Avez-vous déjà ressenti cette impression d’estomac lourd, de repas qui “ne passe pas” ou de brûlure dans le haut du ventre ? Ces sensations désagréables correspondent à ce que l’on appelle couramment une indigestion. En langage médical, le terme exact est dyspepsie. Ce trouble digestif est fréquent. En effet, selon plusieurs études épidémiologiques, on estimerait que 10 à 20 % de la population mondiale en souffrirait régulièrement. Bien qu’elle ne soit pas toujours grave, la dyspepsie peut altérer considérablement la qualité de vie au quotidien. Dans cet article, découvrez en détail ce qu’est la dyspepsie (ou indigestion), ses symptômes typiques, ses causes possibles ainsi que les solutions médicales et naturelles qui permettent de mieux vivre avec un estomac sensible.
Qu’est-ce que la dyspepsie ou indigestion chronique ?
Définition
La dyspepsie, plus connue du grand public sous le terme indigestion, désigne un ensemble de symptômes digestifs localisés dans la partie haute de l’abdomen. Elle se manifeste principalement après les repas et se traduit par une sensation de plénitude, de brûlure ou de gêne épigastrique.
Selon la définition médicale, la dyspepsie est caractérisée par la présence de ces symptômes au moins 3 jours par semaine pendant une durée de 3 mois consécutifs, avec un début remontant à au moins 6 mois.
Ces critères sont issus de la classification internationale dite Rome IV, largement utilisée en gastroentérologie pour diagnostiquer les troubles fonctionnels digestifs. [1]
Il est important de distinguer ici le vocabulaire :
- Indigestion est le terme usuel employé par la majorité des patients.
- Dyspepsie est le terme médical utilisé par les professionnels de santé.
En pratique, les deux désignent le même problème digestif, mais la précision médicale est clé, car elle permet de différencier les formes bénignes de celles pouvant être liées à une maladie sous-jacente.
La distinction entre dyspepsie fonctionnelle et dyspepsie organique
La dyspepsie, ou indigestion, se décline en deux formes principales : la dyspepsie organique (liée à une cause identifiable) et la dyspepsie fonctionnelle (sans lésion décelable).
Dyspepsie organique
Elle est attribuable à une lésion ou maladie identifiable affectant l’appareil digestif supérieur, comme un ulcère gastro-duodénal, un reflux gastro-œsophagien, une gastrite, ou même un cancer de l’estomac ou de l’œsophage. [2]
Un exemple concret : dans une étude récente menée auprès de 466 patients, seulement 6 % des cas étaient classés comme dyspepsie organique, dont 1,9 % d’ulcères, 1,7 % d’œsophagite érosive, et 1,1 % de cancers gastriques. [3]
Dyspepsie fonctionnelle
Cette forme est diagnostiquée lorsqu’aucune anomalie organique n’est détectée à l’examen (notamment à l’endoscopie). On parle alors de troubles fonctionnels de digestion. Les critères cliniques reposent sur la classification Rome IV, qui retient des symptômes tels que douleur ou brûlure épigastrique, satiété précoce, plénitude postprandiale, sans anomalie structurelle identifiée. [1] En comparatif :
Type de dyspepsie | Critères diagnostiques | Causes sous-jacentes |
Organique | Lésion détectable (ex. ulcère, reflux, cancer) | Maladies structurales ou inflammatoires visibles à l’endoscopie ou imagerie |
Fonctionnelle | Symptômes sans anomalie organique (Rome IV) | Hypersensibilité viscérale, vidange gastrique lente, trouble de l’axe intestin-cerveau… |
Cette distinction entre les 2 est essentielle, mais savez-vous pourquoi ? La dyspepsie organique nécessite une attention spécifique (traitement ciblé, éventuellement endoscopie systématique). En revanche, la dyspepsie fonctionnelle, bien que plus fréquente, est gérée via des stratégies complémentaires (modifications du mode de vie, médicaments, prise en charge du stress, etc.). [1][2][4]
Quels sont les symptômes typiques de la dyspepsie ?
