libèrent également des hormones qui atténuent l’anxiété et améliorent le bien-être général. Même de courtes séances, quelques fois par semaine, ont un effet tangible sur vos symptômes. [12]

Les probiotiques spécifiques au SII : quelles souches ont prouvé leur efficacité ?

Les probiotiques peuvent vous aider à mieux gérer l’intestin irritable en rééquilibrant votre microbiote et en soulageant certains symptômes digestifs.

Pure Bio²
Pure Bio² (Pré et Probiotiques)

Indispensable. Ce produit est devenu indispensable pour ma santé et mes soucis d'intestin et d'estomac. Règle mes ballonnements et ma flore intestinale. À défaut de prendre d' autre médicament qui ne me faisait plus rien, ça fait 6 mois que j'ai révisé grâce à ce produit.


Maria D.

5/5

Des souches comme Bacillus coagulans LBSC ont montré qu’elles pouvaient réduire douleurs abdominales, diarrhée ou constipation, tout en améliorant votre bien-être général. D’autres, comme Lactobacillus plantarum 299v ou Bifidobacterium longum NCC3001, sont prometteuses, mais leur efficacité dépend de la souche et de la manière dont elles sont administrées.

Ces micro-organismes agissent de plusieurs façons : ils diminuent l’inflammation, renforcent la barrière intestinale, modulent la sensation de douleur et produisent des acides gras à chaîne courte bénéfiques pour le côlon. [12]

En complément, la glutamine peut nourrir les cellules intestinales et soutenir le confort digestif.

L-Glutamine
L-Glutamine

Je travaille en pharmacie depuis 2014 et je m'occupe du pôle diététique j'ai testé énormément de gammes et c'est la toute première fois que je ressens la différence et que je mesure les résultats. Cette Glutamine est vraiment efficace très facile à prendre le goût n'est vraiment pas mauvais elle ce mélange très bien. Je recommande à 10000%.


Fatim L.

5/5

Ensemble, ces approches peuvent vous aider à mieux gérer vos symptômes et améliorer votre confort au quotidien.

Les traitements médicamenteux pour soulager les symptômes

Lorsque vous souffrez du syndrome de l’intestin irritable, certains médicaments peuvent vous aider à soulager les symptômes et améliorer votre confort digestif. Selon le sous-type de SCI et vos besoins, il existe des traitements classiques bien établis, ainsi que des options plus récentes, développées pour cibler spécifiquement certains mécanismes intestinaux. [13]

Consulter un professionnel de santé avant toute prise de médicament, afin de déterminer la solution la plus adaptée et d’éviter les effets indésirables. Le professionnel pourra vous guider, adapter les doses et proposer des options sûres pour améliorer votre confort digestif

Les thérapies alternatives naturelles qui fonctionnent

Pour soulager les symptômes du syndrome du côlon irritable, certaines approches naturelles peuvent compléter votre prise en charge. Elles agissent sur la digestion, le confort intestinal et le bien-être général, tout en limitant les effets secondaires des traitements médicamenteux. [13]

  • Probiotiques et glutamine : ils aident à rééquilibrer le microbiote et à renforcer la barrière intestinale, réduisant inconfort et douleurs abdominales.

  • Fibres solubles : le psyllium ou l’ispaghul améliorent le transit et la régularité des selles, particulièrement utile en cas de constipation.

  • Plantes digestives : la menthe poivrée ou le fenouil peuvent réduire les spasmes intestinaux.

  • Techniques de relaxation : yoga, méditation ou respiration profonde peuvent vous relaxer et diminuer l’impact sur l’intestin et atténuer certains symptômes.

Ces solutions naturelles peuvent être combinées entre elles ou avec un suivi médical pour un confort optimal.

Comment pose-t-on le diagnostic du SII ?

Les critères de Rome IV : la référence des médecins

Le SII se diagnostique principalement grâce aux critères de Rome IV, utilisés par les médecins pour identifier vos symptômes digestifs de manière fiable.

Ces critères reposent sur :

  • Douleurs abdominales récurrentes : au moins une fois par semaine, souvent liées à la défécation ou à des modifications de la fréquence et de la consistance des selles.

  • Durée des symptômes : présents depuis au moins 6 mois, avec manifestations régulières au cours des 3 derniers mois.

  • Exclusion d’autres causes : les symptômes ne doivent pas être expliqués par une autre maladie digestive.

Grâce à ces critères, le diagnostic est posé avec précision et permet de guider les solutions pour améliorer votre confort intestinal.

Les examens nécessaires pour écarter d’autres pathologies

Avant de confirmer un diagnostic de SII, il est essentiel de vérifier que vos symptômes digestifs ne sont pas liés à une autre maladie. Les médecins peuvent proposer plusieurs examens :

  • Analyses sanguines : pour rechercher des signes d’inflammation, d’anémie ou d’infections.

  • Analyses de selles : pour détecter des infections ou une inflammation intestinale.

  • Endoscopie ou coloscopie : recommandée si des symptômes inquiétants apparaissent (sang dans les selles, perte de poids, douleurs intenses).

  • Imagerie médicale : parfois utilisée pour évaluer l’état de l’intestin et des organes voisins.

Ces examens permettent d’exclure d’autres pathologies et de confirmer que vos troubles sont bien liés au syndrome de l’intestin irritable, afin de mettre en place la prise en charge la plus adaptée.

Conclusion

Le SII est un trouble courant mais complexe, qui peut gêner profondément votre quotidien. Le comprendre, c’est déjà l’entamer. Vous pouvez reprendre la main grâce à un régime personnalisé (notamment un régime pauvre en FODMAP bien encadré), l’introduction réfléchie de probiotiques et peut-être de glutamine, tout en intégrant la gestion du stress et une hygiène de vie adaptée. Si les symptômes persistent, un soutien médical reste essentiel.

Références :
[4]

The gut microbiota-brain axis in behaviour and brain disorders

[5]

Transplantation of fecal microbiota from patients with irritable bowel syndrome alters gut function and behavior in recipient mice

[6]

Irritable bowel syndrome: Emerging paradigm in pathophysiology

[7]

Defining the irritable bowel

[8]

Non-colonic features of irritable bowel syndrome.

[9]

Impact of psychological stress on irritable bowel syndrome

[10]

Low-FODMAP Diet for Treatment of Irritable Bowel Syndrome

[11]

Dietary fiber in irritable bowel syndrome (Review).

[12]

Nutrition, Physical Activity and Supplementation in Irritable Bowel Syndrome

[13]

Irritable bowel syndrome: A concise review of current treatment concepts

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