La dyspepsie regroupe un noyau de symptômes reconnus par les critères internationaux Rome IV : plénitude postprandiale, satiété précoce, douleur ou brûlure épigastrique, en l’absence d’anomalie organique expliquant ces signes. Ces critères forment deux sous-syndromes : le Postprandial Distress Syndrome et l’Epigastric Pain Syndrome.
La sensation de plénitude précoce
On parle de plénitude précoce lorsque vous avez l’impression que votre estomac est « plein à craquer » après avoir mangé seulement une petite quantité de nourriture.
Cette gêne n’est pas une simple lourdeur passagère : selon les critères Rome IV, elle doit être présente au moins trois fois par semaine et suffisamment intense pour perturber vos repas ou vos activités quotidiennes. [5]
En pratique, cela se traduit par une incapacité à continuer de manger alors que vous n’avez consommé qu’une portion modeste. Beaucoup de patients décrivent cette sensation comme un « blocage dans l’estomac », souvent accompagné de nausées ou de ballonnements hauts.
La satiété postprandiale excessive
La satiété précoce, ou satiété postprandiale excessive, correspond à un arrêt anormalement rapide du repas : vous commencez à manger normalement, mais vous êtes obligé d’arrêter bien avant d’avoir atteint la quantité habituelle.
Ce n’est pas une décision volontaire, mais un ressenti gênant, considéré comme dérangeant dans les critères Rome IV. [5]
Cette situation peut devenir très contraignante au quotidien, car elle conduit parfois à une alimentation insuffisante, une perte de plaisir à table et, à long terme, à des carences nutritionnelles si elle n’est pas prise en charge.
La douleur ou la brûlure épigastrique
Un autre symptôme fréquent de la dyspepsie est la douleur ou la brûlure localisée dans le haut du ventre (au niveau de l’épigastre, juste sous le sternum).
Contrairement aux brûlures d’estomac classiques qui remontent derrière la poitrine (le pyrosis lié au reflux), ici la gêne reste centrée sur la zone gastrique.
Selon les critères Rome IV, ce signe doit être présent au moins une fois par semaine pour entrer dans le diagnostic de dyspepsie fonctionnelle. Il peut être déclenché ou aggravé par les repas, mais parfois il apparaît de façon indépendante. [5]
Beaucoup de patients décrivent cette douleur comme une sensation de brûlure interne plutôt qu’une crampe. Bien qu’elle ne soit généralement pas dangereuse, elle peut perturber fortement le confort digestif et mériter une évaluation médicale.
Les autres signes : ballonnements hauts, nausées et rots excessifs
En plus des symptômes principaux, la dyspepsie s’accompagne souvent de manifestations associées :
- des ballonnements situés dans la partie haute de l’abdomen,
- des nausées après les repas,
- des éructations fréquentes (rots excessifs).
Ces signes ne font pas partie des critères centraux de Rome IV, mais ils sont fréquemment rapportés par les patients et contribuent à la gêne ressentie. [6]
Tableau récapitulatif (Rome IV) pour y voir plus clair :
Sous-syndrome | Symptômes « bothersome » (gênants) | Seuil de fréquence (Rome IV) | Autres éléments de soutien |
PDS | Plénitude postprandiale et/ou satiété précoce | ≥ 3 jours/semaine, critères remplis sur les 3 derniers mois avec début ≥ 6 mois | Ballonnements hauts, nausées post-repas, éructations possibles |
EPS | Douleur et/ou brûlure épigastrique (non liée à la défécation) | ≥ 1 jour/semaine, critères remplis sur les 3 derniers mois avec début ≥ 6 mois | Peut être déclenchée, soulagée ou indépendante des repas |
Quelles sont les causes de la dyspepsie ?
Les causes de la dyspepsie organique
La dyspepsie organique correspond aux cas où une lésion identifiable explique les symptômes digestifs. Bien que minoritaires (environ 5 à 10 % des patients présentant une dyspepsie selon les études épidémiologiques), ces causes nécessitent une prise en charge médicale spécifique.
Les principales étiologies retrouvées sont :
- La gastrite : inflammation de la muqueuse de l’estomac, souvent liée à une infection par Helicobacter pylori ou à la prise chronique d’anti-inflammatoires non stéroïdiens. [7]
- L’ulcère gastro-duodénal : lésion profonde de la paroi gastrique ou du duodénum, qui se traduit par des douleurs épigastriques parfois nocturnes et soulagées par l’alimentation. [2]
- Le reflux gastrique (ou reflux gastro-œsophagien) : retour acide du contenu de l’estomac vers l’œsophage, qui peut entraîner des brûlures et irriter également l’épigastre. [2]
- Plus rarement, une tumeur gastrique ou œsophagienne peut se manifester par une dyspepsie, surtout chez les personnes de plus de 50 ans présentant des symptômes d’alarme (perte de poids, anémie, vomissements répétés). [2]
Les causes de la dyspepsie fonctionnelle
La dyspepsie fonctionnelle se réfère à des symptômes digestifs persistants (douleur, satiété rapide, plénitude postprandiale) en l'absence de toute anomalie organique détectable. Ce type de dyspepsie est particulièrement complexe, car plusieurs mécanismes peuvent être en jeu, souvent concomitants : hypersensibilité viscérale, troubles de la motilité, et dérèglements liés au stress et à l’axe intestin-cerveau. Voici comment ces facteurs interagissent.
L’hypersensibilité de l’estomac
Dans la dyspepsie fonctionnelle, l’estomac peut devenir excessivement sensible : même un remplissage modeste provoque des douleurs ou des sensations de malaise.
D’après une revue spécialisée, entre 34 % et 66 % des patients présentent une hypersensibilité viscérale, tandis que 40 à 50 % montrent une accommodation gastrique altérée après repas, c’est-à-dire une mauvaise adaptation de l’estomac à la distension produite par la nourriture.
Ces anomalies contribuent grandement à la satiété précoce ou à la plénitude excessive. [8]
Un trouble de la vidange gastrique
Le ralentissement du vidage gastrique est également fréquemment observé.
Plusieurs études révèlent qu’environ 25 % à 35 % des patients atteints de dyspepsie fonctionnelle présentent une vidange gastrique retardée, un facteur susceptible d’aggraver les symptômes postprandiaux comme la plénitude ou les nausées. [9]
Le rôle du stress et de l’axe intestin-cerveau
Le stress chronique et les mécanismes neuro-entériques jouent un rôle majeur dans la dyspepsie fonctionnelle, via ce que les scientifiques appellent l’axe microbiote-intestin-cerveau.
- Le stress influence les fonctions digestives : il peut ralentir le transit, affecter la motilité et altérer la perméabilité intestinale, en passant par des axes comme l’axe HPA (hypothalamo-hypophyso-surrénalien) ou le système nerveux autonome. [10]
- Le microbiote intestinal semble également influencer cet axe. Certaines études suggèrent qu’il pourrait être altéré chez les patients dyspeptiques, ce qui affecterait la signalisation avec le cerveau. Les psychothérapies et les probiotiques pourraient agir favorablement en modulant ces interactions. [11]
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Comment le diagnostic de la dyspepsie est-il posé ?
L’importance de l’interrogatoire pour caractériser les symptômes
Le diagnostic de la dyspepsie repose avant tout sur un entretien médical détaillé. Le médecin va chercher à comprendre la nature précise des symptômes, leur fréquence, leur ancienneté et les facteurs qui les déclenchent ou les soulagent.
Selon les recommandations internationales (Rome IV et American College of Gastroenterology), les points suivants sont systématiquement évalués :
- Type de symptômes : plénitude précoce, satiété excessive, douleur ou brûlure épigastrique.
- Durée et fréquence : présents depuis au moins 3 mois, avec un début remontant à 6 mois.
- Impact sur la vie quotidienne : gêne suffisante pour limiter l’alimentation, les activités ou la qualité de vie.
- Contexte médical : prise de médicaments irritants (anti-inflammatoires, aspirine), antécédents familiaux, présence de stress chronique ou troubles digestifs associés (reflux, ballonnements). [4][5]
L’interrogatoire permet également de repérer les signes d’alarme qui justifient une exploration rapide par endoscopie :
- perte de poids inexpliquée,
- vomissements répétés,
- saignements digestifs (méléna, anémie),
- antécédents familiaux de cancer gastrique,
- symptômes apparaissant après 50 ans. [12]
L’endoscopie pour écarter une cause organique
Lorsque l’interrogatoire laisse planer un doute sur une cause organique , ou si des signes d’alarme sont présents, le médecin propose une endoscopie digestive haute (ou gastroscopie). Cet examen permet d’observer directement la muqueuse de l’œsophage, de l’estomac et du duodénum, et d’y rechercher des anomalies visibles.
Les principales affections recherchées sont celles que nous avons cité plus haut, à savoir :
- une gastrite (inflammation de la muqueuse),
- un ulcère gastro-duodénal,
- un reflux gastrique compliqué d’œsophagite,
- et, plus rarement, une tumeur gastrique ou œsophagienne.
Le diagnostic de la dyspepsie fonctionnelle
Quand l’endoscopie et les examens complémentaires (biopsies, échographies, analyses biologiques si nécessaire) sont normaux, le diagnostic de dyspepsie fonctionnelle peut être posé.
Selon les critères Rome IV, il repose sur trois conditions :
1. Présence de symptômes tels que plénitude postprandiale, satiété précoce, douleur ou brûlure épigastrique.
2. Symptômes survenus au moins 3 jours par semaine au cours des 3 derniers mois , avec un début remontant à 6 mois ou plus .
3. Absence d’anomalie organique expliquant ces troubles. [5]
Dans ce cadre, on distingue deux sous-types de dyspepsie fonctionnelle :
- le Postprandial Distress Syndrome (PDS) , dominé par la satiété précoce et la plénitude postprandiale,
- l’ Epigastric Pain Syndrome (EPS) , caractérisé par une douleur ou brûlure localisée dans l’épigastre. [4]
Ces deux profils se chevauchent fréquemment, ce qui explique la diversité des manifestations observées chez les patients.
Quel traitement et quelles solutions pour soulager la dyspepsie ?
Le traitement de la cause
Quand une cause organique est mise en évidence, la prise en charge est ciblée :
- En cas de gastrite ou d’ulcère liés à l’infection par Helicobacter pylori, l’éradication de la bactérie par une trithérapie antibiotique est le traitement de référence. [13]
- En présence d’un reflux gastrique, les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont prescrits pour réduire l’acidité et apaiser les brûlures. [4]
- Plus rarement, dans les cas de tumeurs gastriques ou œsophagiennes, une prise en charge chirurgicale ou oncologique spécifique est nécessaire.
Le traitement de la cause permet une résolution rapide des symptômes dans la majorité des cas organiques. D’où l’importance d’un diagnostic précis.
Les mesures hygiéno-diététiques
Dans les formes fonctionnelles, ou en complément des traitements médicaux, les mesures hygiéno-diététiques jouent un rôle central. Elles visent à réduire la gêne digestive après les repas et à améliorer la qualité de vie au quotidien.
Conseils alimentaires :
- Fractionner les repas : préférer 4 à 5 petits repas par jour plutôt que deux repas copieux, ce qui limiterait la distension gastrique.
- Éviter les aliments gras et très épicés, qui seraient connus pour ralentir la vidange gastrique et accentuer la plénitude.
- Limiter caféine, alcool et sodas gazeux, qui augmenteraient l’acidité et pourraient aggraver les symptômes.
- Privilégier une alimentation riche en fibres solubles (fruits, légumes cuits, avoine), qui serait mieux tolérée que les fibres insolubles chez les personnes sensibles.
Conseils liés au mode de vie :
- Manger lentement et bien mastiquer, ce qui réduirait la charge mécanique et chimique sur l’estomac.
- Éviter de s’allonger juste après le repas ; attendre au moins 2 à 3 heures avant de se coucher.
- Maintenir un poids de santé : l’excès de masse abdominale serait associé à une aggravation des symptômes dyspeptiques.
Les aliments à privilégier et ceux à éviter pour un estomac sensible
Adapter son alimentation est une étape essentielle pour réduire les symptômes de la dyspepsie (indigestion). Voici un tableau récapitulatif pratique :
À privilégier ( qui seraient mieux tolérés) | À limiter/éviter (qui seraient irritants ou lourds) |
Fruits et légumes cuits (courgettes, carottes, pommes cuites) | Crudités difficiles (chou cru, oignons crus, poivrons) |
Céréales complètes douces (riz semi-complet, flocons d’avoine, quinoa) | Fritures et fast-food (frites, pizzas grasses) |
Protéines maigres (poisson, volaille sans peau, œufs pochés) | Viandes grasses et charcuterie (saucisson, bacon) |
Huiles végétales en petite quantité (olive, colza) | Aliments très épicés (piments, sauces relevées) |
Infusions digestives (camomille, mélisse, menthe douce) | Boissons gazeuses et caféine (cola, café fort, energy drinks) |
Repas fractionnés (4–5 petits repas) | Repas copieux ou tardifs avant le coucher |
Fibres solubles (flocons d’avoine, compotes) | Fibres insolubles irritantes (blé complet, légumineuses sèches) |
Les solutions de fond naturelles et les compléments alimentaires
En complément des mesures hygiéno-diététiques, plusieurs approches naturelles ou nutritionnelles montrent des bénéfices dans la gestion de la dyspepsie fonctionnelle.
Les plantes pour apaiser l’estomac (phytothérapie)
- Gingembre : améliore la vidange gastrique et réduit les nausées. [14]
- Mélisse : possède des propriétés antispasmodiques et apaisantes. [15]
- Camomille allemande : serait utilisée en phytothérapie pour réduire l’inflammation et les inconforts digestifs.
La gestion du stress
Le stress chronique influencerait directement l’axe intestin-cerveau. Des techniques comme la méditation, la cohérence cardiaque ou le yoga pourraient aider à réduire les symptômes digestifs.
Les probiotiques pour rééquilibrer l’écosystème digestif
Des études récentes montrent que certains probiotiques améliorent les symptômes de la dyspepsie fonctionnelle, probablement via une action sur le microbiote et l’inflammation gastrique. [16]
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Conclusion
La dyspepsie, ou indigestion, est un trouble digestif fréquent qui toucherait près d’une personne sur cinq dans le monde. Si elle est le plus souvent fonctionnelle et sans gravité, elle peut altérer profondément la qualité de vie lorsqu’elle devient chronique.
Le diagnostic repose d’abord sur un interrogatoire précis, parfois complété par une endoscopie pour écarter une cause organique comme la gastrite, l’ulcère ou le reflux gastrique. Dans la majorité des cas, l’examen est normal et le diagnostic de dyspepsie fonctionnelle est posé.
La bonne nouvelle est qu’il existe de nombreuses pistes pour soulager durablement les symptômes :
- des mesures alimentaires et hygiéniques simples (repas fractionnés, éviter les aliments gras ou irritants),
- des solutions naturelles validées par la recherche comme le gingembre, la mélisse ou la phytothérapie,
- le soutien de compléments ciblés tels que les probiotiques (pour rééquilibrer le microbiote) ou la glutamine (pour renforcer la muqueuse digestive).
Enfin, ne sous-estimez pas le rôle du stress et de l’axe intestin-cerveau : prendre soin de votre équilibre émotionnel peut être aussi important que modifier votre alimentation.
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